Une morale systématique, qui avait ses partisans et ses antagonistes, comme s’il y avait, comme s’il pouvait y avoir deux manières d’être bons et vertueux. […] Ces extrêmes ne se rencontrent point dans la philosophie divine des livres saints : la morale y est ce qu’elle doit être, douce et consolante, jamais pénible, toujours tirée de la nature de l’homme et fondée sur ses intérêts les plus chers. […] Voilà certes une des plus grandes idées de la morale, présentée sous une des plus belles formes que la poésie ait jamais employées. […] Cette grande vérité d’un avenir, cette base immuable sur laquelle reposent à jamais la morale et la vertu, a été établie par tous les moralistes, chantée partons les poètes anciens et modernes. […] Mais sa douleur nous touche, parce qu’il pleure des êtres vertueux ; et ses espérances nous enflamment, ses idées d’immortalité nous transportent, parce que ses espérances et ses idées sont fondées, comme les nôtres, sur l’évidence de la morale évangélique, et que cette morale et cette évidence-là ne laissent lieu ni au doute, ni au désespoir qui le suit nécessairement.
C’est de la littérature comparée qui conclut par de la morale. […] Je veux cependant faire quelques observations sur la censure que Rousseau fait de la morale des fables. Oui, la morale a dans le monde, non pas deux principes, mais deux procédés différents. […] La morale de l’expérience contredit-elle la morale du catéchisme ? […] La morale du catéchisme dit de ne pas avoir d’orgueil ; la morale de l’expérience dit que les orgueilleux sont ordinairement dupes et que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
La nature matérielle est beaucoup plus bornée que la nature morale, soit pour jouir, soit pour souffrir. […] Voyez sa morale : elle est pure et sévère. […] Otez la charité, entre la morale stoïcienne et la morale du christianisme, tout est égal ; ôtez la charité, Épictète vaut l’Évangile. […] (Essais de littérature et de morale. […] (Essais de littérature et de morale.
Qu’est-ce que l’ode morale ou l’ode morale ou philosophique ? L’ode morale ou philosophique est celle dont les sentiments sont inspirés par la vertu, l’amitié et l’humanité. […] Quel doit être le caractère de l’ode morale ? […] Le poète peut, dans cette espèce d’ode, répandre avec grâce des traits de morale, et y entremêler de fines louanges. […] Il prend ses sujets dans la religion, la morale, la politique.
Son talent, son génie propre consistent à dégager la substance morale des livres où il cherche les éléments d’un caractère. […] Cette théorie a du vrai, si l’on n’use qu’avec à propos, si l’on n’abuse pas de ce mot raison ; mais il est évident qu’on en abuse, et que si la raison, par exemple, peut se confondre avec le génie poétique, et ne faire qu’un avec lui dans une épître morale, elle ne saurait être la même chose que ce génie si diversement créateur dans l’expression des passions qui conviennent au drame et à l’épopée1. […] Bien avant Boileau, même avant Racine, ne sont-ils pas aujourd’hui unanimement reconnus les plus féconds et les plus riches pour les traits d’une morale universelle ? […] Les plus antiques des sages et des poëtes, ceux qui ont mis la morale humaine en maximes, et qui l’ont chantée sur un mode simple, converseraient entre eux avec des paroles rares et suaves, et ne seraient pas étonnés, dès le premier mot, de s’entendre. […] Nous avons une morale pratique plus largement humaine, qu’on la prenne chez saint Vincent de Paul ou chez Franklin.
Quelle est la conclusion morale à tirer de cette comédie ? […] Il leur reproche surtout d’enseigner le contraire de la morale. […] Où la loi morale puise-t-elle la sienne ? […] Elle se plaît à traiter les plus hautes questions de morale et de religion. […] On se plaît à séparer aujourd’hui l’art de la morale.
