Bataves ; nom des anciens habitans de la partie septentrionale de la Gaule-Belgique.
Les anciens appeloient ainsi les Espagnols du nom du fleuve Iberus (l’Ebre), qui divise l’Espagne par le milieu.
Latium, ancienne contrée d’Italie.
Artaxate, ancienne capitale de la grande Arménie, et qui n’existe plus.
Lavinium, ancienne ville d’Italie, ainsi nommée par Enée, son fondateur, du nom de Lavinie, sa nouvelle épouse.
Un rhéteur ancien appelle les vautours des tombeaux vivants. […] Cette figure très fréquente dans les langues anciennes est moins usitée dans la prose française. […] Plusieurs critiques modernes reprochent aux auteurs anciens d’avoir attaché trop d’importance à l’étude des figures. […] Cette extravagance, que les Latins avaient dédaignée, fut renouvelée quelquefois chez les Italiens et par nos anciens poètes. […] Dans tous les anciens cultes, les dieux qu’on adorait étaient regardés comme les arbitres des événements et des destinées des hommes.
Maure (le rivage), ou Mauritanie, contrée d’Afrique, ainsi nommée par les anciens, et qui comprend aujourd’hui le royaume d’Alger sur les côtes de la Méditerranée, et celui de Fez sur les côtes de la même mer, et sur celles de l’Océan Atlantique.
Les anciens auteurs donnent souvent le nom de Libye à l’Afrique entière.
Les anciens en distinguoient deux ; la grande Syrthe, qui est à l’entrée d’un golfe, appelé aujourd’hui le golfe de la Sydre ; et la petite Syrthe, qui n’est pas loin de la ville de Tunis, ni de l’endroit où étoit Carthage.
Les auteurs anciens disent que les habitans de la Taprobane étoient d’une taille gigantesque, et vivoient plus de cent ans.
Les auteurs anciens leur donnent différens noms, selon les divers lieux où elles s’étendent.
Les anciens comptoient deux Bosphores célèbres, le Bosphore de Thrace, par lequel la Propontide communiquoit au Pont-Euxin (c’est aujourd’hui le détroit, ou canal de Constantinople, qui joint la mer de Marmard à la Mer Noire) : le Bosphore Cimmérïen par lequel le Pont Euxin communiquoit au Palus Meotide.
., d’une maison féconde en grands hommes, et des plus anciennes et des plus illustres de France.
Clisson (Olivier de), né en Bretagne d’une noble et ancienne famille.
Cette illustre et ancienne maison a produit tant de grands hommes, qu’il est difficile de distinguer le héros qu’a eu en vue l’auteur de le.
., d’une famille ancienne.
Bayard (Pierre du Terrail de), né d’une famille noble et ancienne du Dauphiné, en 1474.
Riquet ou Riquety (Pierre-Paul de), baron de Bon-Repos, né à Béziers d’une noble et ancienne famille de Florence.
C’est chez les anciens surtout qu’il faut chercher les exemples les plus frappants du sublime. […] De tous les écrivains anciens ou modernes, les auteurs des livres saints sont ceux qui nous offrent le plus d’exemples du vrai sublime.
On trouve cependant des écrivains aussi recommandables par la force que par l’abondance de leur style ; et l’on peut citer, entre autres, Platon, Plutarque et Tite-Live, chez les anciens, pour preuve de la vérité de cette assertion. […] On accourut en foule pour la peupler, et les Athéniens surtout y vinrent en grand nombre : s’étant mêlés avec les anciens habitants, ils perdirent bientôt, dans leur commerce, la pureté et la politesse de leur langage, et parlèrent comme les barbares.
