Puis donc qu’on nous permet de prendre Haleine, et que l’on nous défend de nous étendre, Je vais, sans rien omettre et sans prévariquer1, Compendieusement2 énoncer, expliquer, Exposer à vos yeux l’idée universelle De ma cause, et des faits renfermés en icelle. […] Vermeil, eille est un adjectif qui exprime l’Idée d’un ronge incarnat. […] Le soleil ; ce vers est une périphrase, c’est-à-dire une circonlocution qui traduit l’idée contenue dans le mot propre. […] En doit ; il a l’idée fixe du crime résolu.
Grand seigneur, élevé dans des idées féodales, jaloux jusqu’au ridicule de son rang de duc et pair, il en soutint les prérogatives avec une fureur de vanité qui ressemblait à une monomanie. […] Chez lui, idées, sentiments, expressions, tout surabonde, déborde : c’est une tempête, un déluge, qui renverse toutes les digues. […] « Fénelon avait cet heureux genre d’esprit, de talent et de caractère, qui donne infailliblement de soi, à tout le monde, l’idée de quelque chose de meilleur que ce qu’on est.
Quoiqu’il n’y ait personne d’entièrement privé de cette heureuse faculté, tous ne la possèdent cependant pas au même degré ; dans les uns, le goût ne laisse échapper que de légères étincelles : les beautés les plus communes sont celles qui les affectent le plus agréablement ; encore n’en conservent-ils qu’une impression légère, une idée confuse : dans les autres, au contraire, le goût s’élève au discernement le plus fin, et sa délicatesse n’est pleinement satisfaite, que de ce genre de beauté qui ne laisse rien à désirer. […] Mais si la cause première de ces sensations est obscure pour nous, leur cause finale est généralement assez facile à saisir, et c’est une consolation : c’est le cas de remarquer ici l’idée sublime que les pouvoirs du goût et de l’imagination doivent nous laisser de la bienveillance du créateur.