Il est tour-à-tour sublime c’est-à-dire grand, élevé, orné, profond ou intéressant. […] Enfin la pensée qui termine a une élévation incontestable ; La Harpe, en rapprochant l’antiquité et la postérité, en fait un double piédestal pour monument qu’a élevé le génie de Buffon. […] Pédanterie, orgueil, impolitesse, indiscrétion, impertinence, impiété, ignorance, mensonge, improbité, suffisance, affectation, sottise, cœur dénaturé, le fat réunit en sa personne les vices de cent jeunes gens mal élevés. […] ils ne se sont élevés si faut que pour tomber avec plus de force ; ce sont des victimes qu’on engraisse et qu’on couronne pour le sacrifice. […] Si elle rencontre un mur élevé, un édifice quelconque qui s’oppose à son passage, elle s’arrête, elle amoncelle devant l’obstacle ses torrents noirs et bitumineux, et l’ensevelit enfin sous ses vagues brûlantes.
Aussitôt une foule d’hommes armés fondent sur lui d’un lieu élevé, arrêtent la litière, en tuent le conducteur.
L’énallage se rencontre en français dans certaines locutions familières : Si tu parles, tu es mort ; et dans un ton plus élevé, quand pour donner à la phrase du mouvement et de la vivacité, on substitue : 1° Le présent au passé : « Turenne meurt, tout se confond, la fortune chancelle, la victoire se lasse… etc. ; » 2° Le présent au futur ; dans Boileau : … Dès que nous l’aurons prise, Il ne faut qu’un bon vent et Carthage est conquise ; 3° Le passé au présent ou au futur ; dans Racine : Bientôt ton juste arrêt te sera prononcé ; Tremble !