Rhétorique, III, 1 : Τὰ γὰρ ὀνόματα μιμήματά ἰστιν, ὑπῆρξε δὲ ϰαὶ ἡ φωνὴ πάντων μιμήτιχώτατον τῶν μορίων ἡμῖν. […] Athénée, x, p. 424 A Plutarque, Questions symposiaques, V, 4 Simplicius, sur Aristote, Du Ciel, I, p. 507 de l’éd. des Scholies par Brandis. — Aristote a remarqué dans la Rhétorique, III, 5, que les écrits d’Héraclite étaient « difficiles à ponctuer ». […] Voyez Aristote, Rhétorique, III, 1, et Platon, Ion, p. 530.
Tout, ou presque tout, a été dit sur la rhétorique et l’art oratoire. […] Le professeur Crevier a composé une rhétorique en deux volumes, qui ne présente rien de nouveau. […] La vraie rhétorique et la saine logique se tiennent de fort près. […] Ce n’est pas une invention de la rhétorique ; il est fondé sur la nature, et suggéré par le bon sens. […] C’est à ce dernier but seulement que la rhétorique peut aspirer.
Réservant pour la Rhétorique les préceptes de l’art de bien dire, et pour la Poétique les règles du premier des arts agréables, nous exposerons, dans ce volume, les principes généraux de l’art d’écrire, principes qui sont communs à tous les genres de productions littéraires. Dans notre dessein, le Style est destiné à la troisième ; la Poétique, à la seconde ; la Rhétorique, à la classe de ce nom. […] Comme notre Poétique, tout en complétant le cours, peut être facilement séparée des deux autres volumes, on aura dans le Style et dans la Rhétorique tous les principes de l’art d’écrire et toutes les règles de l’éloquence.
D’après le point de vue sons lequel ils considéraient la rhétorique, les lieux chez eux ne s’appliquaient guère qu’à l’art oratoire. […] Il y a une vingtaine d’années, quelques individus qui croyaient avoir découvert un nouveau lien social et humanitaire jugèrent convenable de se poser apôtres d’une nouvelle religion ; mais n’ayant dans le fait aucune idée de dogme et de culte nouveau, et ne pouvant donner une définition de chose, ils s’arrêtèrent à une définition de mot, et par un subterfuge, si l’on veut, de rhétorique, ils appuyèrent surtout, pour développer et confirmer leur pensée, sur l’étymologie du mot religion. […] Vous en avez la preuve à propos de la rhétorique même, au commencement de ce traité. […] La rhétorique, comme la logique, peut comparer le sujet ou l’idée à traiter à cette campagne dont parle Condillae, que l’on embrasse, il est vrai, d’un coup d’œil, mais que l’on ne peut ni bien connaître soi-même, ni expliquer aux autres, si, semblable à des hommes en extase, on continue de voir à la fois cette multitude d’objets différents, sans étudier chaque partie l’une après l’autre. […] Voyez La Clavicule ou la Science de Raymond Lulle, avec toutes les figures de rhétorique, par le sieur Jacob.
Nous avons d’Aristote une logique extrêmement remarquable, une rhétorique où sont développés tous les principes de l’art oratoire, et une poétique qui, bien qu’elle ne nous soit pas parvenue entière, contient cependant les règles les plus exactes et les plus propres à nous faire bien juger du poème épique et des pièces de théâtre. […] Après avoir enseigné la rhétorique pendant vingt ans, il publia son Institution de l’orateur, ouvrage considérable, et traité le plus complet que nous ayons des anciens sur l’éloquence39. […] Nous avons deux écrivains passionnés admirateurs de la rhétorique, MM. […] Ce terme de doctrine, par rapport à la rhétorique, est de M. […] Eu égard à l’ordre et à la méthode, la rhétorique de M.
Voy. la Rhétorique, II, 26. […] Voy. la Rhétorique, II, 24 III, 8 et 10, et remarquez que l’auteur n’entend pas ici σχήματα τῆς λέξεως précisément dans le sens que les rhéteurs ont consacré plus tard pour les figures de pensée, mais dans un sens plus général, à peu près comme Denys d’Halicarnasse (Sur Thucydide, chap.
