Mais sache que tantôt, si pour cette Lucrèce Tu fais la moindre fourbe ou la moindre finesse, Tu peux bien fuir mes yeux et ne me voir jamais.
Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile, Et ne vous chargez point d’un détail inutile.
Il se trouble, il regarde, et partout, sur ses rives, Il voit fuir à grands pas ses Naïades craintives, Qui toutes, accourant vers leur humide roi, Par un récit affreux redoublent son effroi.