» L’étude de la morale et celle de l’éloquence sont nées en même temps, et leur union est aussi ancienne dans le monde que celle de la pensée et de la parole. […] « Ce fut dans le premier âge de l’éloquence que la Grèce vit autrefois le plus grand de ses orateurs jeter les fondements de l’empire de la parole sur la connaissance de l’homme et sur les principes de la morale. […] C’est dans le sein de la sagesse qu’il avait puisé cette politique hardie et généreuse, cette politique constante et intrépide, cet amour invincible de la patrie ; c’est dans l’étude de la morale qu’il avait reçu des mains de la raison même cet empire absolu, cette puissance souveraine sur l’âme des auditeurs. […] Il s’agissait, dans ce réquisitoire, d’une foule d’ouvrages, dont le goût et la morale ont fait justice depuis longtemps.
La fable et la fontaine Dans l’enfance, ce n’est pas la morale de la fable qui frappe, ni le rapport du précepte à l’exemple ; mais on s’y intéresse aux instincts des animaux, et à la diversité de leurs caractères. […] C’était une lecture de père de famille, dans le temps des conseils minutieux et réitérés, où le fabuliste était complice des réprimandes, et le docteur de la morale domestique. […] Cette page est animée par l’accent d’une conviction, d’une foi littéraire et morale. […] Cette réflexion est comme la morale de notre Recueil.
Ainsi, spiritualiser la nature physique, matérialiser la nature morale, idéaliser le monde réel, tels sont les trois caractères distinctifs de la poésie. […] Pérennès, est composé d’organes matériels et d’une âme intelligente ; et, à cette double nature, physique et morale, correspondent deux points de vue, sous lesquels on peut considérer les choses. […] On peut encore les considérer dans leurs rapports avec notre âme, nos idées, nos sentiments et nos passions, en un mot, avec notre vie intellectuelle et morale : c’est le point de vue moral qui laisse apercevoir le côté mystérieux des objets, et les liens qui les unissent au monde invisible ; c’est la manière poétique. […] La même personnification eut lieu pour les puissances d’une nature morale : les remords étaient des furies qui poursuivaient le coupable, armées de leurs fouets vengeurs ; les vices étaient des monstres hideux ; l’envie était dévorée de serpents, et la vengeance armée de poignards ; la colère, agitée de mouvements convulsifs, avait la bouche remplie d’écume, et la calomnie, se traînant dans l’ombre, répandait partout le fiel et le poison.
Ce genre embrasse tout ce qui forme le domaine de l’intelligence, comme les sciences, les arts, la morale et même les dogmes de la religion. […] C’est un exposé poétique de principes, soit de morale, soit de métaphysique, ou bien des règles d’un art ou d’une science. […] Boileau a peint le passage du Rhin en vers dignes de l’épopée ; il a fait les peintures les plus gracieuses des douceurs de la paix et des agréments de la campagne ; il a, à l’imitation d’Horace, développé dans un style noble et plein de dignité les lois de la morale et du goût. […] Une morale nue apporte de l’ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui. […] Il faut éviter soigneusement que l’action soit double ; car, s’il y avait deux actions pour prouver la même vérité, l’une des deux serait inutile, et, si chacune d’elles avait sa morale, il y aurait deux fables au lieu d’une.
Il peut embrasser tous les sujets sérieux, tels que les sciences, les arts, la morale, la religion. […] Le poème didactique est une sorte de traité régulier sur un sujet sérieux et utile ; il s’attache à poser les principes d’un art ou d’une science, à prouver une vérité philosophique ou morale ; mais il revêt son langage de tous les charmes de la versification. […] Le poème descriptif est une extension, un abus du poème didactique ; il décrit pour décrire, sans avoir précisément une intention morale ou un but scientifique.
Touché par la beauté morale, il défendit les croyances éternelles du genre humain, il eut le cœur religieux, et fut excellent lorsqu’il eut raison avec tout le monde. […] Il inventa, dit-on, la morale ; d’autre avant lui l’avaient mise en pratique ; il ne fit que dire ce qu’ils avaient fait ; il ne fit que mettre en leçons leurs exemples. […] Mais où Jésus avait-il pris chez les siens cette morale élevée et pure dont lui seul a donné les leçons et l’exemple ? […] Vous n’avez pas besoin d’aller si loin chercher des principes de la morale ; rentrez dans votre cœur, et vous les y trouvez3 ; non, je ne pourrais vous rien dire à ce sujet que ne vous dise encore mieux votre conscience, quand vous voudrez la consulter. […] La morale n’a pas besoin de moralistes.
