Il est commun dans cav[ATTcaractere], et quelquefois bref dans vide, vale. […] O final précédé d’une longue n’est devenu commun qu’à une époque postérieure. […] Il faut excepter nĕc, donĕc, făc, où la finale est brève, et hἵc (pronom), où elle est commune. […] Pro est commun dans pr[ATTcaractere]curo, pr[ATTcaractere]pino, pr[ATTcaractere]pago (verbe) et Pr[ATTcaractere]serpina. […] O final est bref dans egŏ et long dans εγώ ; il est commun dans les verbes latins, bien que, dans le grec, il y ait un oméga, comme tremŏ, de τρεµω ; ed[ATTcaractere], de έδω, etc.
. — Il y a deux sortes de noms, le nom commun et le nom propre. Le nom commun est celui qui convient à plusieurs personnes ou à plusieurs choses semblables : homme, cheval, maison, sont des noms communs ; car le mot homme convient à Pierre, à Paul, etc. […] Le non commun convient à toutes les personnes, à toutes les choses semblables ou de la même espèce.
D’autres vers ont dix pieds : on les appelle communs ; et ils ont la césure après le quatrième. […] Vers masculin commun, ou de dix pieds. […] Vers féminin commun, ou de dix pieds. […] Rappelons ici, au risque de nous répéter, ce que nous avons dit de l’imitation de la belle nature, principe commun de tous les beaux-arts. […] Il y a d’autres mots qui sont si communs, qu’ils paraissent devoir être entièrement bannis de la poésie.
Elles sont simples, communes et souvent triviales. […] Rien de plus vrai, de plus juste, mais en même temps de plus simple et de plus commun que cette pensée, la mort n’épargne personne. […] Une autre pensée vraie, mais commune, et tout à fait dénuée d’agréments, est celle-ci : le chagrin ne dure pas toujours. […] Les synonymes, qui se ressemblent par une idée commune, sont néanmoins distingués l’un de l’autre par quelque idée accessoire et particulière à chacun. […] Ils l’emploient pour étendre, orner, ennoblir une idée simple et souvent commune.
Depuis qu’il ne sert plus la défense commune, Le sceptre n’a servi qu’à sa propre fortune ; Affranchi du péril de nos rivaux anciens, Il s’essaye à présent contre les citoyens. […] Je dis qu’il faut régler, par un commun accord, La révolution dont nous tenons le sort. […] Le nouveau droit commun confond toutes les classes ; Je ne distingue plus ni familles ni races ; Le peuple est tout le monde, et les nobles anciens, Tombés nobles, se sont relevés citoyens. […] Le cabinet de travail de Marat. — Point de meubles ; les murailles humides sont tapissées d’un vieux papier jaune déchiré, sur lequel sont collés çà et là des affiches, des proclamations, des journaux, des arrêtés de la Commune. […] Commune.
C’est que Buffon, sans avoir jamais écrit un vers, fut, dans son immense ouvrage, un poëte sublime et varié ; c’est qu’Horace, en se laissant emporter au vol de Pindare, fut en même temps le génie le plus sensé de l’antiquité ; c’est qu’enfin tous deux se rencontraient ici sur leur terrain commun, la vérité et la raison. […] De même que l’on entend aujourd’hui par les mots, unité humanitaire, unité sociale, la loi commune qui régit les individualités renfermées sous les noms collectifs, humanité, société, et l’objet où elles tendent toutes par des chemins divers, ainsi, dans un livre, l’unité de dessein indique la pensée commune qui régit, l’idée finale où tendent, sous des formes et par des voies différentes, toutes les pensées particulières. […] Et observez que cette fusion savante n’ôte à aucune des trois grandes divisions de l’ouvrage son caractère propre et spécial ; elles n’ont de commun, outre l’éclat et la majesté d’une expression qui répond toujours à l’élévation de la pensée, que cette précieuse unité de dessein. […] 2° La licence du commun des hommes est retenue par la crainte des diseours publies. […] La crainte du public est un autre frein pour la licence du commun des hommes.
