Pourtant il me sera doux, aussi, de sortir de cette retraite, quand ce sera pour vous revoir, et madame de Coriolis, et monsieur votre fils, à qui je vous prie de dire combien je suis sensible à leur souvenir.
Le fils de mon manœuvre, en ma ferme élevé, A d’utiles travaux à quinze ans enlevé, Des laquais de Paris s’en va grossir l’armée : De sergent des impôts il obtient un emploi ; Il vient dans son hameau, tout fier, de par le roi Fait des procès-verbaux, tyrannise, emprisonne, Ravit aux citoyens le pain que je leur donne, Et traîne en des cachots le père et les enfants3.
Que cette lettre et ces mêmes sentiments soient aussi pour monsieur votre fils, à qui je fais mille tendres compliments.