« Il se roule dans les bras de la mort, un sang virginal inonde ses beaux membres, sa tête défaillante se penche sur ses épaules.
Ils ont fait une longue énumération de tout ce que la guerre entraîne de calamités : ils nous ont peint les jeunes filles, les jeunes garçons indignement enlevés ; les enfants arrachés des bras de leurs pères ; les mères de famille en proie à la brutalité d’un vainqueur forcené ; les temples des dieux, les maisons des particuliers abandonnés au pillage et aux flammes : partout enfin le carnage, la mort et le désespoir.
Le colosse se meut, lève le bras, et, avant même qu’il n’ait frappé, nul ne doute un instant que la victoire puisse être indécise.