Parmi les pensées, les unes sont simples, naturelles, naïves, fines, délicates, tendres, agréables, gracieuses, enjouées, vives brillantes, fortes, frappantes, hardies, neuves, énergiques, grandes, magnifiques, nobles et sublimes ; — d’autres sont basses, communes ou triviales, fausses, gigantesques, etc. […] Chacun se dit ami ; mais fou qui s’y repose: Rien n’est plus commun que ce nom, Rien n’est plus rare que la chose. […] Rien n’est plus simple que les pensées suivantes ; mais l’expression les relève, leur donne quelque élégance, et les empêche de paraître communes. […] Le commun caractère est de n’en point avoir : Le matin incrédule, on est dévot le soir : Tel s’élève et s’abaisse au gré de l’atmosphère. […] Le monstre qui sort du sein de la tuer fait entendre de longs beuglements Pradon, et cette expression nous paraît trop commune ; ce que Racine a remplacé heureusement par celle-ci, qui est beaucoup plus noble : Ses longs mugissements font trembler le rivage.
Le plus souvent elle vient de ce qu’on emploie des termes pompeux et recherchés pour dire des choses simples et communes. […] 4° Par une expression plus noble rapprochée du terme bas ou commun, ou par une allusion piquante : Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? […] C’est la bassesse, qui consiste à présenter des pensées abjectes ou puériles, des images dégoûtantes, ou à se servir de termes communs ou ignobles, d’expressions vulgaires, triviales ou injurieuses. […] Le style simple s’emploie généralement dans les ouvrages didactiques, les récits de faits ordinaires, les entretiens familiers, les lettres, la fable, les dialogues, l’histoire, l’églogue, les rapports, les dissertations, en un mot, dans tous les sujets où l’on parle sérieusement de choses simples et communes. […] Cette trivialité, qui vient souvent de ce qu’on veut paraître naturel, est un défaut très commun parmi les romantiques.
Oui, dans ce moment occupez-vous selon vos emplois : il suffit que vous offriez à Dieu, ou que vous fassiez, avec une intention générale de le glorifier, les choses les plus communes que vous êtes engagés à faire. […] « L’impie apporta en naissant les principes de religion naturelle communs à tous les hommes : il trouva écrite dans son cœur une loi qui défendait la violence, l’injustice, la perfidie, et tout ce qu’on ne peut pas souffrir soi-même. […] Ce n’est pas un préjugé de l’éducation ; car les mœurs, les usages, le culte, qui d’ordinaire sont la suite des préjugés, ne sont pas les mêmes parmi tous les peuples : le sentiment de l’immortalité leur est commun à tous. […] » Ô vous, qui croyez être un amas de boue, sortez donc du monde, où vous vous trouvez seul de votre avis ; allez donc chercher dans une autre terre des hommes d’une autre espèce, et semblables à la bête ; ou plutôt, ayez horreur de vous-même, de vous trouver comme seul dans l’univers, de vous révolter contre toute la nature, de désavouer votre propre cœur ; et reconnaissez, dans un sentiment commun à tous les hommes, l’impression commune de l’auteur qui les a tous formés ».
., et quand il avait appris à rapprocher un sujet de tous les articles de cette nomenclature, à appliquer toutes les faces d’une idée à ce type commun, à bien voir ce que chacun de ces universaux pourrait fournir, il croyait, et avec raison, ce me semble, avoir facilité l’invention. […] Mais si l’infinie variété des idées, selon les modifications des sujets, des temps, des lieux, des personnes, s’oppose à ce qu’on puisse les discipliner et les classer rigoureusement, si même il serait à regretter qu’on parvînt jamais à les enregistrer, comme on fait des mots dans un lexique, elles ont cependant un certain nombre de caractères communs qui, présents à la mémoire et saisis à propos, contribuent assurément à leur développement rationnel : par exemple, elles ont toutes un sens, donc on peut les définir ; elles ont toutes une expression, donc on peut en discuter le signe : presque toutes en renferment plusieurs autres, donc on peut les analyser ; et ainsi de suite. […] Dans l’exemple cité, vous comprenez quel parti vous pourrez tirer du mot république (res publica) ; « c’est la chose publique, le bien de tous, l’intérêt commun… Ce n’est pas sans motif que les anciens, si prudents et si ingénieux, ont voulu que ce nom servît à désigner une forme particulière de gouvernement, exclusivement à toute autre… c’était donc la seule où se rencontrât le bien commun, la chose de tous, etc… » Il en est de même des mots humanités au second chapitre de ce livre, philosophie, amour-propre, religion, etc. […] « Religion, disaient-ils, vient de religare, lier de nouveau ; vouloir unir, relier, par une sympathie commune, les hommes divisés par l’égoïsme et l’antagonisme, c’est donc prêcher une nouvelle religion. » On sent très-bien que le développement par l’étymologie est souvent insuffisant.
