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144. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Toujours entraîné, tu approches du gouffre affreux : déjà tout commence à s’effacer, les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux moins claires : tout se ternit, tout s’efface.

145. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

Fille de faits évidents, elle est elle-même un fait manifeste aussi clair que le jour.

146. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Cette définition est claire ; elle est précise dans les rapports ; mais elle ne l’est point dans la différence. […] Fille de faits grands et évidents, elle est elle-même un fait manifeste aussi clair que le jour. […] Ce torrent est d’une couleur funèbre ; néanmoins quand il brûle les vignes ou les arbres, on en voit sortir une flamme claire et brillante ; mais la lave même est sombre, telle qu’on se représente un fleuve de l’enfer ; elle roule lentement un sable noir de jour et rouge de nuit. […] Déjà tout commence à s’effacer ; les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux moins claires, tout se ternit, tout s efface : l’ombre de la mort se présente ; on commence à sentir l’approche du gouffre fatal. […] Cette pensée vive cache une transition fort ingénieuse ; il est clair pour le lecteur qu’il y aura contraste entre le gracieux et l’imposant, et ce contraste ne tarde guère à se présenter.

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