/ 262
242. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -

N’en déplaise à ces amis du paradoxe qui déplorent les conséquences de cette invasion grecque et latine, nous ne regretterons pas que le xvie  siècle tout entier ait été transporté d’une admiration presque superstitieuse en face des modèles qui révélèrent enfin, avec l’idéal trop ignoré jusqu’alors, les secrets perdus de la haute poésie et de la véritable éloquence.

243. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446

Il trouva de génie l’éloquence militaire, la harangue brève, grave, familière, monumentale, et ces mots faits pour électriser la valeur française.

244. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

C’est la vraie éloquence qui convient à la tragédie. […] L’enfance, la vieillesse, l’infirmité dans l’indigence, la ruine d’une famille honnête, la faim, le désespoir, sont des situations très touchantes ; une grêle, une inondation, un incendie, une femme et ses enfants prêts à périr ou dans les eaux ou dans les flammes, sont des tableaux très pathétiques ; les hôpitaux, les prisons et la grève sont des théâtres de terreur et de compassion si éloquents par eux-mêmes, qu’ils dispensent l’auteur qui les met sous nos yeux d’employer une autre éloquence.

/ 262