Une morale nue apporte de l’ennui. […] Si elle est attribuée à des animaux seulement, à des plantes, à des arbres, etc. la fable est morale. […] L’élégance, le naturel, le gracieux, et la bonne morale forment le caractère de ses fables. […] Je ne parle point de Chaulieu, dont la morale toute en sentiment est celle d’Épicure. […] Dans la satire et l’épître morale, c’est un philosophe austère ou badin qui censure les mœurs.
Le roman devient ainsi la véritable épopée de la vie humaine : épopée prosaïque, sans merveilleux, sans prestige, mais par cela même plus réelle, plus attrayante que l’épopée héroïque- Sous cette forme, le romancier peut donner à son aise des leçons de philosophie et de morale pratiques, et communiquer à ses lecteurs l’expérience de la vie. […] Leurs récits cachent toujours une leçon morale sous une forme embellie de toutes les richesses de la fiction ; ils brillent par une imagination féconde, crédule, amie du merveilleux. […] Il est certain que Daphnis et Chloé a servi de modèle à Paul et Virginie de Bernardin de Saint Pierre ; mais combien l’auteur français l’emporte sur l’auteur grec par la pureté morale, par le naturel et la vérité, par la simplicité naïve et touchante qui fait de son livre une œuvre de génie ! […] Rendons justice aux romanciers anglais de nos jours : ils sont, pour la plupart, beaucoup plus réservés que les romanciers français, et ne sacrifient pas la morale à la recherche de l’effet.
Morale Nicom., VIII, 13, où il fonde sur des considérations analogues la supériorité de l’homme dans le mariage. […] Surtout il ne faut pas croire que les philosophes anciens aient toujours, et en tout point, méconnu la dignité morale de la femme. Aristote, à lui seul, nous offre beaucoup de belles observations sur ce sujet par exemple, dans sa Morale à Nicomaque, VIII, 9, une admirable analyse de l’amour maternel.
Morale Eudém., I, 6 : Оὐ χρǹ νοµίζειν περίεργον εὶναι τǹν τοιαύτην θεωρίαν, δι’ ής οὐ µόνον τò τί φανερόν, ἀλλὰ ϰαὶ τò δια τί. […] Morale Nicom., VI, 7 : Ἄτoπον γὰρ εἰ τις τὴν πολιτιϰὴν ἣ τὴν φρόνησιν σπουδαιοτάτην οῖεται εῖναι, εἰ µὴ τò ἄριστον τῶν ἐν ϰόσµψ ὁ ἄνθρωπóς ἐστι. […] vi (édition 1716) : « Je tâcherai de prouver la vérité de ce sentiment d’Aristote que la poésie d’Homère est plus grave et plus morale que l’histoire. » La poésie met ensuite des noms propres.]
On entend, par la fin morale d’un poème, ce qui doit nécessairement en résulter par rapport aux mœurs. […] Au reste, toutes les allégories, toutes les allusions qu’on y peut trouver, toutes les maximes, toutes les belles sentences, bien qu’elles n’y soient, comme dans l’épopée, que des finesses de l’artiste, et non l’objet de l’art, contribuent encore à la fin morale de la tragédie, et concourent, avec les grands exemples que nous avons sous les yeux, à nous rendre ce spectacle profitable. […] La fin morale de la comédie est de nous corriger de nos défauts par le ridicule. Le ridicule est donc vraiment l’arme de la comédie ; et l’on entend par ridicule une certaine difformité qui choque la bienséance ou l’usage reçu, ou même la morale du monde poli. […] Batteux, Quelle peut être la fin morale de la tragédie.
