Thiers, et la suivante sur les avantages de la religion : La religion renferme quelque chose de mystérieux et de relevé dans ses dogmes, de sévère dans ses préceptes, d’austère dans ses conseils, de magnifique dans ses promesses, de terrible dans ses menaces, qui est singulièrement propre à former des habitudes graves, des sentiments élevés et de forts caractères.
Évidemment, nous reconnaissons ce caractère dans celle qui élimine l’inutile ; car, s’il convient d’être entendu de tous, des simples, des ignorants, et non pas seulement des lettrés, ou des doctes, mieux vaut réduire le son à ses éléments les plus naturels. […] Car l’initiative personnelle avait le champ plus libre en un temps si favorable à l’indépendance des talents et à l’originalité des caractères.
Le seul moyen, croyez-moi, d’acquérir de la distinction, des honneurs et de la gloire, c’est d’être estimé et chéri des gens de bien, des hommes sages, des caractères solides ; c’est de connaître le vrai système de notre gouvernement, etc. » 88.