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265. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224

Cette règle veut que l’on commence par les ouvrages les plus utiles, que l’on se garde de passer d’un livre à l’autre sans raison, et que l’on évite de courir de page en page et de sauter du commencement à la fin d’une composition, au lieu de suivre attentivement la marche de l’auteur.

266. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »

Mais on conviendra cependant que leur patriotisme en vaut bien un autre, et l’on croit sans peine à leur sincérité, quand ils s’écrient, comme Cicéron, à la fin du plaidoyer que nous analysons : 88« Amemus patriam, pareamus senatui, consulamus bonis : præsentes fructus negligamus, posteritatis gloriæ serviamus : id esse optimum putemus, quod erit rectissimum : speremus quæ voluuius, sed quod acciderit feramus : cogitemus denique, corpus virorum fortium magnorumque hominum esse mortale : animi verò motus, et virtutis gloriam sempiternam : neque hanc opinionem si in illo sanctissimo Hercule consecratam videmus, cujus corpore ambusto, vitam ejus et virtutem immortalitas excepisse dicitur, minùs existimemus, eos, qui hanc tantam reinpublicam suis consiliis aut laboribus aut auxerint, aut defenderint, aut servarint, esse immortalem gloriam consecutos ».

267. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139

je suis à la fin de mes jours ; mon sang est glacé dans mes veines ; je vais bientôt revoir vos sacrés aïeux ; pourquoi voulez-vous que je les afflige, et que je sois obligé de leur dire que je vous ai laissés sous un autre joug que celui de la vertu1 ! 

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