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2. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

L’Impie était le Dieu de la terre ; le Poète ne fait que passer ; et ce Dieu est disparu, anéanti : il n’est plus. […] Rien d’extraordinaire en effet qu’un mortel soit soumis à Dieu. […] Voyez sous quelles images il peint dans le chapitre 40 la grandeur et la puissance de Dieu. […] Dieu seul est toujours le même, et ses années ne finissent point. […] Le grand rideau se tire ; et ce Dieu vient en maître.

3. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468

si vous connaissiez le don de Dieu ! » Et qu’est-ce que le don de Dieu, si ce n’est la charité même ? […] Après Dieu, je ne tiens fortement qu’à elle seule en ce monde. Aimer Dieu, aimer le prochain, n’est-ce pas toute la Loi ? […] Encore une fois, que Dieu vous aide, vous soutienne, vous console !

4. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »

Dieu veut être connu pour être aimé. […] « Être en prière, c’est lui demander (à Dieu) que sa volonté se fasse ; c’est former quelque bon désir ; c’est élever son cœur à Dieu ; c’est soupirer après les biens qu’il nous promet ; c’est gémir à la vue de nos misères et des dangers où nous sommes de lui déplaire et de violer sa loi. […] La condescendance de Dieu à notre faiblesse est si grande, qu’il nous permet de partager pour le besoin ce moment entre lui et les créatures. […] Quelle consolation, grand Dieu ! […] D’où vient donc qu’il n’a plus connu de Dieu ; que le crime lui a paru des polices humaines ; l’avenir, une chimère ; l’âme, un souffle qui s’éteint avec le corps ?

5. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129

Par rapport au premier point, c’est-à-dire l’étude des preuves de la vérité de la religion, je ne crois pas avoir besoin de vous avertir, mon cher fils, que la persuasion, ou la conviction à laquelle on peut parvenir en cette matière par l’étude et par le raisonnement, ne doit jamais être confondue ni même comparée avec la foi, qui est un don de Dieu, une grâce singulière qu’il accorde à qui lui plaît, et qui exige d’autant plus notre reconnaissance, que nous ne la devons qu’à la bonté de ce Dieu, qui a bien voulu prévenir en nous la lumière de la raison même par celle de la foi. Mais quoique cette conviction et cette espèce de foi humaine qu’on acquiert par l’étude des preuves de la religion chrétienne soient d’un ordre inférieur à la foi divine, qui est le principe de notre sanctification1/, et quoique la simplicité d’un paysan, qui croit fermement tous les mystères de la religion parce que Dieu les lui fait croire, soit infiniment préférable à toute doctrine d’un savant, qui n’est convaincu de la vérité de la religion que comme il l’est de la certitude d’une proposition de géométrie ou d’un fait dont il a des preuves incontestables, il est néanmoins très-utile d’envisager avec attention et de réunir avec soin toutes les marques visibles et éclatantes dont il a plu à Dieu de revêtir de ce caractériser, pour ainsi dire, la véritable religion. Non-seulement cette étude affermit et fortifie notre foi, mais elle nous remplit d’une juste reconnaissance envers Dieu, qui a fait tant de profiges, et dans l’ancienne loi et dans la nouvelle, soit pour révéler aux hommes la véritable manière de l’adorer et de le servir, soit pour les convaincre de la vérité et de la certitude de cette révélation. […] Mais c’est une grande satisfaction pour un jeune homme aussi bien né que vous l’êtes, de s’être mis en état de sentir la frivolité des raisonnements qu’on se donne la liberté de faire contre la religion, et de bien comprendre que le système de l’incrédulité est infiniment plus difficile à soutenir que celui de la foi, puisque les incrédules sont réduits à oser dire, ou qu’il n’y a point de Dieu, ce qui est évidemment absurde ; ou que Dieu n’a rien révélé aux hommes, ce qui démenti par tant de démonstrations et de faits qu’il est impossible d’y résister : en sorte que quiconque a bien médité toutes ces preuves trouve qu’il est non-seulement plus sûr, mais plus facile de croire que de ne pas croire, et rend grâces à Dieu d’avoir bien voulu que la plus importante de toutes les vérités fût aussi la plus certaine, et qu’il ne fût pas plus possible de douter de la vérité de la religion chrétienne, qu’il l’est de douter s’il y a eu un César ou un Alexandre… Pour ce qui est de l’étude de la doctrine que la religion nous enseigne, et qui est l’objet de notre foi ou la règle de notre conduite, c’est l’étude de toute notre vie, mon cher fils : vous en êtes déjà aussi instruit qu’on le peut être à votre âge, et je vois avec joie que vous travaillez à vous en instruire de plus en plus ; je ne puis donc que vous exhorter à vous y appliquer sans relâche. […] Là-dessus Malebranche a fort bien dit aussi, dans sa Recherche de la vérité : « La méthode la plus courte et la plus assurée pour découvrir la vérité, c’est d’écouter plutôt notre foi que notre raison, et tendre à Dieu, non tant par nos forces naturelles, qui depuis le péché sont toutes languissantes, que par le secours de la foi, par laquelle seule Dieu veut nous conduire dans cette lumière immense de la vérité qui dissipera toutes nos ténèbres. » 1.

6. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

C’est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples. […] Qu’est-ce donc que ma substance, ô grand Dieu ? […] « Le trône que vous remplissez est à Dieu », etc. […] « Ce qui déplaisait à Dieu. » Il s’agit de madame de Montespan. […] « Ce grand Dieu. » Ces deux mots sont inséparables chez Bossuet.

7. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -

Deux ou trois jours devant la mort, comme elle avoit le cœur plus eslevé à Dieu, aussy parloit-elle d’une plus vehemente affection que jamais. Mesme le jour devant1, comme elle exhortoit ses gens, elle dict au serviteur, puisque Dieu l’avoit conduit en une eglise chrestienne, qu’il advisast d’y vivre sainctement. […] Toutes fois jamais on n’ouït aultre complainte d’elle qu’en priant Dieu qu’il eust pitié et qu’il la delivrast de ce monde, luy faisant grace de perseverer tousjours en la foy qu’il luy avoit donnee. […] Cependant, comme aiant plus de relasche, elle ne cessoit de glorifier Dieu, s’humiliant tousjours pour chercher son salut et tout son bien en Jesus Christ. […] J’ai confiance que Dieu vous… 2.

8. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215

l’éclat du sanctuaire, ou le Dieu qu’on y adore ? […] La majesté est l’image de la grandeur de Dieu dans le prince. […] La puissance de Dieu se fait sentir, en un instant, de l’extrémité du monde à l’autre ; la puissance royale agit, en même temps, dans tout le royaume ; elle tient tout le royaume en état, comme Dieu y tient tout le monde. Que Dieu retire sa main, le monde retombera dans le néant ; que l’autorité cesse dans le royaume, tout sera confusion. […] Oui, Dieu l’a dit : « Vous êtes des dieux » ; mais, ô dieux de chair et de sang !

9. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149

« La majesté est l’image de la grandeur de Dieu dans le prince. « Dieu est infini, Dieu est tout. […] Comme en Dieu est réunie toute perfection et toute vertu, ainsi toute la puissance des particuliers est réunie en la personne du prince. […] Elle tient tout le royaume en état, comme Dieu y tient tout le monde. « Que Dieu retire sa main, le monde retombera dans le néant ; que l’autorité cesse dans le royaume, tout sera en confusion.

10. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

Il loue, il bénit Dieu. […] des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire ! […] Lui seul est Dieu, madame, et le vôtre n’est rien. […] Dieu parle surtout à la conscience, à la raison et au cœur. […] Lorsque Dieu l’eut banni du céleste jardin.

11. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

Elle fait même autant de mal selon le monde que selon Dieu. […] Laissez donc apaiser votre douleur par la main de Dieu même qui vous a frappée. […] Dieu nous parle et nous illumine en secret. […] Elles vont dans la mémoire de Dieu. […] Dieu veuille mettre au fond de votre cœur blessé sa consolation !

12. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Quel Dieu ? […] Joubert a dit : « Nous ne voyons bien nos devoirs qu’en Dieu. […] Meurt pour son Dieu. […] Ce Dieu touche. […] Je n’adore qu’un Dieu.

13. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99

Ni Dieu, ni le roi ne nous ont donné charge d’âmes. […] Ne me parlez jamais des obligations que vous m’avez, et regardez-moi comme dépouillée de tout ce qui m’environne, attachée au monde, mais voulant me donner à Dieu. […] Commencez par demander à Dieu l’humilité, le mépris de vous-même, qui, en effet, êtes peu de chose, et l’estime de votre prochain. […] Dieu ne nous doit point rendre compte de sa conduite ; et il est bien sûr qu’il est juste, et, au milieu de sa colère, plein de bonté. […] Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait peine à imaginer, et qu’il n’y a que le secours de Dieu qui m’empêche d’y succomber ?

14. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

si vous aviez soulagé leurs maux, si vous aviez eu pitié de leur désespoir, si vous aviez écouté leurs plaintes, vos miséricordes prieraient Dieu pour vous. […] Dieu n’a pas résolu de parler toujours quand il plaira à l’homme de lui commander. « Il souffle où il veut », quand il veut, et la parole de vie qui commande à nos volontés ne reçoit pas la loi de leurs mouvements : Voulez-vous savoir, chrétiens, quand Dieu se plaît de parler ? […] Cherchez en vérité7 la saine doctrine ; Dieu vous suscitera des prédicateurs. […] O Dieu, vous voyez en quel lieu je prêche, et vous savez, ô Dieu, ce qu’il y faut dire. […] « Et c’est ainsi que Dieu qui seul est sa mesure.

15. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556

bien loin de la voie Où marche le pécheur, Chemine1 où Dieu t’envoie ! […] et chaque fois que se lève l’aurore, Soyons là pour prier comme Dieu pour bénir ! […] Porte ailleurs ton regard sur Dieu seul arrêté ! […] Profitons de l’occasion pour citer cette bonne pensée d’un ancien, de Guillaume du Vair : « La main du pauvre est la bourse de Dieu. Avons-nous à acheter quelque chose de lui, mettons là notre argent ; c’est le meilleur emploi que nous puissions faire de nos biens que de les mettre à la banque de Dieu.

16. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6

De la conduite de Dieu dans les événements humains. […] Dieu est le poëte et les hommes ne sont que les acteurs4. […] Dieu dit lui-même de ces gens-là « qu’il les envoie en sa colère, et qu’ils sont les verges de sa fureur ». […] Il se donnait à lui-même le nom de fléau de Dieu. […] « L’homme s’agite et Dieu le mène », a dit Fénelon avec plus de simplicité et de grandeur.

17. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39

Qu’on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales ; car il y a cette extrême différence, que la violence n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lieu que la vérité subsiste éternellement1, et triomphe enfin de ses ennemis, parce qu’elle est éternelle et puissante comme Dieu même2. […] S’ils vous ont donné Dieu pour objet, ce n’a été que pour exercer votre superbe2. […] Ce n’est pas là le moyen de vous guérir de vos injustices, que ces sages n’ont point connues… Dieu a voulu racheter les hommes, et ouvrir le salut à ceux qui le chercheraient. Mais les hommes s’en rendent si indignes, qu’il est juste que Dieu refuse à quelques-uns, à cause de leur endurcissement, ce qu’il accorde aux autres par une miséricorde qui ne leur est pas due. […]  : « Tout était Dieu, excepté Dieu lui-même. » 1.

18. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

…Dans l’espoir dont j’entrevois les charmes, Ne m’abandonnez pas, Dieu qui voyez mes larmes ! Dieu mort sur cette croix, et qui revis pour nous, Parle, achève, ô mon Dieu ! […] tu le veux, tu permets que je voie… Dieu, ranime mes sens trop faibles pour ma joie ! […] Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n’y peux faire un pas, sans y trouver ton Dieu ; Et tu n’y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle et ton Dieu qui t’éclaire. […] Dieu, reçois son aveu du sein de ton empire !

19. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575

Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui. […] S’il souffre, s’il pleure, s’il aime, C’est son Dieu qui le veut ainsi. […] Dieu éclaire ceux qui pensent souvent à lui, et qui lèvent les yeux vers lui. Avec Dieu, il ne faut être ni savant, ni philosophe, mais enfant, écolier, et tout au plus poëte. […] « Dieu !

20. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82

Si les biens nous viennent, recevons-les de la main de Dieu ; mais n’ayons pas des vues trop vastes3. […] Il n’y a que Dieu qui puisse le rassasier. […] Ni Dieu ni le roi ne vous ont donné charge d’âmes : sanctifiez la vôtre, et soyez sévère pour vous seul. […] Ne me parlez jamais des obligations que vous m’avez : regardez-moi comme dépouillée de tout ce qui m’environne ; attachée au monde, mais voulant me donner à Dieu. […] Il n’y a de véritable paix que pour l’âme remplie de Dieu.

21. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497

si jamais vous vengez la patrie, Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! […] Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! […] Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! […]   — Dieu vous bénira, grand’mère ! […] l’avenir est à Dieu !

22. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Ô Dieu ! […] Ô Dieu ! […] que rien n’altère cette paix et cette unité où Dieu habite ! […] Et cependant, grand Dieu ! […] Quel Dieu !

23. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

Il avait foi en Dieu et en lui-même. […] Dieu lui-même le veut ! […] l’avenir est à Dieu ! […] Mais ici, dans le domaine de Dieu, les jeux sont éternels. […] Dieu merci !

24. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »

On sent qu’il n’y a qu’un Dieu, ou celui qu’il inspire, qui puisse parler un tel langage : et que c’est bien moins ici deux objets rapprochés à dessein, pour faire une comparaison, qu’une seule et même chose, Dieu et la nature : la tendresse divine, et la tendresse maternelle. […] Nous avons annoncé déjà la belle allégorie où le psalmiste présente, sous l’emblème d’une vigne, l’histoire des revers et des infidélités du peuple de Dieu. […] Il y peint et ce que Dieu avait daigné faire pour le maintenir sur son trône, en dépit de ses nombreux ennemis, et ce que ce même Dieu se proposait de faire, pour établir un jour l’empire du Christ, et pour assurer son église sur des bases inébranlables. […] Dieu transporte le poète de Babylone à Jérusalem. […] Dieu lui commande d’aller dans la ville marquer au front le très petit nombre de ceux qui n’ont point prévariqué.

25. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

Quand on dit : Dieu est bon, on exprime une pensée vraie, parce qu’elle marque le rapport et la convenance qu’il y a entre l’idée de Dieu et l’idée de bonté. […] Bossuet a dit en parlant du règne de l’idolâtrie à la venue du Messie : Tout était Dieu, excepté Dieu même ; et le monde que Dieu avait fait pour manifester sa puissance, semblait être devenu un temple d’idoles. […] Saint Augustin a dit de Dieu : Patiens quia æternus. […] Dieu donna à la majesté de son Fils de faire taire les prophètes durant tout ce temps, pour tenir son peuple en attente de celui qui devait être l’accomplissement de tous les oracles. […] Bossuet présente une image sublime, lorsque à la suite de cette pensée citée plus haut : Tout était Dieu, excepté Dieu même , il ajoute : Et le monde, que Dieu avait fait pour manifester sa puissance, semblait être devenu un temple d’idoles.

26. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

Fort bien, monsieur, Dieu merci. […] Dieu m’en garde ! […] comment serai-je avec Dieu ? […] Je prie Dieu qu’il vous donne ses consolations. […] Dieu veuille bénir Votre Majesté !

27. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

Vous le savez, grand Dieu ! […] Dieu en chasse loing nos divisions !  […] Le Dieu de la richesse y coudoie l’Indigence. […] et chaque fois que se lève l’aurore, Soyons là pour prier comme Dieu pour bénir ! […] Quand Dieu se retire du monde, le sage se retire en Dieu. — Nous ne voyons bien nos devoirs qu’en Dieu.

28. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

Exemple : Dieu est bon, L’homme méchant. […] ) Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes. […] Dieu vous assiste. […] belle périphrase du mot Dieu ! […] Grand Dieu !

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