Phèdre toujours en proie à son criminel amour, se flatte encore de séduire Hippolyte par l’offre de l’empire d’Athènes qu’elle croit appartenir à son fils, et qu’elle veut lui céder, lorsqu’on annonce l’arrivée de Thésée. […] Les vices appartiennent à la comédie ; mais ce n’est qu’autant qu’ils sont ridicules. […] Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est pas d’un bel esprit, Que c’est être savant que trouver à redire, Qu’il n’appartient qu’aux sots d’admirer et de rire, Et qu’en n’approuvant rien des ouvrages du temps, Il se met au dessus de tous les autres gens. […] Ainsi vous rejeterez les hyperboles, les comparaisons directes, les apostrophes aux êtres insensibles, et toutes ces expressions figurées qui n’appartiennent qu’au nourrisson des Muses, lorsqu’il se montre sans prendre aucun soin de se cacher.
Enfin, dans le Nouveau Testament, on lit encore quelques cantiques, mais qui appartiennent à un autre ordre d’idées.
Exorde de l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre 3 Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons.