Quelles sont les règles générales du drame ? On peut rapporter à trois chefs les règles générales du drame : 1° Les qualités de l’action que le drame représente ; 2° la conduite de cette action ; 3° les personnages qui concourent à cette action. […] Établie pour empêcher l’attention du spectateur de s’épuiser, en présentant de temps en temps des repos à l’esprit, cette division ne doit jamais nuire à l’unité générale du drame. […] La comédie est suffisamment distinguée de la tragédie par le ton général qui y règne. […] Cette idée générale qu’on peut se faire de la comédie, comme étant une représentation satirique des travers et des folies humaines, devrait lui donner un but moral et utile.
Les qualités des pensées sont générales ou essentielles, et particulières ou spéciales. […] C’est, en effet, une règle générale, dit Rollin, qu’il faut penser selon la matière que l’on traite ; et rien n’est moins raisonnable que d’avoir des pensées sublimes dans un sujet qui n’en demande que de médiocres, ou des pensées délicates et gracieuses quand on a pour but d’effrayer. […] Comme les pensées, les sentiments ont des caractères généraux ou essentiels et des qualités particulières ou spéciales. […] Les qualités générales sont la vérité et le naturel. […] La précision est une qualité générale et essentielle, qui ne rejette que ce qui est inutile, et qui admet l’abondance, la richesse et les agréments du style, lorsque le sujet le demande.
Que l’art ajoute à cette belle scène quelques ornements analogues au ton général du tableau, comme un pont jeté sur la rivière, la fumée qui s’élève du hameau, à travers les arbres, et la vue, dans l’éloignement, de quelque grand édifice, qui réfléchisse majestueusement les rayons du soleil naissant, nous éprouverons tout ce qu’ont de plus doux et de plus aimable les sensations qui caractérisent le beau. […] Nous avons établi quelques principes généraux ; il est temps d’en faire l’application à l’objet qui nous occupe spécialement.
Des Moscovites qui n’avaient encore qu’une légère teinture de discipline, nulle ancienne habitude de valeur, nulle réputation qu’ils craignissent de perdre, et qui leur enflât le courage, allaient trouver des Suédois exactement disciplinés depuis longtemps, accoutumés à combattre sous une longue suite de rois guerriers, leurs généraux animés par le seul souvenir de leur histoire. […] Ainsi, quoiqu’il y ait des principes généraux, dont on ne saurait trop recommander l’observation, il se trouve néanmoins dans le style, comme partout ailleurs, des beautés et des défectuosités purement relatives : c’est à les distinguer que s’attache la saine critique, et à les sentir que le goût doit s’exercer.
Je proposerais plus volontiers ϰρούειν qui se rapproche davantage de la leçon des manuscrits et qui s’accorde mieux avec le sens général de la remarque d’Aristote. […] Συμφωνία a quelquefois ce sens général voyez les Topiques, VI, 2.
Général de l’armée espagnole. […] Henri-Frédéric de Nassau, prince d’Orange, stathouder, capitaine et amiral général de la république des Provinces-Unies (Hollande).
À quoi tient donc chez lui ce charme irrésistible, dont l’effet est aussi sûr que général ? […] Qui pourrait se refuser, par exemple, à l’obligation si simple et si générale de la prière, quand elle nous est présentée comme le plus naturel, comme le plus facile des devoirs, et environnée de tout ce qui doit et peut nous la faire chérir ? […] Oui, dans ce moment occupez-vous selon vos emplois : il suffit que vous offriez à Dieu, ou que vous fassiez, avec une intention générale de le glorifier, les choses les plus communes que vous êtes engagés à faire.
Il faudrait que sa force fût aussi prompte que sa volonté, pour détruire et combattre sans cesse toutes les forces qui luttent contre le bien général : mais le prince a des organes aussi faibles que le dernier de ses sujets. […] Élève-toi jusqu’à lui ; médite ce grand être ; va puiser dans son sein l’amour de l’ordre et du bien général ; que l’harmonie de l’univers t’apprenne quelle doit être l’harmonie de ton empire. […] J’ai vu un embrasement général dévorer nos maisons et nos temples.