On voit que cette division est commune à la Rhétorique et à tous les arts. […] Lieux communs. […] Lieux communs intrinsèques. […] Cette division est commune à tous les arts, et elle est éternelle. […] Plusieurs sont passés dans la langue commune, comme ironie, apostrophe, métaphore, hyperbole.
Le début, quel qu’il soit, ne doit être : Ni trop brillant et trop étudié ; Ni vulgaire, c’est-à-dire pouvant appartenir à plusieurs sujets ; Ni commun, c’est-à-dire pouvant être également employé par l’adversaire ; Ni étranger au sujet, ou même disparate dans ses rapports avec le sujet. […] Le style figuré est dans la nature de l’homme, car il prend sa source dans des qualités et des besoins communs à tous, penchant à l’imitation, association d’idées, imagination, passion, etc. […] Après avoir distingué parmi les tropes, ceux d’usage ou de la langue qui entrent dans les habitudes communes du discours, et ceux d’invention ou de l’écrivain, qui appartiennent plus spécialement à celui qui les emploie, on peut rattacher à la métaphore : La métonymie, espèce de métaphore dans laquelle les expressions substituées au mot propre supposent une correspondance préalable entre les objets comparés, la cause pour l’effet, l’effet pour la cause, le contenant pour le contenu, le signe pour la chose signifiée, etc. […] L’antonomase, sorte de synecdoque, qui substitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou bien un nom propre ou commun à un autre moins expressif ; La métalepse qui emploie l’antécédent, le conséquent, une accessoire quelconque de l’idée pour l’idée elle-même ; La catachrèse, qui, prenant un mot dans un sens extensif, abusif, l’applique à une idée qui, elle-même, n’a point ou n’a plus de signe propre et exclusif dans la langue ; L’hyperbole, qui compare, comme la métaphore, une idée à des idées semblables, mais d’une manière exagérée, en allant au delà de la vérité, pour la faire mieux saisir ; La litote qui, dans la même intention, reste au contraire en deçà de la vérité ; L’euphémisme et l’antiphrase que l’on rapproche de la litote, le premier se contentant d’adoucir l’idée par l’expression, l’autre disant précisément le contraire de ce qu’elle veut dire.
Or, le sujet est grand, noble et sublime, ou il est commun, gracieux et familier. […] L’unité du sujet est plus sensible, lorsque les incidents se rapportent à un personnage principal, comme à un centre commun. […] Mais il faut que ses faiblesses soient éclipsées par de grandes vertus, qu’il triomphe de la passion, qu’une âme élevée et peu commune soit le principe de ses défauts. […] Mais ces deux poèmes ont cela de commun qu’ils n’en souffrent point d’inutiles. […] Le poème héroï-comique est le récit comique d’une action simple, commune et presque toujours risible.
Ils travaillaient avec une sollicitude commune pour l’intérêt commun ; ils n’avaient de différends que ceux qu’une douce et tendre amitié faisait naître ; et, dans l’endroit du pays le plus écarté, séparés de leurs compatriotes indignes de leur présence, ils menaient une vie heureuse et tranquille : la terre semblait produire d’elle-même, cultivée par ces vertueuses mains. […] Ils leur faisaient surtout sentir que l’intérêt des particuliers se trouve toujours dans l’intérêt commun ; que vouloir s’en séparer, c’est vouloir se perdre ; que la vertu n’est point une chose qui doive nous coûter ; qu’il ne faut point la regarder comme un exercice pénible, et que la justice pour autrui est une charité pour nous. […] La place de celui qui expirait était d’abord prise par un autre, qui, outre la cause commune, avait encore une mort particulière à venger.
