Le chant des cigales a quelque chose de vif et qui sent l’été. […] Au quatrième chant de l’Illiade, quand le sage Nestor, le plus expérimenté des Grecs, range ses troupes : Au premier rang il place les cavaliers avec leurs chevaux et les chars de guerre ; à l’arrière-garde ses fantassins nombreux et vaillants, l’élite de son armée ; ses moins bons soldats, c’est au milieu qu’il les entasse. […] C’est commettre cette erreur que de dire comme les enfants : puisque le chant, la, danse et les voyages sont des plaisirs, les bohémiens, chanteurs et, danseurs ambulants sont les plus heureux des hommes ; ou bien de ne pas croire à l’efficacité de la médecine sous prétexte qu’il y a des médecins ignares et charlatans.
Qu’il étudie la Milonienne de Cicéron, le discours pour la couronne de Démosthène, les oraisons funèbres de Bossuet, telles que celles du prince de Condé ; l’oraison funèbre de Turenne, par Fléchier ; le IXe Chant de la Henriade, etc. […] Votre envoyé paraît, s’écrie… un peuple immense Proclamant avec lui votre auguste clémence, Auprès de l’échafaud soudain s’est élancé… Mais il n’était plus temps… les chants avaient cessé.
La Henriade, Chant III.