L’usage a préféré par conséquent à par conséquence, et en conséquence à en conséquent ; façons de faire à manières de faire, et manières d’agir à façons d’agir… dans les verbes, travailler à ouvrer, être accoutumé à souloir convenir à duire, faire du bruit à bruire, injurier à vilainer, piquer à poindre, faire ressouvenir à ramentevoir… et dans les noms, pensées à peu ers, un si beau mot, et dont le vers se trouvait si bien ; grandes actions à prouesses, louanges à loz, méchanceté à mauvaistié, porte à huis, navire à nef, armée à ost, monastère à monstier, prairies à prées… tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale beauté et rendre une langue plus abondante. […] On croit voir cette armée, on croit entendre le bruit des armes et des chariots : tout est dépeint d’une manière vive qui saisit l’imagination.
L’airain sacré tremble et s’agite… D’où vient ce bruit lugubre ?
Un bruit ne se répand guère sans qu’il ait quelque fondement.