. — Lieux communs intérieurs et extérieurs. […] Mais ces éloges, purement humains, n’avaient à peu près de commun que le nom avec notre oraison funèbre. […] Il ne souffre rien de commun, rien de médiocre. […] Batteux, Lieux communs de l’oraison. […] Rhét, Lieux communs extérieurs.
Si l’on admet entre elles une division fictive, ce n’est que pour venir en aide à notre faiblesse, et nous faire mieux saisir les qualités et les défauts qui affectent plus spécialement chacune d’elles, quand l’une ou l’autre n’atteint pas le but commun. […] Ou comprend aisément que l’on ne peut s’élever à des vues très-générales dans un sujet commun et léger, et en même temps que là où l’on s’élève aux vues générales, on ne peut garder un ton simple et vulgaire. […] Il dira que le qu’il mourût est sublime, mais n’appartient pas plus au ton sublime qu’au ton simple, car cet admirable eri de dévouement à l’honneur et à la patrie n’a rien de commun avec la généralisation des idées ; qu’au contraire, il y a à la fois sublime et ton sublime dans les vers de Joad : Celui qui met un frein à la fureur des flots… etc. […] L’expression, le style fait toute la différence… Le style rend singulières les choses les plus communes, fortifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples.
Enfin, le vers de quatre pieds s’appelle souvent petit vers ; celui de cinq pieds, vers commun ; et celui de six pieds, grand vers ou vers alexandrin. […] Les rimes pauvres sont celles qui n’ont absolument de commun que le son consonant, comme voilà et creva, arrêt et plaît, jardin et chemin. […] Il faut que celles-ci soient toujours nobles, riches, douces, gracieuses, agréables, selon la diversité des sujets, et qu’elles n’aient jamais rien de commun ni de trivial.
A cette condition cependant, on pourra peindre les traits qui lui seraient communs avec d’autres objets. […] Il y a, en effet, des circonstances communes, des couleurs usées, qui ont besoin d’être rajeunies pour ne pas déparer une description. […] Il faut rejeter tout ce qui ne fait pas corps avec le sujet, tout ce qui est commun, usé, et tout ce qui n’est pas de nature à faire une heureuse impression. […] Quelles remarques avez-vous à faire sur la convenance du style, les circonstances communes et les expressions basses ? […] De plus l’écrivain s’efforcera, à l’exemple de La Fontaine, de Bossuet, de Mme de Sévigné, de relever et de rendre intéressantes par la diction les petites circonstances et les choses communes.
Les pensées simples et naturelles ne doivent être ni communes ni affectées. Les pensées trop communes et trop vulgaires n’offrent pas assez d’intérêt. […] Un autre défaut voisin de la naïveté consiste dans les pensées basses et triviales qui sont le résultat d’instincts grossiers ou d’habitudes communes et sans dignité. […] Parmi ces images, il en est d’abandonnées au peuple ; d’autres sont réservées au langage héroïque ; il en est de communes à tous les styles et à tous les tons. […] Les images doivent être nobles, c’est-à-dire avoir une élévation peu commune unie à l’énergie et à la hardiesse, et ne rien offrir de commun ou de bas.
Oui, ce don suffit aux enfants ; il suffit même au commun des hommes, dans les débats de la société. […] La nature, qui seule est bonne, est toute familière et commune. […] Je voudrais les nommer basses, communes, familières : ces noms-là leur conviennent mieux ; je hais ces mots d’enflure. […] Et moi je comprends bien ce qui vous rend si incrédule : c’est que vous jugez de ceci par une expérience commune. […] Le style rend singulières les choses les plus communes, fortifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples.
Les œuvres littéraires se partagent en divers genres, mais il est des principes communs à tous. […] Ce défaut est commun de nos jours. […] Quoi de plus puéril en effet que des pensées communes et vulgaires tournées avec une froide recherche ? […] L’antonomase (ἀντὶ, pour, ὄνομα, nom) consiste à employer un nom propre pour un nom commun, ou un nom commun pour un nom propre. […] L’action dramatique peut être illustre, héroïque, sérieuse, ou bien commune, bourgeoise et enjouée.
