Ce n’est pas eux qu’on aime, c’est soi-même. […] Ne vous laissez point obséder par des esprits flatteurs et insinuants ; faites sentir que vous n’aimez ni les louanges, ni les bassesses. […] Il faut que les bons vous aiment, que les méchants vous craignent, et que tous vous estiment. […] Il aimait avec tendresse et confiance tous ceux qu’il devait aimer ; mais il était ferme pour corriger ceux qu’il aimait le plus, quand ils avaient tort. […] C’est nous qui mourons : ce que nous aimons vit, et ne mourra plus.
Mille amants l’ont aimée ; ils l’ont aimée en vain. […] Il s’est vu dans ses disgrâces méconnu de ceux qu’il aimait. […] Quand nous étions enfants, on nous aimait plus que nous n’aimions, et, devenus vieux, nous aimons à notre tour plus que nous ne sommes aimés. […] … j’aimais ! […] je t’aime !
Adieu, je vous aimerai toute ma vie. […] Attendez-moi, aimez-moi, recevez-moi, consolez-moi, et ne me grondez pas. […] Mais il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société, dont tant d’hommes méchants corrompent les douceurs ; comme il faut aimer sa patrie, quelques injustices que l’on y essuie. […] Si je vous aimais moins, je vous plaisanterais sur votre paresse ; mais je vous aime, et je vous gronde beaucoup. […] Il a aimé la gloire, mais n’a point dédaigné la fortune.