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14. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

Les deux camps ennemis arrivent en ces lieux ; La désolation partout marche avant eux… Habitants malheureux de ces bords pleins de charmes, Du moins à votre roi n’imputez point vos larmes ; S’il cherche les combats, c’est pour donner la paix : Peuples, sa main sur vous répandra ses bienfaits ; Il veut finir vos maux, il vous plaint, il vous aime, Et dans ce jour affreux il combat pour vous-même. […] Martyr, ainsi que moi, de la foi de nos pères, Le Dieu que nous servons finit-il nos misères ? […] L’auteur la commença après avoir fait la tragédie d’OEdipe, qu’il finit en 1713 (il avait alors dix-neuf ans), mais qui ne fut jouée qu’en 1718. […] Cet adjectif a déjà fini l’un des vers de la page précédente : on a remarqué qu’il revenait fréquemment sous la plume de Voltaire.

15. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294

4° dans les adverbes et les prépositions qui finissent en a, comme ā, circā, suprā, infrā, frustrā, ultrā 41. […] 2° dans les verbes, aux personnes qui finissent en o : habe[ATTcaractere], fini[ATTcaractere], legit[ATTcaractere], etc. […] 3° dans les noms qui, en grec, finissent en ους, comme Jesūs (en grec Iησους), tripūs (composé de πους), etc.

16. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

C’est un jour, tel est son destin ; Qu’importe qu’elle soit finie Vers le soir ou vers le matin ? […] Nous verrons comment finira cette sanglante tragédie, si viv et si compliquée. […] Pas un de ces gueux-là, pas un seul n’aurait échappé… » Quelquefois la diane retentit, et l’aurore commence à poindre avant que les conteurs aient fini. […] Peut-être qu’en restant bien longtemps à genoux, Quand il aura béni toutes les innocences, Puis tous les repentirs, Dieu finira par nous !

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