Ils ont des tuniques qui leur couvrent les bras et descendent jusqu’aux talons, et portent des voiles transparents plutôt que des toges ; hommes pleins d’énergie et capables de supporter les plus longues veilles : voyez-les plutôt rester bravement à table jusqu’au retour de l’aurore. […] À son arrivée dans cette ville, comme si la chose eût été non seulement de droit, mais encore nécessaire, comme si le sénat et le peuple romain l’eussent ainsi décidé, il ordonna sur-le-champ de descendre la statue et de la transporter à Messine. […] Cependant les cris des sentinelles ont été entendus de toute la ville ; le bruit se répand que les dieux de la patrie sont attaqués, non par des ennemis ou par des pirates brusquement descendus pour surprendre les habitants, mais par une troupe de fugitifs armés dans la maison du préteur et servant dans sa cohorte. […] Vis-à-vis de la porte du temple, dans une vaste place, sont deux grandes et magnifiques statues, l’une de Cérès, l’autre de Triptolème : leur beauté les mit en danger d’être enlevées, mais leur grandeur, jointe à la difficulté de les descendre et de les emporter, les sauva de ce péril. […] C’est ce que disent officiellement les députés de la ville confédérée de Nétum, ceux d’Herbite, d’Amestratum, d’Enna, d’Agyre, de Tyndaris, de Locres ; enfin votre propre témoin, votre général, votre hôte, Cléomène, déclare qu’il était descendu à terre pour tirer des soldats de Pachynum, forteresse sur le promontoire, et les embarquer sur ces vaisseaux.
Quand on descend aux plaisanteries les plus hasardées, aux mots triviaux, aux lazzi burlesques, la pièce prend le nom de farce, de folie, de parade, etc.
Que si le peuple, lui-même, façonné par la servitude à la corruption, perd à son tour le sentiment du droit, il pourra bien descendre dans la tombe pour ne plus se relever, mais il n’emportera pas avec lui la conscience du genre humain.