Du milieu de cette assemblée auguste, une voix publique, formée par l’amour et par la douleur, s’élève contre moi et me reproche des louanges trop au-dessous de mon sujet, tandis que je parais craindre d’en donner d’excessives. […] Voulant peindre le recueillement et le bonheur que l’âme pieuse goûte dans le temple du Seigneur, Lamartine emploie les comparaisons suivantes : Comme la vague orageuse S’apaise en touchant le bord ; Comme la nef voyageuse S’abrite à l’ombre du port ; Comme l’errante hirondelle Fuit sous l’aile maternelle L’œil dévorant du vautour ; A tes pieds quand elle arrive, L’âme errante et fugitive Se recueille en ton amour. […] Et puisse-t-il, l’amour et l’orgueil de sa mère, Faire dire au Troyens consolés de son père : « Hector, tant qu’il vécut, des Troyens fut l’appui.
Élève-toi jusqu’à lui ; médite ce grand être ; va puiser dans son sein l’amour de l’ordre et du bien général ; que l’harmonie de l’univers t’apprenne quelle doit être l’harmonie de ton empire.
On répond à cela qu’au moment où ces Auteurs ont écrit, ils ont dû nécessairement être remplis de l’amour de ces vertus : et comment auraient-ils pu nous les peindre si dignes d’être aimées ?