La preuve qui résulte d’un acte ou d’un écrit est en raison de l’identité ou de la relation de cet acte ou de cet écrit avec le fait ou la convention contestée. […] Ce principe, applicable à tous les genres de preuves, doit régler la manière de discuter les actes et les écrits, de les défendre ou de les attaquer. […] Le jugement est un acte purement mental et intérieur à l’âme. […] De l’acte au pouvoir la conséquence est bonne, mais non pas réciproquement. […] Après avoir cité un grand nombre d’actes d’hostilités de la part de Philippe, il demande à Eschine si le roi de Macédoine pouvait être regardé comme ami ou comme ennemi de la république.
La condamnation des fils de Brutus eut un effet favorable à la République : ce fut un acte louable à ce point de vue. […] Telle est la comparaison que fait Racine (Athalie, acte II, scène 9) du tendre enfant avec le lis du vallon : Heureuse, heureuse l’enfance Que le Seigneur instruit et prend sous sa défense ! […] Tel est ce discours de Burrhus à Agrippine dans le Britannicus de Racine (Acte I, scène ii) : Je ne m’étais chargé, dans cette occasion, Que d’excuser César d’une seule action ; Mais, puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. […] La description de la mort d’Hippolyte, dans la Phèdre de Racine, acte v ; celle du désespoir, du bûcher, du suicide de l’infortunée Didon, au ive liv. de l’Énéide, sont d’admirables exemples d’hypotypose. […] , acte V, scène v.
Elle vient d’entretenir sa confidente ; soudain, elle s’en sépare sans nécessité, exprimée ou vraisemblable, quand elle aperçoit Camille, et dit à celle-ci : « Ma sœur, entretenez Julie. » Le monologue qui ouvre le troisième acte est encore un passage important où l’on peut remarquer combien est sensible le défaut que nous signalons. […] La Fontaine s’est rendu justice lui-même, quand il a dit de ses fables : … Je fais de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers Et dont la scène est l’univers. […] [19] (1er août 1884 et 13 novembre 1885) Montrer comment les fables de La Fontaine sont « une ample comédie à cent actes divers. » Développement. — La Fontaine a dit lui-même en quelque endroit qu’il faisait de l’apologue « une ample comédie à cent actes divers, et dont la scène est l’univers ». […] La Fontaine fait repasser devant nos yeux les cent actes divers de cette ample comédie humaine à laquelle il assiste lui-même en spectateur curieux. […] Mais il se ferait un vrai scrupule de ne pas faire part à son souverain de son opinion touchant un acte qui intéresse au plus haut point la gloire de Louis XIV.
Si l’on veut comprendre la nature de l’insinuation, qu’on relise la scène entre Narcisse et Néron, au quatrième acte de Britannicus, et, en fait d’exorde, celui du second discours de Cicéron contre Rullus.
. ; à la répétition des mêmes finales dans les nombres voisins l’un de l’autre : Du destin des Latins expliquant les oracles… ; au retour trop multiplié des mêmes articulations : Apprends-lui qu’il n’est roi, qu’il n’est né que pour eux… dans la Henriade de Voltaire, et dans Lemierre, au commencement du second acte de Guillaume Tell : Oui, seigneur, c’est ici ; c’est du moins vers ces lieux, Non loin de ce château, sous ces rocs sourcilleux77… ; fuyez enfin tout concours de mauvais sons, toute cacophonie.
« Quel sera le crime de l’homme privé qui se dépouille de tout ce qu’il possède, pour son roi et sa patrie ; qui, haï, persécuté, menacé de poison et d’assassinat, sur le point de succomber à l’un et à l’autre, n’exerce pas un seul acte de vengeance quand il en a le pouvoir, et remet à la justice des lois la punition des attentats qu’enfantait le mépris de ces lois ?
i de l’acte IV du Misanthrope.
Acte II, scène iii.
Arrivés qu’ils furent, il fit dire la messe en sa chambre, et comme le prestre estoit sur l’élévation du Corpus Domini, ce pauvre gentilhomme s’eslance au moins mal qu’il peut, comme à corps perdu sur son lict, les mains joinctes, et en ce dernier acte rendit son esprit à Dieu : qui fut un beau miroir de l’intérieur de son âme. » Nous n’aurons pas l’impertinence de juger en quelques mots un tel homme, et un tel écrivain.
(Voir le Misanthrope, acte II.)
Après avoir dressé son acte d’accusation, cité les faits, les témoins, précisé les circonstances, elle s’adoucit, offre le pardon, fait ses conditions, puis reprend le ton de la franche amitié, exemple à suivre dans les querelles de famille.