Voilà donc déjà un plaisir qui se rencontre en la tragédie et qui ne se rencontre pas en la comédie. » Sur la terreur et la pitié, comparez : Rhétorique, II, 5 et 8 Morale Nicom., II, 4. — En ce qui touche la célèbre purgation des passions par le drame, nous devons renvoyer d’abord à l’Essai sur l’Histoire de la Critique, p. 180 et suivantes, où nous avons exposé sur ce sujet une opinion que nous croyons devoir maintenir, malgré le dissentiment de plusieurs savants interprètes de la pensée d’Aristote, tels que M. […] Mêmes distinctions dans la Morale Nicom., fin du livre Ier. […] Observation que l’on retrouve souvent dans Aristote, surtout dans ses traités de morale.
Aux fêtes brillantes du paganisme, aux gracieuses images d’une mythologie enchanteresse, à la commode licence de la morale philosophique, à toutes les séductions des arts et des plaisirs, il oppose les pompes de la douleur, de graves et lugubres cérémonies, les pleurs de la pénitence, des menaces terribles, de redoutables mystères, le faste effrayant de la pauvreté, le sac, la cendre et tous les symboles d’un dépouillement absolu et d’une consternation profonde ; car c’est là tout ce que l’univers païen aperçut d’abord dans le Christianisme. […] Quand il serait prouvé qu’on servirait les intérêts terrestres d’un peuple par une bassesse ou une injustice, on serait également vil ou criminel en la commettant ; car l’intégrité des principes de la morale importe plus que les intérêts des peuples. […] « Ce n’est pas le nombre des individus qui constitue leur importance en morale. […] Cette prodigieuse différence vient de l’importance que tous attachent à la loi morale : elle est mille fois plus que la vie physique dans l’univers, et dans l’âme de chacun de nous qui est aussi un univers. […] Les hasards, la maladie, les accidents de toute espèce disposant de notre sort malgré nous, comment donc le but de notre liberté morale serait-il le bonheur de cette courte vie que la souffrance et la vieillesse et la mort mettent hors de notre puissance ?
voilà le sujet et le texte qui fournissent à Bossuet l’occasion de développer avec toute l’éloquence du génie les plus grandes vérités de la morale de tous les temps et de tous les pays ; de cette morale qui a été celle de Platon, de Socrate et de Cicéron, comme de Bourdaloue et de Bossuet, et qui doit être celle de tous les hommes qui ne sont ni dans le délire ni dans l’enfance. […] Éloignés du culte fanatique que de certaines gens ont voué à une certaine classe d’écrivains, mais incapables en même temps des vains ménagements dont les grands hommes n’ont pas besoin, nous avons dit sur des matières de goût et de morale ce que nous avons cru la vérité, et nous continuerons de la dire, sans crainte, parce que nous nous y sommes consacrés sans réserve.
Il en fait ensuite l’application à un point de morale, et développe, avec une sagacité merveilleuse, tout ce qui peut en résulter d’utile pour les hommes. […] Cet Orateur ne s’écarte jamais de la morale chrétienne, et y ramène tous ses sujets. […] Il ne peut remplir ce double objet, qu’en joignant l’instruction au récit de ces vertus : un juste mélange des éloges et de la morale, fait la première perfection du Panégyrique. […] Dans ceux du Jésuite, il y a plus de gravité, plus de morale, un plus grand fond d’instruction. Ceux de l’évêque de Clermont offrent plus d’agréments dans le style et dans la narration, plus d’art dans l’enchaînement des faits avec la morale.
Avec Horace, la satire devient une causerie familière de morale ou surtout de littérature (sermo). […] La satire morale par excellence est celle de Perse. […] Sa morale est une morale triste et profondément sceptique : on sent à chaque page des Maximes un honnête homme désabusé, devenu misanthrope parce qu’il a vu les hommes de trop près, et qui ne veut plus croire ni au désintéressement, ni à l’abnégation, ni à aucune vertu humaine. […] 5º Il réclame donc droit de cité pour l’apologue : on ne saurait mépriser les humbles leçons de morale qu’elle donne : instruire en amusant, voilà son rôle. […] les uns, ne se proposant qu’une leçon de morale, n’ont garde de songer au récit, de peindre, d’animer leurs créatures ; les autres, au contraire, se préoccupant peu de la morale qu’on peut tirer de leurs fables, se bornent à un récit anecdotique, mais sec et comme résumé à plaisir ; et pourtant, du peu que monsieur de La Fontaine leur a pris, à savoir quelques sujets dont parfois le titre seul est emprunté, voyez ce qu’il a su faire !
