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2. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Leçon donnée par un père. […] Le père délivré par son fils. […] Chélonide quitte son père et suit son mari dans l’exil. […] Imprudence et désespoir d’un père. […] Le plus jeune dit à son père : « Mon père, donnez-moi la part du  bien qui doit me revenir. » Et le père leur fit le partage de son bien.

3. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

Montre-toi digne fils d’un père tel que moi. […] Rodrigue est défendu par son père. […] Est-il dessous le ciel père plus malheureux ? […] (A son père.) […] mon père, écoutez.

4. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »

Notre Père des cieux, père de tout le monde, De vos petits enfants c’est vous qui prenez soin ; Mais à tant de bontés vous voulez qu’on réponde, Et qu’on demande aussi, dans une foi profonde,            Les choses dont on a besoin. […] après dix ans je revois la journée Où l’âme de mon père aux cieux est retournée, L’heure sonne ; j’écoute… Ô regrets ! […] Quand cette heure eut sonné, je n’avais plus de père : On retenait mes pas loin du lit funéraire ; On me disait : « Il dort ; » et je versais des pleurs. […] ; Ce long regret, dix ans ne l’ont point adouci : Je ne puis voir un fils dans les bras de son père, Sans dire en soupirant : J’avais un père aussi !  […] quand le pâle automne aura jauni les bois, Ô mon père, je veux promener ma tristesse Aux lieux où je te vis pour la dernière fois.

5. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123

Ce roi, la terreur de ses voisins, l’étonnement de l’univers, le père des rois3, plus grand que tous ses ancêtres, plus magnifique que Salomon dans toute sa gloire, a reconnu comme lui que tout était vanité. […] Sans remonter aux siècles de nos pères, quelles leçons Dieu n’a-t-il pas données au nôtre ? […] Obligé souvent de visiter ses provinces et de se montrer à ses sujets les plus éloignés, il laissa partout des monuments durables de sa miséricorde et de sa bonté ; et encore aujourd’hui on ne marque ses voyages dans les divers endroits du royaume que comme autrefois les Juifs marquaient ceux des patriarches dans la Palestine, c’est-à-dire par les lieux de religion qu’il éleva à la gloire du Dieu de ses pères. […] A la tête des armées, ce n’était plus ce roi pacifique, accessible à ses sujets, assis sous le bois de Vincennes avec une affabilité que la simplicité du lieu rendait encore plus respectable ; réglant les intérêts des familles, réconciliant les pères avec les enfants, démêlant les passions de l’équité, assurant les droits de la veuve et de l’orphelin, paraissant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de ses sujets, entrant dans des détails dont des subalternes se seraient crus déshonorés, et ne trouvant indigne d’un prince et indécent à la majesté des rois que d’ignorer les besoins de leurs peuples. […] Mais le temps de votre délivrance n’était pas encore arrivé ; le crime de vos pères n’était pas encore expié ; et le Seigneur ne voulait que glorifier son serviteur en l’éprouvant, et point du tout mettre fin à vos malheurs et à votre ignominie.

6. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338

Mon Seigneur a demandé d’abord à ses serviteurs : avez-vous encore votre père et quelque autre frère ? Et nous avons répondu à mon Seigneur : Nous avons un père fort âgé, et un jeune frère qui est né dans sa vieillesse ; son frère qui est né de la même mère est mort : il est resté seul, et son père l’aime tendrement. […] Et nous dîmes à mon Seigneur : le jeune homme ne peut quitter son père ; car s’il s’éloigne de lui, son père mourra. […] Quand nous fûmes retournés vers notre père votre serviteur, nous lui rapportâmes ce que mon Seigneur nous avait dit. Quelque temps après, notre père nous dit : Retournez en Égypte, et achetez-nous des vivres.

7. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

Votre père ? […] mon père ? […] Mon père, éveillez-vous. […] Mon père ! […] Son père.

8. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11

. — L’Adjectif est un mot que l’on ajoute au nom pour marquer la qualité d’une personne ou d’une chose, comme bon père, bonne mère ; beau livre, belle image : ces mots bon, bonne, beau, belle, sont des adjectifs joints aux noms père, mère, etc. […] Le bon père, la bonne mère : bon est au masculin et au singulier, parce que père est du masculin et au singulier ; bonne est au féminin et au singulier, parce que mère est du féminin et au singulier. […] Mon père et ma mère sont contents : (et non pas contentes.) […] Digne de récompense, content de son sort, utile à l’homme, semblable à son père, propre à la guerre.

9. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Discours de Pontius Hérennius, le père. […] Réponse de Pontius Hérennius à son père. […] noble fils, pourquoi n’enchaînes-tu pas ton père ? […] Je n’ai plus ni mon père, ni ma vénérable mère. […] Croit-on que le seul nom de roi ait fait cette grande aversion de nos pères ?

10. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

A son père. […] Montre-toi digne fils d’un père tel que moi. […] Et n’obtiendrai-je rien d’un époux ni d’un père ? […] Mon père. […] Père.

11. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Mais écoutez, dans Euripide, Iphigénie suppliant son père : « Mon père, ne me fais pas mourir avant l’âge, ne me condamne pas à descendre au pays des ténèbres, car il est doux de voir la lumière. […] Regarde, mon père, il te prie en silence. […] Tu vois cette morte vénérée ; que veux-tu qu’elle dise à ton père ? […] Ton père t’en a donné l’exemple ; mais hélas ! […] Son père lui donna une excellente éducation.

12. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

Martyr, ainsi que moi, de la foi de nos pères, Le Dieu que nous servons finit-il nos misères ? […] et j’étais père, et je ne pus mourir ! […] Je suis bien malheureux… C’est ton père, c’est moi, C’est ma seule prison qui t’a ravi ta foi. […] mon père, Cher auteur de mes jours, parlez, que dois-je faire ? […] Louis XV s’était rendu justice en refusant la dédicace d’un ouvrage où un roi père de ses sujets et un grand homme était célébré.

13. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241

Règne, ô Père éternel, Fils, sagesse incréée ;             Esprit saint, Dieu de paix, Qui fais changer des temps l’inconstante durée,             Et ne changes jamais. […] Règne, ô Père éternel, Fils, sagesse incréée,             Esprit saint, Dieu de paix, Qui fais changer des temps l’inconstante durée             Et ne changes jamais 1. […] ô mon père ! […] Croyez-en ses transports : père, sceptre, alliés, Content de votre cœur, il met tout à vos pieds ; Sur lui, sur tout son peuple il vous rend souverain Est-ce là ce vainqueur digne de tant de haine ? […] Sur le courroux des Grecs je m’en repose encor ; Leur haine va donner un père au fils d’Hector.

14. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556

» Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure, Saisit un pistolet qu’il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant : « Caramba2 !  […] Je conviens à genoux que vous seul, Père auguste, Possédez l’infini, le réel, l’absolu ; Je conviens qu’il est bon, je conviens qu’il est juste Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l’a voulu ! […] vous êtes notre père, Grâce, vous êtes bon ! […] Le père du poëte fut le comte Hugo, général de division sous l’Empire. […] Ce trait est simplement sublime, et les vers du poëte sont aussi beaux que la magnanimité de son père.

15. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Il se signala à côté de son père au passage du Rhin, et ensuite à la bataille de Senef. […] -C., pendant qu’il gardait les troupeaux de son père, par le prophète Samuel, qui en avait reçu l’ordre de Dieu même. […] Nom que l’on donne souvent au peuple de Dieu, comme étant celui du célèbre patriarche, père des chefs des douze tribus qui formaient le corps entier de la nation. […] Il naquit l’an 890 avant Jésus-Christ, très peu de temps avant la mort de son père. […] Il y mourut l’an 1636 avant Jésus-Christ, après avoir fait venir auprès de lui son père et ses frères, à qui le roi donna la grande terre de Gessen.

16. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

Ce ne fut pas impunément qu’il parut sur la scène, obéré de dettes, maudit par son père, voué à une sorte de réprobation qui l’empêcha de faire tout le bien qu’il voulait. […] Cette âme fut celle de Mirabeau, qui, rencontrant dès sa naissance tous les despotismes, celui de son père, du gouvernement et des tribunaux, employa sa jeunesse à les combattre et à les haïr. […] Privé de sa liberté depuis trois ans, son neveu le supplie d’intercéder en sa faveur auprès de son père. […] Il avait cherché vainement à fléchir la colère de son père, qui le haïssait, et ne répondait pas même à ses lettres. […] Mais son père, l’ami des hommes, demeura impitoyable.

17. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Pour un père on n’a plus de respect ni d’égard. […] Je t’appellerai Hamlet, mon roi, mon père, prince du Danemarck. […] ô misérable père ! […] Mais le ciel me sera témoin, que j’ai fait pour toi tout ce que j’ai pu, et que si tu manques à être racheté, il n’en faut accuser que le peu d’amitié d’un père. […] Tous les matins, le père qui va travailler aux champs tout le jour, la mère qui suit son mari dans la campagne, conduisent leur enfant à la salle d’asile.

18. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Il ne vous demande que les objets du culte de ses pères et les dieux de sa maison. […] Pison, père de celui qui fut préteur. […] Titius, père de famille et citoyen romain. […] Les larmes d’un père sur le péril d’un fils innocent ne vous touchaient-elles point ? […] C’est l’ami de votre père !

19. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Il  lui semblera reconnaître son père revêtu de son armure. […] Elle boit, et son père est sauvé. […] Ô mon père ! […] N’auriez-vous pas aime qu’Antigone restât quelque temps à chercher son père ? […] Le père voit dans ce fils chéri l’héritier de son nom ; la mère le trouve parfait.

20. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Ah, mon père ! […] mon père, oubliez votre rang à ma vue. […] L’honnête homme de père ! […] Malheureusement ce père arrive à Paris et se présente chez son fils. […] Mon père, dites-vous ?

21. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

» Ne relâchez point, mes enfants, les doux nœuds dont le ciel a voulu lier ensemble les fils d’un même père : resserrez-les plutôt, par les actes répétés d’une amitié mutuelle. […] « Mon fils, au nom des nœuds sacrés qui unissent les pères et les enfants, je l’en conjure, mon cher fils ! ne souille point, ne laisse point souiller les yeux de ton père d’un pareil spectacle ! […] « Mon épouse et mon fils ne me sont pas plus chers que mon père et la république ; mais sa propre grandeur soutiendra mon père, et les autres armées défendront la république. […] Mânes de Drusus, mon père, dont tout rappelle ici la mémoire, n’employez, pour laver cet affront, que ces mêmes soldats, déjà pénétrés de repentir, et enflammés de l’amour de la gloire.

22. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565

Orso ne peut faire un pas, sans être poursuivi par le fantôme de son père qui crie vengeance. […] Colomba s’arrêta devant ce tas de feuillage, et, arrachant une branche d’arbousier, l’ajouta à la pyramide. « Orso, dit-elle, c’est ici que notre père est mort. […] Elle l’ouvrit et en tira une chemise couverte de larges taches de sang. « Voici la chemise de votre père, Orso. » Et elle la jeta sur ses genoux. « Voici le plomb qui l’a frappé. » Et elle posa sur la chemise deux balles oxydées. « Orso, mon frère ! […] Vois le cachet de mon père et reconnais-moi. […] Si un pareil ramas d’hommes se disciplinait si facilement, on peut juger de ce qu’étaient des citoyens pères de famille, attachés au sol de la patrie et nourris dans le respect de leurs institutions.

23. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

Un Édit plein de grandeur leur imprime sa protection royale, et a consolé, par cet appui, les mânes plaintifs de leurs pères. […] Serbellonid, après avoir investi cette place, tenta de le corrompre, et lui promit des avantages considérables, s’il embrassait le service des Espagnols : l’histoire de son père fut la seule réponse que le Général Espagnol en reçut. […] Portez les armes que vos pères ont portées, et que ce soit avec honneur comme eux. Que je vous trouve heureux d’avoir tant d’obligations à devenir un sujet distingué, et de devoir au Roi votre vie et vos services, au double titre de votre maître et de votre père ! […] Au lieu de mettre : Au Révérend Père, le Révérend Père ; il faut, au Révérend Père, Révérend Père, etc.

24. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468

Enfin l’un d’eux dit aux autres : « Mes frères, prions notre Père qui est dans les cieux ; peut-être qu’il aura pitié de nous dans cette détresse. » Et cette parole fut écoutée, et ils prièrent de cœur le Père qui est dans les cieux1. […] Dans ces temps de désordre et de calamités, ne plaignons pas ceux à qui le Père céleste dit : Entrez dans la paix ! […] L’amour de ce père commun doit être sensible, manifeste, et inviolablement régnant dans toute cette société de ses enfants bien-aimés. […] Le reste leur sera donné comme aux oiseaux du ciel, qui trouvent chaque jour la pâture de chaque jour, que leur a préparée le Père céleste. […] Nous nous en allons vers notre vraie patrie, vers la maison de notre père.

25. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »

Homère fut le père de la poésie ancienne, c’est le créateur de l’épopée ; Virgile n’a fait que l’imiter. — Démosthène fut le père de l’éloquence et le modèle de Cicéron. — Le grand Corneille a été le père de la poésie française et a tellement contribué à la perfection de Racine, qu’il est permis de se demander si, sans Corneille, Racine eût fait ses chefs-d’œuvre. […] Il est raisonnable de croire que si Virgile, Cicéron et Racine eussent écrit avant Homère, Démosthène et Corneille, les premiers seraient regardés aujourd’hui comme créateurs et pères de genre, si je puis m’exprimer ainsi.

26. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

Si votre père a été marchand, tant pis pour lui ; mais, pour le mien, ce sont des malavisés qui disent cela. […] Jésus-Christ, le Fils unique du Père céleste, est le grand pacificateur… A l’exemple du Fils unique, les enfants d’adoption doivent prendre le caractère de leur Père, et se montrer vrais enfants de Dieu par l’amour de la paix.... […] Jeannot le père avait acquis assez rapidement des biens immenses dans les affaires. […] Elle devint la meilleure amie du père et de la mère. […] Et Jeannot le père, et Jeannotte la mère, et Jeannot le fils virent que le bonheur n’est pas dans la vanité.   

27. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290

Orso ne peut faire un pas sans être poursuivi par le fantôme de son père qui crie vengeance. […] Colomba s’arrêta devant ce tas de feuillage, et, arrachant un branche d’arbousier, l’ajouta à la pyramide. « Orso, dit-elle, c’est ici que notre père est mort. […] « Voici la chemise de votre père, Orso. » Et elle la jeta sur ses genoux. « Voici le plomb qui l’a frappé. » Et elle posa sur la chemise deux balles oxydées. « Orso, mon frère ! […] Colomba veut exciter son frère Orso à venger la mort de son père.

28. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6

Les noms d’hommes ou de mâles sont du genre masculin, comme un père, un lion ; les noms de femmes ou de femelles sont du genre féminin, comme une mère, une lionne. […] Pour former le pluriel, ajoutez s à la fin du nom : le père, les pères ; la mère, les mères ; le livre, les livres ; la table, les tables.

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