Le poète qui préconise la vertu et qui attaque en général les mauvaises mœurs, mérite sans doute les plus grands éloges.
Il leur a donné les mœurs de leur époque et de leur pays, et ne mérite par conséquent que des éloges.
Éloge d’Athènes13 Étranger, tu vois donc les champs hospitaliers, De Colone, riche en coursiers, Le plus beau séjour de l’Attique ; Où, dans les vallons verdoyants, Le rossignol anime de ses chants Le lierre à l’ombre pacifique, Et les bois abrités des vents, Dont l’impénétrable feuillage Voit mûrir les fruits triomphants Et du soleil et de l’orage !