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165. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

Si ces impressions sont agréables, la volonté approuve l’objet qui les occasionne ; si elle est désagréable, elle le désapprouve. […] Les hommes n’écoutent volontiers que ce qui les amuse et les intéresse ; il ne suffit pas que ce que l’on dit mérite l’attention ; il faut encore l’exprimer d’une manière agréable.

166. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

Il a l’abondance et la causticité de l’avocat ; il a la fougue du tribun ; il a la raison calme et froide de l’homme politique ; il a tout, excepté un organe agréable. […] Ce sont de belles cloches dont le son est clair, plein, doux et agréable, mais, après tout, ce sont des cloches qui ne signifient rien, qui n’ont point de variété, ni par conséquent d’harmonie et d’éloquence23. » Que de cloches au barreau, à la tribune et dans la chaire !

167. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

Son discours, bien loin de couler avec cette douceur agréable, avec cette égalité tempérée que nous admirons dans les orateurs, paraît inégal et sans suite à ceux qui ne l’ont pas assez pénétré ; et les délicats de la terre, qui ont, disent-ils, les oreilles fines, sont offensés de la dureté de son style irrégulier.

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