Car, toute cause, quoique d’un intérêt privé, se réfère au genre et au principe commun des choses. […] Tout doit y être plein de force et de dignité ; il ne souffre rien de commun, rien de médiocre. […] Ainsi le syllogisme est la comparaison de deux idées, par le moyen d’une troisième qui sert de mesure commune. […] Nous réunissons ces deux sortes de moyens oratoires sous un même titre, parce qu’ils ont un principe, des élémens et un objet communs. […] Enfin, l’objet commun est d’achever l’œuvre de la conviction, et souvent d’y suppléer par l’entraînement de la persuasion.
Les syllabes qui entrent dans la composition des vers sont longues, ou brèves, ou communes 23. […] Les syllabes communes sont longues ou brèves à volonté ; elles se marquent ainsi : illĭus.
Il y a plus, ajoute-t-il, bien loin que les figures soient des manières de parler éloignées du langage ordinaire, il n’y a rien de si naturel, de si commun dans le discours des hommes. […] À mesure que les langues se sont perfectionnées, les esprits observateurs ont remarqué quel avantage on pouvait tirer du langage figuré, si commun dans les premiers temps. […] L’usage et l’effet le plus commun des tropes est 1º de réveiller une idée principale par le moyen de quelque idée accessoire. […] Tous les hommes meurent également : voilà une idée bien commune. […] Mais c’est précisément parce que la métaphore est commune par elle-même, qu’il faut savoir la choisir et la placer avec goût.
J’aime encore mieux les gens communs que les gens monotones. […] Allez, grands hommes, ce pauvre chrétien a quelque chose que Zénon ne vous a point enseigné : il a la foi, et, tandis que vous désespérez de l’avenir de la vertu, tandis que vous vous passez votre sagesse de mains en mains comme une coupe où ne boiront que quelques initiés, cet homme parle de sa croyance comme de la nourriture commune de tous les hommes. […] Ils inspirent de la confiance pour celui qui s’en sert ; car on reconnaît à un tel emploi de la langue commune un homme qui sait la vie et les choses et qui s’en tient rapproché. — Ces mots font le style franc. »
C’est un défaut commun aux jeunes gens qui veulent donner trop de développements à leurs pensées. […] Ex.: « Les savants, qui sont plus instruits que le commun des hommes, devraient aussi les surpasser en sagesse. » Phrase principale: Les savants devraient surpasser en sagesse le commun des hommes. Phrase incidente explicative : qui sont plus instruits que le commun des hommes. […] 2° Ou bien elle fait un nom propre d’un nom commun. […] S’il réussit quelquefois, on peut toujours dire qu’en général il n’offrira que ténèbres et phébus pour le commun des lecteurs.
Il ne négligera pas même ces doctrines abstraites que le commun des hommes ne méprise que parce qu’il les ignore. […] Lieux des Arguments, ou Lieux communs. […] L’ignorance, jointe à la vanité, rend cette façon de mal raisonner très commune. […] L’antonomase est une espèce de synecdoque par laquelle on met un nom commun pour un nom propre, ou bien un nom propre pour un nom commun. […] La répétition est une des plus communes et des plus énergiques.
5° Antonomase L’Antonomase emploie un nom propre à la place d’un nom commun, et un nom commun à la place d’un nom propre. […] Périphrase La Périphrase ou circonlocution sert à relever une idée commune, à éviter la répétition des mêmes termes, à orner le discours. […] Mais aussi ne : vous piquez pas de vouloir ajouter une grandeur vaine à ce qui est imposant par soi-même : si vous voulez exprimer que le roi vient, n’imitez pas ce poète qui, trouvant ces mots trop communs, dit : Ce grand roi roule ici ses pas majestueux ! […] Andrieux dans le Meunier Sans-Souci a rendu ainsi la pensée contenue dans les deux derniers vers précédents : Le commun caractère est de n’en point avoir : Le matin incrédule, on est dévot le soir. […] Des nuages de couleur d’ambre flottaient avec grâce, et paraissaient disposés à se grouper vers un centre commun.