Ce plat est pour Arlequin, disait Louis XIV, au couvert duquel le bouffon Dominique était admis. — Votre Majesté m’adresse-t-elle aussi les perdrix qui sont dessus ?
Tout ce que l’on peut exiger, c’est que le feu de l’imagination nous couvre quelquefois de traits de lumière semblables aux éclairs qui sillonnent les cieux. […] Pour tracer ces caractères on employa successivement le marbre, les métaux, puis des substances plus légères et plus faciles à transporter, les feuilles de certains arbres, des tablettes de bois couvertes de cire molle qu’on incisait avec un stylet de fer, la peau préparée des animaux, et enfin le papier, dont l’invention ne remonte qu’au quatorzième siècle. […] Il n’est pardonnable qu’à ceux qui sont entraînés par le flot d’une riche imagination, et est intolérable chez l’écrivain glacé qui cherche à couvrir la stérilité de son imagination par le luxe des paroles. […] Il se sert de la parole comme un homme modeste de son habit pour se couvrir : il tonne ; il foudroie ; c’est un torrent qui entraîne tout.
Vous vous êtes couvert de la lumière comme d’un manteau !