La peinture, quoique peu avancée à cette époque, représentait peut-être quelques-uns des traits et des vêtements de l’assassin ou de la victime ; et ce tableau devenait un acte d’accusation dressé contre le meurtrier. […] François Ier abolit, en 1539, l’ancien usage de plaider, déjuger, de contracter en latin, usage qui attestait la barbarie d’une langue dont on n’osait se servir dans les actes publics ; usage pernicieux aux citoyens, dont le sort était réglé dans une langue qu’ils n’entendaient pas. […] Le jeune homme entendit cette question ; il arrêta sa litière, et fit frapper le bouvier des courroies qui la soutenaient, jusqu’à ce qu’il eût expiré sous les coups. » Ce discours sur un acte de violence aussi atroce, ne diffère en rien des conversations de tous les jours. […] En donnant à chaque passion le ton qui lui est propre, il faut savoir s’arrêter à certaines limites : « Même dans le tourbillon de la passion, vous devez, dit Shakespeare, garder une mesure qui en adoucisse l’effet. » (Hamlet, acte III.) […] que c’est assurément à cause des Juifs qui sont ici que nous avons souffert cet incendie ; ce sont eux qui nous portent malheur, et, si vous les mettez en liberté, toute l’eau de la mer n’éteindra pas les flammes. » Et elles suppliaient Oswald de laisser brûler les juifs, avec autant d’éloquence et de douceur que si elles avaient demandé un acte de clémence.
« Bénissons, mon cher frère, les circonstances qui ont fait éclore un acte aussi grand, dans les premières années de votre vie.
La pensée en général est l’acte par lequel on considère un objet ; l’idée est la représentation seulement de ce même objet ; c’est l’image de la chose.
Des hommes surpris à des actes de violence, à des crimes et à des assassinats. — Flagitium (de flagitare, solliciter) signifie proprement demande pressante, bruit, tumulte, désordre ; et par extension, faute, crime honteux. […] Inébranlable dans l’adversité. — Fortis s’applique aux actes qui naissent de cette vigueur. […] Fortia facta, actes de courage. — Strenuus, courageux, vaillant, brave. […] — Beneficia, bienfaits, actes libres et spontanés.
Actes des Apôtres, ch.
(Acte IV, sc. […] (Acte IV, sc. […] L’argument personnel, qu’on appelle aussi argument ad hominem, est une sorte d’enthymème où l’on se sert des paroles ou des actes de l’adversaire pour le combattre et l’écraser. […] L’orateur cite d’abord un grand nombre d’actes d’hostilité de la part de Philippe, et demande à Eschine si le roi de Macédoine devait, à cette époque, être regardé comme ami ou comme ennemi de la république. […] ignorés de nous-mêmes, qui nous font si imprudemment reculer, au moment de consommer l’acte d’un grand dévouement certainement inefficace, s’il n’est pas rapide et vraiment abandonna.
Introduit par Louis XII dans les tribunaux, d’où il chasse le latin, prescrit par François I er comme le seul organe des arrêts et actes publics, il n’aura plus qu’à fixer sa syntaxe pour devenir l’interprète de toutes les idées universelles qui feront à jamais le tour du monde.
Tous ses écrits furent des actes par lesquels il se dévouait à l’accomplissement d’un devoir.
(Britannicus, acte II, se.
(Racine, Esther, acte II, scène 1.)
Plus d’une fois aussi ma pensée se reporte vers ma maison, auprès d’une épouse éperdue, d’une fille tremblante, d’un fils encore au berceau, en qui la république semble avoir un gage précieux qui lui répond des actes de mon consulat : ici même, je vois un gendre qui attend avec anxiété l’issue de ce grand jour. […] Tous ces actes ont un tel caractère, qu’ils impliquent de votre part la condamnation manifeste de tous ceux que vous avez expressément désignés comme devant être détenus. […] Je le sais, et je produirai l’acte de cet achat ; néanmoins, je le répète, cela ne convenait pas. […] Est-il si difficile d’instruire le procès d’un coupable qui, en passant auprès d’une ville, fait arrêter sa litière, et sans user de moyens propres à faire illusion, mais par un acte authentique de son pouvoir, et par un ordre absolu, pille toutes les maisons ? […] Cet acte de vigueur fut imité quelque temps après par les Assoriens, peuple brave et fidèle, quoique leur ville ne soit pas à beaucoup près aussi considérable que celle d’Agrigente.
