On ne peut pas dire que le style de Térence, de Phèdre, de Salluste, de César, de Cicéron, de Tite-Live, de Virgile, d’Horace, soit le même. […] Quand ils furent un peu revenus de leur étourdissement, cet homme, portant la main sur le front, dit au géomètre : « Je suis bien aise que vous m’ayez heurté, car j’ai une grande nouvelle à vous apprendre : je viens de donner mon Horace au public. — Comment ! […] Avouez que ni Cicéron, ni Varron, ni Lucrèce, ni Virgile, ni Horace, n’eurent la moindre part aux proscriptions.
Corneille nous en donne d’admirables modèles : voyez Horace, le Cid, Polyeucte.
Au contraire, on est entraîné pas la rapidité de ce vers, traduit d’Horace : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.