Je sens vivement votre douleur. […] Oui, madame, vous pleurerez avec eux, vous élèverez leur enfance, cultiverez leur jeunesse ; vous leur parlerez de leur père, de votre douleur, de la perte qu’ils ont faite, de celle qu’a faite la République. […] Persuadez-vous qu’il est des hommes, en petit nombre, qui méritent d’être l’espoir de la douleur, parce qu’ils sentent avec chaleur les peines de l’âme. […] C’est avec un sentiment de douleur que j’apprends qu’un membre de l’Institut, célèbre par ses connaissances, mais tombé aujourd’hui en enfance, n’a pas la sagesse de se taire et cherche à faire parler de lui, tantôt par des annonces indignes de son ancienne réputation et du corps auquel il appartient, tantôt en professant hautement l’athéisme, principe destructeur de toute organisation sociale, qui ôte à l’homme toutes ses consolations et toutes ses espérances. […] La France, oubliant ses douleurs, Le rebénira, libre et fière.
Ma vue en s’égarant s’éteignit à la fin ; Et ne pouvant mourir de douleur, ni de faim. […] 2° Douleur La Douleur est le contraire de la joie, C’est une peine qui afflige l’âme. […] Théramène, gouverneur du jeune Hippolyte, exprime ainsi sa douleur de la mort du jeune prince : Excusez ma douleur. […] 3° Désespoir Désespoir est la porte de toute espérance ; c’est un, vif sentiment de douleur que nous éprouvons, lorsqu’un grand malheur est venu fondre sur nous. […] 13° Indignation L’Indignation est un sentiment de douleur, de colère, de mépris qu’excitent soit une injustice criante, soit une action honteuse et blâmable, soit un outrage qui fait révolter l’âme.
» Et là-dessus elle tombe sur son lit ; et tout ce que la plus vive douleur peut faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel, et par des plaintes tendres et pitoyables, elle a tout éprouvé. […] Votre politesse ne doit pas craindre, Monsieur, de renouveler ma douleur, en me parlant de la douloureuse perte que j’ai faite : c’est un objet que mon esprit ne perd pas de vue, et qu’il trouve si vivement gravé dans mon cœur, que rien ne peut ni l’augmenter, ni la diminuer. […] Comme elle allait à l’âme, cette invocation du pauvre matelot à la Mère des Douleurs ! […] Ce qui donne à ce chant de Chénier un caractère d’inspiration réelle, un accent attendrissant de vérité, c’est qu’il ne l’a pas écrit, comme font tant de poètes, dans le silence du cabinet, en inventant une douleur imaginaire. […] elle n’affiche pas cette fermeté souvent factice du disciple de Zénon, qui brave la douleur ; les larmes vont bien à son beau visage, qu’illumine toujours un rayon d’espoir.