comme chaque mot s’applique bien et au vaisseau qui veut affronter encore la tempête, et à la république que menacent de nouvelles guerres civiles !
Je ne peux non plus m’embarquer pour aller trouver les sauvages du Canada : premièrement, parce que les maladies dont je suis accablé me retiennent auprès du plus grand médecin de l’Europe, et que je ne trouverais pas le même secours chez les Missouris ; secondement, parce que la guerre est portée dans ce pays-là, et que les exemples de nos nations ont rendu les sauvages presque aussi méchants que nous.
On a du génie pour la guerre, pour la politique, pour les arts, pour les sciences ; mais on ne donne le nom de génie qu’à un homme très supérieur. […] On dit par exemple : Mars pour la guerre, Cérès pour le blé ; lisez Cicéron, c’est-à-dire les œuvres de Cicéron. […] 4º Le signe pour la chose signifiée : On dit le sceptre pour la royauté, l’épée pour la guerre. […] Veut-on flétrir la passion des conquêtes, on ne verra que les maux de la guerre, et l’on tracera un tableau tout différent.