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231. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273

Pour éviter toute espèce de burlesque, ayez soin que votre ton soit toujours d’accord avec votre sujet.

232. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225

C’est à vous, mon esprit, que je prétends parler, écrirait-on aujourd’hui : mais ce rapprochement des deux datifs, qui nous semblent faire un double emploi, était, au dix-septième siècle, une espèce de pléonasme consacré par l’usage.

233. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Les uns chargent leur main droite d’une longue framée, et leur main gauche d’un bouclier qu’ils tournent comme une roue rapide ; d’autres, au lieu de ce bouclier, tiennent une espèce de javelot nommé angon, où s’enfoncent deux fers recourbés ; mais tous ont à la ceinture la redoutable francisque, espèce de hache à deux tranchants dont le manche est recouvert d’un dur acier : arme funeste que le Franc jette en poussant un cri de mort, et qui manque rarement de frapper le but qu’un œil intrépide a marqué. […] Ils relevaient et rattachaient sur le sommet du front leurs cheveux d’un blond roux, qui formaient une espèce d’aigrette et retombaient par derrière en queue de cheval. […] Si l’on met un jeune pinson pris au nid sous la leçon d’un serin, d’un rossignol, etc., il se rendra propre le chant de ses maîtres ; mais on n’a point vu d’oiseaux de cette espèce qui eussent appris à siffler des airs de notre musique : ils ne savent pas s’éloigner de la nature jusqu’à ce point. […] Au poumon est attachée la trachée-artère, comme une espèce de flûte douce d’une fabrique particulière, qui, s’ouvrant plus ou moins, modifie l’air et diversifie les tons. […] La Néva coule il pleins bords au sein d’une cité magnifique : ses eaux limpides touchent le gazon des îles qu’elle embrasse, et dans toute l’étendue de la ville elle est contenue par deux quais de granit, alignés à perte de vue, espèce de magnificence répétée dans les trois canaux qui parcourent la capitale, et dont il n’est pas possible de trouver ailleurs le modèle ni l’imitation.

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