Magnin, se plaisent, dans leurs jeux, à sortir d’eux-mêmes, à imiter les grandes personnes, à jouer les rôles de père, de général, de roi ; ces peintures imparfaites de la société et des passions humaines les intéressent souvent plus vivement que leurs jeux favoris, la course en plein air, les exercices corporels. […] Nous avons de chaque chose une idée naturelle ou accise : c’est comme un type général auquel nous rapportons tout le reste. […] La comédie de mœurs a pour but de peindre soit un caractère unique, et alors on l’appelle aussi comédie de caractère, soit un côté particulier des mœurs générales. […] Une comédie de caractère est d’autant meilleure qu’elle peint des mœurs plus générales, parce qu’ainsi elle est sûre de plaire dans tous les temps et dans tous les pays : c’est ce qui assure l’immortalité aux grandes œuvres de Molière.
Principes généraux des belles-lettres. […] Tous les chants répondent à ce dessein général, et sont amenés l’un par l’autre. […] Les principes généraux de la morale y sont établis d’une manière sage et vraie. […] Cette détermination seroit trop vague et trop générale. […] Elles sont générales ou particulières.
Mort de Turenne Il passe le Rhin et trompe la vigilance d’un général habile et prévoyant1. […] Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur général mort.
Il doit tout ramener à une pensée générale. […] Cet homme qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre, qui couvrait son camp d’un bouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des rois ligués contre lui des déplaisirs mortels, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle ; cet homme qui défendait les villes de Juda, qui domptait l’orgueil des enfants d’Ammon et d’Esaü, qui revenait chargé des dépouilles de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet bomme que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur d’airain où se brisèrent tant de fois toutes les forces de l’Asie ; et qui, après avoir défait de nombreuses armées, déconcerté les plus forts et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, réparer avec ses mains triomphantes les ruines du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant homme, poussant enfin avec un courage invincible les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut le coup mortel, et demeura comme enseveli dans son triomphe. […] Je confondrai quelquefois peut-être le général d’armée, le sage, le chrétien.
La première1 est comme une partie nouvelle et essentielle de l’histoire générale. […] Elle est moins touchée des lois générales de l’esprit que des variétés de la vie individuelle. […] La critique est la faculté générale et dominante du dix-neuvième siècle.
Mais ces caractères généraux et abstraits, combien n’est-il pas difficile de les personnifier ! […] Quand on sait ce que l’on doit à sa patrie et à ses amis, à la piété filiale, à l’amour fraternel, à l’hospitalité ; quand on connaît les devoirs du sénateur et du juge, les obligations du général envoyé contre l’ennemi : alors, n’en doutez pas, on sait donner à ses personnages le caractère qui leur convient. […] 1144La sagesse autrefois 1145fut telle (consista en ceci) : 1146distinguer les intérêts généraux 1147des intérêts particuliers, 1148les choses sacrées des choses profanes ; 1149détourner les hommes 1150de leurs unions vagabondes ; 1151tracer des droits-et-des-devoirs 1152aux gens-mariés ; 1153construire des villes ; 1154graver des lois sur le bois. […] Pour peindre quelqu’un de ces caractères dont on n’a encore qu’une idée générale, communia, et qui n’existent qu’à l’état d’abstraction, on n’a aucun modèle devant soi, point d’auteur qui ait traité le même sujet : on n’a pour guide que la nature. » Exemple : Molière, en prenant l’avare pour sujet d’une de ses comédies, nous a peint un caractère général, communia ; et, par la conduite de sa pièce, par tout ce qu’il fait dire et faire à son Harpagon, personnage nouveau, il a traité ce sujet proprie : il a appliqué à ce personnage nouveau le caractère général d’avare : Harpagon est l’avare personnifié. Concluons avec Du Marsais que, dicere communia proprie, c’est adapter si bien un caractère général à un personnage particulier, que toutes les actions, toutes les paroles qu’on prête à ce personnage, répondent exactement à l’idée abstraite et générale qu’on a du caractère.
