Espoir en dieu Espère, enfant !
c’est surtout dans les eaux de l’abîme et dans les profondeurs des dieux que tu as gravé bien fortement les traits de ta toute-puissance ! […] Je n’aime pas trop Paies, le dieu des jardins ; cette application mythologique est froide et surannée ; de nos jours, l’Olympe païen est proscrit de la poésie ; mais au temps de Chénier on l’employait encore.
Un cratère est pour eux la cheminée d’une forge mystérieuse, et les molécules lumineuses de la voix lactée, une longue traînée de lait, échappée au sein de la nourrice d’un dieu. […] Ému, courroucé, impatient du dieu qu’il portait dans son sein, il avait une manière de jeter cette phrase, en secouant sa crinière, qui faisait dire à chacun : Silence !