Le Cinna de Corneille et le dernier acte des Horaces, peuvent être lus après Racine, et avec les Commentaires de Voltaire. […] Il y a plus, cet acte de clémence est dans l’intérêt de l’empereur lui-même, puisqu’il change des rebelles en sujets fidèles et affectionnés ; et qu’en lui gagnant les cœurs de tous les hommes, il lui assure des récompenses dans une autre vie. […] Sentiment que soulève dans notre âme tout acte qui porte atteinte à notre dignité ou à nos droits.
I Les adjectifs qui expriment une disposition de l’esprit, un mouvement du cœur relativement à tel acte, comme lœtus, joyeux ; tristis, triste ; prudens, prudent ; sciens, sachant ; ignarus, ignorant ; liber, libre ; coactus, forcé, etc., sont beaucoup plus élégants que les adverbes lœtè, avec joie ; tristè, tristement ; prudenter, prudemment ; liberè, librement, etc. […] 4° Pour désigner un temps futur relativement à telle intention, à tel acte.
Il n’y a pas une de ses tragédies qui n’offre des traits vigoureusement prononcés, des conceptions heureuses, des scènes, des actes même d’un bel effet : toutes se distinguent par une diction pure, mais froidement correcte, qui ne tombe jamais, il est vrai, dans la bouffissure gigantesque de Dubelloy, ni dans la dureté tudesque de Lemierre, mais qui n’étincelle pas, comme celle de ces deux poètes (si loin d’ailleurs de M. de La Harpe), de cette foule de beaux vers, de grandes idées, de traits imprévus, et d’autant plus précieux, qu’il faut les payer plus cher, et les attendre plus longtemps.
Le hasard fait tomber entre ses mains un livre dans lequel quelques actes de son gouvernement étaient censurés avec une franchise respectueuse. […] Vous inventerez les circonstances dans lesquelles cet acte de bienfaisance s’accomplit ; vous décrirez les soins que cet homme de bien prodigua à l’enfance de Joseph, l’éducation qu’il lui donna ; les heureux effets qui en résultèrent. […] Célèbre par ses talents et par ses lumières, était-il capable d’un acte de démence ? […] D’après la loi, un acte aussi grave que l’exhérédation d’un fils ne doit jamais être présumé et ne peut être reconnu qu’autant que le père a déclaré cette exhérédation d’une manière authentique ; Or, Flavianus est vivant ; et tout testament en faveur d’un autre qui suppose son exhérédation sans qu’elle ait été prononcée, devient nul.
Parmi les morceaux les plus remarquables en ce genre, nous signalerons l’Ange et l’Enfant, de Reboul, modèle de délicatesse et de grâce ; le Cocher, le Chat et le Souriceau ; le chœur de l’acte II d’Athalie : Quel astre à nos yeux vient de luire ?
tandis qu’ils m’adorent sur le trône des enfers, ils savent peu combien je paye cher ces paroles superbes, combien je gémis intérieurement sous le fardeau de mes douleurs… Mais si je me repentais, si, par un acte de la grâce divine, je remontais à ma première place ? […] Le Curé Il est un homme dans chaque paroisse qui n’a point de famille, mais qui est de la famille de tout le monde ; qu’on appelle comme témoin, comme conseil, ou comme agent dans tous les actes les plus solennels de la vie civile ; sans lequel on ne peut naître ni mourir ; qui prend l’homme au sein de sa mère et ne le laisse qu’à la tombe ; qui bénit ou consacre le berceau, la couche conjugale, le lit de mort et le cercueil ; un homme que les petits enfants s’accoutument à aimer, à vénérer et à craindre ; que les inconnus même appellent, mon père ; aux pieds duquel les chrétiens vont répandre leurs aveux les plus intimes, leurs larmes les plus secrètes ; un homme qui est le consolateur car état de toutes les misères de l’âme et du corps, l’intermédiaire obligé de la richesse et de l’indigence, qui voit le pauvre et le riche frapper tour à tour à sa porte : le riche pour y verser l’aumône secrète, le pauvre pour la recevoir sans rougir ; qui, n’étant d’aucun rang social, tient également à toutes les classes : aux classes inférieures, par la vie pauvre, et souvent par l’humilité de la naissance ; aux classes élevées, par l’éducation, la science et l’élévation des sentiments qu’une religion philanthropique inspire et commande ; un homme enfin qui sait tout, qui a le droit de tout dire, et dont la parole tombe de haut sur les intelligences et sur les cœurs avec l’autorité d’une mission divine et l’empire d’une foi toute faite… Le christianisme est une philosophie divine écrite de deux manières : comme histoire dans la vie et la mort du Christ, comme précepte dans les sublimes enseignements qu’il a apportés au monde.