Quarante drapeaux, les étendards de la garde impériale de Russie, cent vingt pièces de canon, vingt généraux, plus de trente mille prisonniers, sont le résultat de cette journée à jamais célèbre. […] Le nœud se serre dès son début par la peinture des talents militaires du général ennemi. […] Nous ne pouvons que tracer quelques préceptes généraux qui apprendront à placer convenablement ce que l’on appelle l’accent tonique. […] Dans celle-ci la phrase marche libre de toute mesure et n’est assujétie qu’à l’ordre général du style. […] Dans la poésie noble, dans l’épopée par exemple la tragédie, la haute comédie, etc., cette exception à la règle générale ne serait point reçue.
On délibère sur le choix d’un général ; l’éloge de Pompée détermine les suffrages en sa faveur (Cic., pro lege Man. […] Nous en dirons quelque chose à la fin de ces Éléments, pour donner une idée générale et complète de tous les préceptes des rhéteurs. […] , Voilà l’idée générale, les bienfaits de Dieu. […] Ne rien dire de trop est une règle générale ; mais nulle part il n’est plus nécessaire de l’observer que dans les mouvements excités par le discours. […] Qualités générales du style.
La règle générale de la versification française, eu égard au genre des rimes, c’est de faire alterner les masculines et les féminines. […] On vient de voir les différentes formes du discours mesuré, les règles générales qui regardent le mécanisme des vers et qu’il faut observer pour être un bon et agréable versificateur.
L’enfance du général drouot Général de l’Empire. […] Drouot (1774-1847), d’abord lieutenant d’artillerie, se distingua en Égypte, et devint major général de l’artillerie en 1808.
. — C’est l’art de développer un argument, c’est-à-dire de déduire d’une idée générale toutes les idées particulières qui y sont renfermées. […] Rousseau nous en donne un exemple brillant dans son discours sur l’influence des lettres et des arts : — « Aujourd’hui que des recherches plus subtiles et un goût plus fin ont réduit l’art de plaire en principes, il règne dans nos mœurs une vile et trompeuse uniformité, et tous les esprits semblent avoir été jetés dans un même moule. » — Voilà l’idée générale.
Mais les livres nous abrègent infiniment ce travail, en nous donnant des principes certains qui éclairent notre esprit, rectifient notre jugement, et rendent nos observations plus exactes ; nous y puisons des notions générales, et c’est beaucoup. […] D’ailleurs, (pourroit-on dire à ce sceptique) une religion est absolument nécessaire pour le bien général de la société, pour le bien particulier de chaque individu ; et cette religion doit avoir un culte extérieur, parce qu’il est dans la nature de l’homme qu’il fasse éclater l’admiration, le respect, l’amour et tous les autres sentimens de son cœur envers l’objet qui les a fait naître. […] Vous savez trop d’ailleurs (et j’ose bien assurer que vous ne l’oublierez jamais) que le vrai chrétien s’attire toujours l’estime générale ; que les hommes sages l’aiment, et que les libertins se sentent forcés de le respecter.
Indépendamment de cette harmonie spécialement appelée imitative, parce qu’elle peint et quelle imite par la combinaison même des sons, comme nous le verrons dans le chapitre qui suivra celui-ci, il est une harmonie générale du style, qui embrasse toutes les parties du discours ; qui ne s’attache pas à telle ou telle circonstance, mais qui tend à l’effet total du tableau : c’est une des plus grandes difficultés ; mais c’est aussi l’un des premiers charmes de l’art d’écrire : Duæ sunt res quæ permulcent aures ; sonus et numerus. […] Ses écarts apparents ne sont eux-mêmes que d’heureuses dissonances qui ajoutent à l’effet général.
