L’arrêter était un coup bien hardi et pouvait être très salutaire s’il eût réussi ; mais aussi il pouvait avoir des suites dangereuses, comme nous verrons ; pourtant il fut heureusement exécuté par Comminges, le matin que l’on chanta le Te Deum à Notre-Dame de la victoire de Lens, durant que les compagnies des gardes étaient en haie dans les rues ; et il fut conduit en sûreté hors la ville, avec le président de Blancménil, pour être transféré à Sedan. […] Jamais à cela ; mais à danser, à jouer du luth, à chanter, à faire des vers, à courir la bague, etc., à se bâtir, à se faire roi, sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’être homme.
Car ils en interdisent l’abord aux profanes, qui ne peuvent attacher aucune idée à ces vocables dont les hellénistes tiennent seuls la clef2 En examinant de près les écrivains de cette époque, on pourra surprendre l’influence du grec dans certaines tournures ou expressions, entre autres dans l’emploi des substantifs formés soit avec des adjectifs, comme le clair, le chaud, l’efficace, le subit (pour clarté, chaleur efficacité, soudaineté), soit avec des infinitifs, comme l’imaginer, le vivre, le partir, le mourir, le dormir, le chanter, le vouloir, le taire, le médire et le philosopher.
Tu vois, dans l’air, ces hirondelles Filer et se perdre à tes yeux : À la mort, notre âme comme elles S’enfuit dans les hauteurs des cieux ; Elle va se mêler aux anges Qui la traitent comme une sœur, Et chante avec eux les louanges Du bon Dieu, notre créateur.