L’éducation fortifia ces sentiments de la nature : on lui apprit à connaître un Dieu, à l’aimer, à le craindre ; on lui montra la vertu dans les règles ; on la lui rendit aimable par des exemples ; et quoiqu’il trouvât en lui des penchants opposés au devoir, lorsqu’il lui arrivait de s’y laisser emporter, son cœur prenait en secret le parti de sa vertu contre sa propre faiblesse.
que de conditions pour arriver à goûter de nouveau ce qu’on a senti une fois !
Enfin, songeant aux résultats souvent prodigieux de toutes ces combinaisons, il arrive à cette conclusion incroyable : la beauté du style ne consiste ni dans l’heureux choix des expressions, ni dans la savante construction des phrases, mais dans l’harmonie à laquelle le poëte et l’orateur doivent tout sacrifier.