Après avoir esquissé la marche générale que nous avons parcourue dans ces volumes, disons quelques mots pour initier au chapitre suivant. […] : L’empire d’Alexandre était [trop] grand (pour qu’il pût subsister longtemps après la mort de ce grand homme) La phrase, enfin, qui est composée de plusieurs membres tellement liés entre eux que le sens général demeure suspendu jusqu’à la dernière qui vient la compléter, s’appelle Période, telle que : « Peut-être devons-nous regretter ces temps d’une heureuse ignorance, où nos aïeux moins grands, mais moins criminels, sans industrie, mais sans remords, vivaient pauvres et vertueux, et mouraient dans le champ qui les avait vus naître. » On confond souvent à tort le nom de phrase avec celui de proposition.
Préceptes généraux de composition et de style. […] Il sert à préparer l’auditoire, à captiver son attention et sa bienveillance, et donne une idée générale du sujet. […] Il convient, en règle générale, de toujours marquer par un accent tonique le mot de la phrase qui fait mieux ressortir la pensée. […] Dans celle-ci la phrase marche libre de toute mesure et n’est assujettie qu’à l’ordre général du style. […] Dans la poésie noble, dans l’épopée par exemple, la tragédie, la haute comédie, etc., cette exception à la règle générale ne serait point reçue.
Les tableaux littéraires ont pour objet, dans notre pensée, de permettre au jeune lecteur de rattacher les écrivains dont il étudie les plus beaux passages au mouvement des esprits et au progrès littéraire du siècle auquel ils appartiennent, de replacer dans un cadre général des portraits isolés : les notices sont ces portraits, le tableau est ce cadre. […] Si les tableaux généraux sont utiles et les notices particulières indispensables pour éclairer l’élève sur les temps et sur les hommes, les notes et commentaires sont nécessaires aussi pour le guider dans sa lecture et lui fournir sur le champ et sur place des notions diverses qui lui épargnent des recherches souvent difficiles ou impossibles. […] Nos notes sont donc surtout, soit des éclaircissements historiques, biographiques, littéraires, soit des indications de rapprochements et de comparaisons, quand l’élève peut en trouver par lui-même les textes, ou les citations mêmes, quand il ne peut y avoir recours, soit quelques vues générales brièvement résumées. […] Nous nous bornerons aux éclaircissements généraux nécessaires pour faciliter la lecture des textes. […] Cette ville estoit des terres de l’eves-que de Liège, mais toutesfois, tumultueuse ri mutine (comme tous ces peuples-là se sentoient de la révolte générale des Pays-Bas), ne recognoissoit plus son evesque, et elle tenoit le party des Estats.
Quand le commerce est en peu de mains, on voit quelques fortunes prodigieuses et beaucoup de misère ; lorsqu’enfin il est plus étendu, l’opulence est générale, les grandes fortunes rares. […] De là, cette foule déjà prodigieuse et toujours croissante d’ouvrages, qui blessent à la fois l’ordre, la liaison des idées, les règles du langage et le coloris du style, et dont le moindre défaut est de ne rien ajouter à la masse générale des connaissances.
