En lisant les œuvres de Pradon, nous avons rencontré cette invocation à Corneille : elle n’est pas indigne de mémoire Esprit du grand Corneille, anime nostre veine, Toy qui fus toujours seul le maistre de la scène, Dont le sçavoir profond et les nobles écrits Touchant toujours les cœurs, enlèvent les esprits ; Tous ces traits immortels, en te faisant revivre. […] Lisez cette lettre de madame de Staël à un de ses fils, et rapprochez la fiction de la réalité : « Je crois de mon devoir de vous écrire, Albert, bien qu’un sentiment de fierté m’empêchât de le faire avec tout autre qu’avec mon fils.
Qu’il soit sur ce modèle en vos écrits tracé : Qu’Agamemnon soit fier, superbe, intéressé ; Que pour ses dieux Énée ait un respect austère.
Elles rappellent les écrits polémiques de Bossuet : c’est le plus grand éloge que l’on en puisse faire, et elles le méritent.