Le goût est pour lui une sorte de conscience morale, et ses jugements nous font comprendre les relations nécessaires qui unissent le bien dire au bien penser. […] Rendez-moi le soleil de la Grèce, les jeux, les combats des héros, ces temples où l’homme vouait un culte à son image divinisée par le ciseau d’un Phidias ; rendez-moi les sages se complaisant dans leur sagesse, et s’étudiant à se mettre par la force de leur âme au-dessus des accidents de la fortune et de la colère du ciel ; un Platon pénétrant jusque dans le sanctuaire des idées éternelles ; un Aristote embrassant dans sa vaste science la morale, la politique, tous les secrets de l’art et de la nature ; un Caton disposant de sa vie pour échapper à l’oppression ; un Socrate buvant la ciguë d’une âme calme et sereine, bien sûr que s’il y a des dieux, ce sont des dieux bons ; rendez-moi toutes les illusions, toutes les chimères du monde antique, si vous n’avez rien à mettre à la place qu’une sèche et désespérante anatomie des petitesses du cœur ! […] Après la lumière que la morale chrétienne a répandue sur les plaies de notre cœur et sur les misères de ce monde, il n’est plus possible à l’homme de s’adorer lui-même. […] Ailleurs M. de Sacy juge ainsi Cicéron : « Son traité sur les devoirs, De Officiis, restera l’ouvrage de morale civile et politique le plus parfait qui soit sorti de la main des hommes.
Ἐπιειϰεῖς, moi défini dans la Morale Nicom., V, 14. […] Voyez Morale Nicom., VIII, 1.
Ceux qu’il a composés sur la morale sont les seuls qui doivent ici nous intéresser. […] Tous ces ouvrages ont été réunis sous le titre d’Essais de morale. […] Madame de Sévigné, dans ses Lettres, revient très-fréquemment sur la belle morale de Nicole, dont elle ne cesse de recommander l’étude à sa fille.
Quant à l’histoire, à la philosophie, h la morale, elles ont avec l’éloquence un rapport si étroit que personne ne contestera l’utilité des règles de l’art de bien dire pour l’historien, le philosophe et le moraliste. […] La méditation du sujet sera d’autant plus féconde qu’elle aura été préparée par une éducation morale et par une instruction étendue. […] La faiblesse morale appelle le respect pour la vieillesse, la sympathie pour l’enfance et la compassion pour tous ceux qu’enivre un titre, une place, une faveur de la fortune. […] Cet art de présenter les faits sous un jour favorable est la première qualité d’une bonne narration oratoire, littéraire ou morale. […] Ainsi les traits du visage ont déjà par eux-mêmes une valeur morale d’expression ; mais elle peut s’accroître encore par des jeux de muscles dont les nuances font que nous trouvons telle physionomie plus ou moins expressive qu’une autre.
On peut ramener les qualités qui servent à établir l’autorité morale de l’écrivain et de l’orateur à quatre principales : 1° la probité, 2° la modestie, 3° la bienveillance ou le zèle, 4° la prudence. […] Elle se réduit souvent à une sentence et exprime très bien alors la morale d’une fable. […] Le sentiment de la divinité (Bernardin de Saint-Pierre, Études de la nature) ; 2° morale ou philosophique : Ex. […] 3° Ode morale L’ode morale traite dans un langage élevé des grandes vérités morales ou philosophiques, et des problèmes de la destinée humaine. […] Religieuse et morale dans la partie officielle de celles d’Horace, elle chante aussi quelquefois avec lui Bacchus et Vénus.