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166. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

Te voilà, séducteur, De ligues, de complots, pernicieux auteur, Qui dans le trouble seul as mis tes espérances, Éternel ennemi des suprêmes puissances !

167. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

. — Boileau à Racine Je ne saurais, mon cher Monsieur, vous exprimer ma surprise ; et quoique j’eusse les plus grandes espérances du monde, je ne laissais pas encore de me méfier de la fortune de M. le doyen. […] L’envoyé d’en haut était accompagné de trois de ses frères, Espérance, Foi, Charité : tels sont leurs noms que le ciel a révélés à la terre. […] N° 112. — Un Orage Les nuages s’amoncèlent à l’horizon — … Le tonnerre gronde — … Un vent léger s’élève — … Un horrible calme lui succède — … Le nuage s’avance — … L’éclair brille — … L’air est obscurci — … La foudre éclate — … Un vent violent du couchant soulève des tourbillons dépoussiéré — … Le peuple court dans les temples — … La grêle tombe — … Le fermier consterné voit s’évanouir en un jour toutes ses espérances — … Avis. […] Chacun retourne à son ouvrage… On est plein d’espérance — … Les vieillards vont le soir causer avec le curé53 — … N° 117. — Le Matin à la Campagne Nous avons tous un goût naturel pour la vie champêtre.

168. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

479Des inconvénients nombreux 480entourent le vieillard : 481soit parce qu’il amasse, 482et que, malheureux, 483il s’abstienne des choses amassées, 484et craint d’en user (d’en jouir) ; 485soit parce qu’il administre 486toutes les affaires 487timidement et d’une-manière-glacée, 488temporiseur, 489lent dans l’espérance (espérant peu), 490sans-énergie (irrésolu), 491et ayant-peur de l’avenir, 492difficile, se-plaignant-toujours, 493louangeur du temps passé 494 quand lui-même était enfant, 495censeur et grondeur 496des personnes plus jeunes. […] En effet, le vieillard est bien plus enclin au désespoir qu’aux longues espérances ; et puis, entre ces deux mots iners et avidus, il semble qu’il y aurait opposition ; enfin, le passage d’Aristote, que le poëte avait certainement en vue, repousse complétement l’idée de avidus : δειοὶ καὶ πάντα προφοϐητικοί, dit Aristote, meticulosi et de omnibus futuris paventes.

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