Nous saisissons mal la liaison entre cette idée : « Ils ne craignent pas un public qui les craint et qui les respecte, et, à la honte du siècle, ils se flattent avec raison qu’on a pour leurs passions les mêmes égards que pour leurs personnes, » et celle-ci : « Ainsi,… ceux qui leur sont soumis se vengent de la servitude par la liberté des discours ; les grands se croient tout permis, et l’on ne pardonne rien aux grands. » Encore une fois, Massillon a parfaitement raison, il énonce une vérité, et une vérité bonne à dire ; mais assurément ses prémisses, au lieu d’amener cette conséquence, semblaient en promettre une toute contraire. […] — Mais, dites-vous, ce n’est là qu’une réponse ironique à l’écrivain froid et indolent qui se croirait poëte pour avoir rimé quelques vers faciles. […] On croirait presque que ce morceau a été fait à plusieurs reprises ; le poëte aurait d’abord écrit le commencement à part, mais n’ayant pas trouvé matière à toute une ode dans cette sentence pourtant si féconde, le génie ne s’acquiert qu’à force de travail, il l’aurait ensuite renouée à l’éloge de son protecteur. […] Non, Sire, les grands se croient tout permis, et on ne pardonne rien aux grands ; ils vivent comme s’ils n’avaient point de spectateurs, et cependant ils sont tout seuls comme le spectacle éternel du reste de la terre.
Mais n’allons pas croire que la France Carlovingienne ait été soumise à l’unité d’un vocabulaire régulier. […] Pourtant, il serait injuste de croire que cette révolution fut un accident subit et inattendu. […] Son tort fut de croire que l’imitation est l’imagination, et qu’une langue s’improvise du jour au lendemain. […] S’il faut en croire W.
En passant d’Athènes au forum romain, on se croirait transporté des exercices élégants de la palestre aux jeux violents du Cirque, tant le spectacle est différent. […] … » Je ne crois pas que dans nos annales judiciaires on trouve rien de semblable à ce magnifique mouvement. […] A voir ces élégants, si jolis, si aimables, si mignons, vous croyez peut-être que cela ne sait que chanter, danser, faire la cour aux dames : détrompez-vous, cela sait aussi manier le poignard et verser le poison. […] Je ferais volontiers ce travail avec vous, et je crois que nous y trouverions plaisir et profit.