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243. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

Cet enfant, ce trésor qu’il faut qu’on me remette, Où sont-ils ?

244. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241

Quel plaisir d’élever un enfant qu’on voit croître1, Non plus comme un esclave élevé pour son maître, Mais pour voir avec lui renaître tant de rois !

245. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

La discipline des mœurs y était tristement défigurée, la sainteté de la loi tombée dans l’avilissement, le culte du Seigneur négligé, les sacrifices et les offrandes souillés ou par l’impiété des prêtres, ou par la superstition des fidèles ; les enfants d’Héli, ministres du sanctuaire, faisaient des fonctions même de leur ministère l’occasion de leurs désordres ; l’arche sainte ne rendait plus ses oracles à Silo ; mais, tombée en la puissance des Philistins, elle avait paru dans le temple de Dagon, et depuis errait indécemment dans les campagnes de la Judée. […] Cet homme, qui défendait les villes de Juda, qui domptait l’orgueil des enfants d’Ammon et d’Esaü, qui revenait chargé des dépouilles de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme, que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur d’airain où se brisèrent tant de fois toutes les forces de l’Asie, et qui, après avoir défait de nombreuses armées, déconcerté les plus fiers elles plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, réparer avec ses mains triomphantes les ruines du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant homme poussant enfin, avec un courage invincible, les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut le coup mortel, et demeura comme enseveli dans son triomphe.

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