Nous n’en connaissons qu’une tout entière d’Horace, celle qu’il écrivit à Tibère, pour le prier de placer auprès de-lui Septimius, dans un voyage que ce jeune Prince allait faire en Orient, à la tête d’une armée. […] Des escadrons entiers passent à la nage, sans se déranger : il est vrai qu’il passe le premier. […] Elle contient de trop grandes leçons de vertu, pour que je doive craindre de la citer tout entière. […] Mon cher frère, je me figurerais en votre place, qu’en tout état et en tout temps, je dois être modeste ; et quoique les bien faits du Roi honorent ses plus grands sujets, je m’en tiendrais dans ce sens fort glorieux ; mais j’irais aussi jusqu’à considérer dans ce bienfait ma patrie entière, et je ferais en sorte que ma conduite fût l’expression de ma reconnaissance.

À Athènes, le pouvoir absolu et la direction entière des grands intérêts étaient entre les mains du peuple. […] Fort de cette pensée, il saccage, il possède des provinces entières : il impose des lois et trouve des alliés, parce que les hommes aiment à s’unir d’intérêt avec ceux qu’ils voient disposés à tenter de grands efforts, quand les circonstances l’exigeront ». […] Salluste nous les a conservés, et nous allons les mettre en entier sous les yeux de nos lecteurs. […] Mais ceux qui, revêtus d’un grand pouvoir, se trouvent élevés au-dessus des autres, ont l’univers entier pour témoin et pour juge. […] Comme s’il n’y avait en effet des pervers et des scélérats que dans Rome, et non dans l’Italie entière ; comme si leur audace n’aura pas plus d’avantage dans des lieux où elle trouvera moins d’obstacles à vaincre ?

. — Boileau employait une journée entière pour faire une dizaine de vers. […] Plaignez-vous donc aux dieux qui me l’ont demandée : Accusez et Calchas et le camp tout entier, Ulysse, Ménélas, et vous tout le premier. […] Nos meilleurs vers sont précisément ces vers-sentences qui suffisent, à eux seuls, isolément, à l’expression entière d’une pensée. […] Remarquons ici que le rejet se trouve, en quelque sorte, comme soutenu par les autres mots du dernier vers, avec lesquels il est étroitement lié par la construction de la phrase ; Ou plutôt, c’est le dernier vers tout entier qui constitue lui-même le rejet. […] Mais peut-être que, pour apprécier, selon toute sa valeur, la poésie de notre Lamartine, il n’est pas mauvais d’avoir dû apprendre par cœur le livre entier des Odes de J.