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278. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523

Consul, César, maître du monde, Pontife, Auguste, égal aux dieux, L’ombre de ce reptile immonde Éclipsait ta gloire à mes yeux !

279. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

Massillon s’exprime presque dans les mêmes termes : « Les grands, placés si haut par la nature, ne sauraient plus trouver de gloire qu’en s’abaissant ; ils n’ont plus de distinction à se donner du côté du rang et de la naissance ; ils ne peuvent s’en donner que par l’affabilité ; et s’il est encore un orgueil qui puisee leur être permis, c’est celui de se rendre humains et accessibles, etc. » Petit Carême, 5e sermon).

280. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

De là ce mot : Quelle gloire resterait à Priam220 ! […] Ce sont encore les choses pour lesquelles on lutte sans rien craindre ; car c’est la disposition où nous sommes en faveur d’une bonne cause qui nous conduit à la gloire. […] Les honneurs et la gloire sont au nombre des choses les plus agréables, parce que chacun y puise l’idée qu’il a telle valeur et qu’il est un personnage important ; et c’est ce qui arrive surtout lorsque ceux qui parlent de nous (dans ce sens) nous paraissent dire la vérité. […] Les travaux dans lesquels on recherche la renommée ou les honneurs et pour lesquels on a soif de gloire, les événements heureux qui nous arrivent, presque tout cela laisse une place à l’envie et, principalement, ce qui est un objet de convoitise, ou ce que nous croyons nous être dû, ou encore les choses dont la possession contribue quelque peu à augmenter notre supériorité, ou à diminuer notre infériorité. […] Le caractère moral de la noblesse consiste en ce que celui qui la possède est d’autant plus ami de la gloire.

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