Ainsi, il y a une faute dans ce vers de Racine : Ce Héros expiré N’a laissé, dans mes bras, qu’un corps défiguré.
Fondons la liberté sur les lois et une sage constitution, et bientôt vous verrez les trônes s’écrouler, les sceptres se briser, et les peuples, étendant les bras vers vous, proclamer par des cris de joie la fraternité universelle. » Mais les principes exagérés de ces orateurs paraissaient trop modérés à l’anarchie qui avait déjà succédé à la révolution, il lui fallait du sang.
Un jour, dans nos vergers, tu vins, petite encore ; Je te vis ; tu cueillais, au lever de l’aurore, Des fruits mûrs et blanchis par de légers frimas ; Ta mère était présente, et je guidais vos pas ; Dix ans bientôt passés composaient tout mon âge ; Mes bras du jeune arbuste atteignaient le feuillage : Je te vis, je péris, une funeste erreur Emporta loin de moi mon esprit et mon cœur. […] L’Odyssée, depuis le moment où le poète nous montre Ulysse oubliant Pénélope et sa patrie dans les bras de Calypso, ne comprend que cinquante-huit jours ; et l’on sait que l’Énéide, depuis le naufrage d’Énée sur la côte d’Afrique, renferme au plus une année et quelques mois. […] Ce jeune enfant, effrayé à la vue du casque et du panache de son père, se précipite dans le sein de sa nourrice ; Hector pose son casque, prend son fils dans ses bras, le recommande aux dieux, et le rend à Andromaque qui le reçoit avec un sourire mêlé de larmes, δακρυόεν γελάσασα, suivant l’heureuse expression du poète : toutes les circonstances de cet admirable tableau sont aussi touchantes et aussi naturelles qu’il est possible de l’imaginer.