Une naissance auguste, un air d’empire et d’autorité, un visage qui remplisse la curiosité des peuples empressés de voir le prince6, et qui conserve le respect dans le courtisan ; une parfaite égalité d’humeur ; un grand éloignement pour la raillerie piquante, ou assez de raison pour ne se la permettre point1 : ne faire jamais ni menaces ni repròches ; ne point céder à la colère, et être toujours obéi ; l’esprit facile, insinuant ; le cœur ouvert, sincère, et dont on croit voir le fond, et ainsi très-propre à se faire des amis, des créatures et des alliés ; être secret toutefois, profond et impénétrable dans ses motifs et dans ses projets ; du sérieux et de la gravité dans le public ; de la brièveté, jointe à beaucoup de justesse et de dignité, soit dans les réponses aux ambassadeurs des princes, soit dans les conseils ; une manière de faire des grâces2 qui est comme un second bienfait ; le choix des personnes que l’on gratifie ; le discernement des esprits, des talents et des complexions3, pour la distribution des postes et des emplois ; le choix des généraux et des ministres ; un jugement ferme, solide, décisif dans les affaires, qui fait que l’on connaît le meilleur parti et le plus juste ; un esprit de droiture et d’équité qui fait qu’on le suit jusqu’à prononcer quelquefois contre soi-même en faveur du peuple, des alliés, des ennemis ; une mémoire heureuse et très-présente qui rappelle les besoins des sujets, leurs visages, leurs noms, leurs requêtes ; une vaste capacité qui s’étende non-seulement aux affaires de dehors, au commerce, aux maximes d’État, aux vues de la politique, au reculement des frontières par la conquête de nouvelles provinces, et à leur sûreté par un grand nombre de forteresses inaccessibles ; mais qui sache aussi se renfermer au dedans, et comme dans les détails4 de tout un royaume ; qui en bannisse un culte faux, suspect et ennemi de la souveraineté, s’il s’y rencontre ; qui abolisse des usages cruels et impies5, s’ils y règnent ; qui réforme les lois et les coutumes6, si elles étaient remplies d’abus ; qui donne aux villes plus de sûreté et plus de commodités par le renouvellement d’une exacte police, plus d’éclat et plus de majesté par des édifices somptueux ; punir sévèrement les vices scandaleux ; donner, par son autorité et par son exemple, du crédit à la piété et à la vertu ; protéger l’Église, ses ministres, ses droits, ses libertés1 ; ménager ses peuples comme ses enfants2 ; être toujours occupé de la pensée de les soulager, de rendre les subsides légers, et tels qu’ils se lèvent sur les provinces sans les appauvrir ; de grands talents pour la guerre ; être vigilant, appliqué, laborieux ; avoir des armées nombreuses, les commander en personne ; être froid dans le péril3, ne ménager sa vie que pour le bien de son État, aimer le bien de son État et sa gloire plus que sa vie ; une puissance très-absolue, qui ne laisse point d’occasion aux brigues, à l’intrigue et à la cabale ; qui ôte cette distance infinie4 qui est quelquefois entre les grands et les petits, qui les rapproche, et sous laquelle tous plient également ; une étendue de connaissances qui fait que le prince voit tout par ses yeux, qu’il agit immédiatement par lui-même, que ses généraux ne sont, quoique éloignés de lui, que ses lieutenants, et les ministres que ses ministres ; une profonde sagesse qui sait déclarer la guerre, qui sait vaincre et user de la victoire, qui sait faire la paix, qui sait la rompre, qui sait quelquefois, et selon les divers intérêts, contraindre les ennemis à la recevoir ; qui donne des règles à une vaste ambition, et sait jusqu’où l’on doit conquérir ; au milieu d’ennemis couverts ou déclarés, se procurer le loisir des jeux, des fêtes, des spectacles ; cultiver les arts et les sciences, former et exécuter des projets d’édifices surprenants ; un génie enfin supérieur et puissant qui se fait aimer et révérer des siens, craindre des étrangers ; qui fait d’une cour, et même de tout un royaume, comme une seule famille unie parfaitement sous un même chef, dont l’union et la bonne intelligence est redoutable au reste du monde. […] Tout ce morceau est une protestation éloquente, pleine de hardiesse et de dignité contre un état social par suite duquel de grands génies, comme Corneille, par exemple, étaient réduits à comparer à Auguste un receveur général, M. de Montoron (voir l’épitre dédicatoire de Cinna). […] Non, elle est générale, et je hais tous les hommes, Les uns, parce qu’ils sont méchants et malfaisants, Et les autres pour être aux méchants complaisants.
Il doit même, autant qu’il est possible, les simplifier, c’est-à-dire, en réduire plusieurs à une seule générale, en indiquant toutes celles qui en découlent. […] Il sera bon de n’en entreprendre la lecture, qu’après avoir acquis quelques connaissances générales de ces deux arts.