« L’un (Gabinius) tout dégoûtant de parfums, avec sa chevelure artistement arrangée, dédaignant les complices de ses débauches, les anciens corrupteurs de sa tendre jeunesse, fier d’abord’, et bientôt effrayé des sommes immenses empruntées aux usuriers ; pressé par ses dettes énormes, et comme enfermé dans le détroit de Scylla et de Carybde ; craignant d’aller enfin échouer contre la colonne Ménia, s’était réfugié dans le tribunat comme dans un port. […] On aurait cru voir un de ces anciens Romains, un de ces vieux républicains, un modèle des premiers temps de Rome, une image fidèle des vieilles mœurs, une colonne de la république.
Il y avait en Arabie un petit peuple, appelé Troglodite, qui descendait de ces anciens Troglodites, qui, si nous en croyons les historiens, ressemblaient plutôt à des bêtes qu’à des hommes. […] Il respecta les traditions anciennes et tous les monuments de la gloire ou de la vanité des peuples.
Des arbres aussi anciens que le monde sont déracinés, ou leurs débris dispersés ; les plus solides édifices n’offrent en un moment que des décombres. […] Ces pensées sont dignes d’un sage de l’Orient ou d’un ancien.
La Fontaine, ce charmant auteur, qu’on regarde comme inimitable, a imité, lui-même, les plus célèbres fabulistes anciens, et presque tous les bons écrivains du siècle d’Auguste. […] Ses derniers soupirs souillent la douleur et la mort, dans le cœur de son royal époux66 : les cendres du jeune prince se hâtent de s’unir à celles de son épouse : il ne lui survit que les moments rapides qu’il faut, pour sentir qu’il l’a perdue ; et nous perdons avec lui les espérances de sagesse et de piété, qui devaient faire revivre le règne des meilleurs rois, et les anciens jours de paix et d’innocence. […] En voici un dans le genre brillant et fleuri : il est tiré de l’oraison de Cicéron pour Marcellus : on n’en trouve pas de plus beau dans aucun orateur, soit ancien, soit moderne. […] Oui, César, tout est sensible ici à une telle générosité ; même ces murailles, qui voudraient, ce semble, marquer leur allégresse de ce que vous allez leur rendre leur ancien éclat, et rétablir le sénat dans son ancienne autorité ». […] « Vous donc, messieurs, lorsqu’à la fin de sa harangue, Démosthène invitera les confidents et les complices de sa lâche perfidie à se ranger autour de lui ; vous de votre côté, messieurs, figurez-vous voir autour de cette tribune où je parle, les anciens bienfaiteurs de la république rangés en ordre de bataille, pour repousser cette troupe audacieuse.
Brutus (Lucius Junius), fils de Marcus Junius, et de Tarquinie, fille de Tarquin l’ancien, et sœur de Tarquin le superbe, tous les deux rois de Rome.
Avis du libraire sur cette nouvelle édition Cet Ouvrage est assez avantageusement connu, pour qu’on puisse se rappeler que l’ancien Gouvernement l’adopta en 1784, pour l’instruction des Cadets Gentilshommes de l’École Royale Militaire, du nombre desquels était Sa Majesté l’Empereur et Roi, à qui l’auteur enseignait, dans cette maison, la Langue et la Littérature française.
Presque tout était allégorique dans la mythologie des anciens ; et ces fictions étaient peut-être, dans leur nouveauté, ce que l’esprit humain a jamais produit de plus ingénieux. […] La plus ancienne et la plus heureuse peut-être de toutes les allégories est celle de la boîte de Pandore. […] Lucain est de tous les poètes anciens celui qui a porté le plus loin l’abus de l’hyperbole. […] Dans la Guerre des Dieux anciens et modernes, poème, où la poésie la plus riche et les détails du style le plus heureusement poétique, sont prodigués sur un fonds que réprouvent également la morale et le goût.
On peut, jusqu’à un certain point, combler cette lacune par un article du Grand Étymologique, où le mot tragédie est expliqué, soit par le mot τράγος, bouc, un bouc étant le prix que recevaient les vainqueurs dans les anciens concours Dionysiaques, soit par le mot τρύξ, lie de vin, ces fêtes étant d’ordinaire célébrées au temps et à l’occasion des vendanges.