Nous nous conformons en agissant ainsi aux usages reçus dans toutes les écoles de Rhétorique depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours. […] Les rhéteurs donnent spécialement le nom de rhétorique à la partie des règles de cette science qui embrasse l’art de parler et d’écrire avec éloquence. […] Refuserez-vous à tous les autres le talent de bien dire utile bien écrire, et l’élude de ce que vous appelez la rhétorique ? […] Aussi dans vos traités de rhétorique, afin d’embrasser tout l’art, êtes-vous obligés de distinguer trois choses qui devraient rester unies : le style, la composition et la Rhétorique. […] Vos ouvrages restent donc de simples traités de Rhétorique, et c’est votre faute s’ils sont décousus et tombent par lambeaux.
En l’an xi (1802), Sa Majesté Impériale et Royale, visitant le Prytanée de Paris, ordonna l’usage de ces Principes Généraux des Belles-Lettres, pour les Écoliers de Rhétorique. […] Domairon, l’un des Membres de la Commission, se chargea d’extraire, de ses Principes Généraux des Belles-Lettres, une Rhétorique et une Poétique, qui sont actuellement entre les mains des Élèves.
Admis dans la congrégation de la doctrine chrétienne, puis professeur de rhétorique à Narbonne, où il brilla par d’ingénieuses bagatelles que couronnaient des académies de province, il attira l’attention de Conrart, qui se plaisait à produire les talents, et, grâce à son patronage, il devint précepteur chez M. de Caumartin, qui lui fit connaître la société la plus choisie. […] Mais son talent coquet et compassé vise trop aux applaudissements : il fait montre de son art, et l’on retrouve dans tous ses discours l’abbé disert qui avait enseigné la rhétorique. […] Que de rhétorique !
Comparez la Rhétorique, III, 10, 11. — Dans le même ouvrage, II, 8, on retrouve le verbe συναπεργάζεσθαι, construit avec σχήμασι ϰαὶ φωναῖς ϰαὶ ἐσθῆτι. […] Même observation dans la Rhétorique, III, 7 cf.
Principes de la rhétorique. […] Définition et division de la rhétorique. […] Là commence la Rhétorique, ou l’art de bien dire. […] Ainsi l’éloquence a précédé la rhétorique. […] Des exercices de rhétorique.
La Poétique d’Aristote ayant été récemment mise au programme des études pour la classe de rhétorique, il a paru opportun de réimprimer l’édition, avec traduction française et commentaire, que j’avais publiée, en 1849, dans l’Essai sur l’histoire de la Critique chez les Grecs, ouvrage depuis longtemps épuisé1. […] On sait d’ailleurs, du moins en France, que notre confrère a étudié avec le même soin les textes de la Rhétorique, de la Politique et des Météorologiques d’Aristote.
La rhétorique est l’art de bien dire, ou d’exprimer convenablement ses pensées. L’enseignement de la rhétorique a ordinairement pour but l’éloquence ; mais nous voulons en appliquer ici les préceptes à tous les genres de composition.
Sujet traité par Euripide, par Théodecte (Aristote, Rhétorique, II, 24), par Carcinus, et par un tragique de date inconnue, Timésithée. […] Rhétorique, III, 1 : διὰ τὴν τῶν ἀϰροατῶν μοχθηρίαν.
) On trouvera pourtant des exemples de la même locution : Rhétorique, I, 2 fin, 4, 10 Politique, III, 9 IV, 12, 16 V, 2. […] Ce qui est certain, c’est qu’il a formellement cité ailleurs la pièce de Sophocle : Rhétorique, I, 13 et 15 III, 16 et 17.
Remarquez combien ces premières lignes rattachent naturellement la Poétique à la Rhétorique elles ont d’ailleurs beaucoup d’analogie avec les préambules d’autres ouvrages d’Aristote, par exemple avec ceux des Météorologiques et des petits traités qui suivent le Traité de l’âme. […] III, 13 : Οἱ χαίροντɛς τοῐς δɩα τῆς ὄψɛως , οἴον χρώμασɩ χαì σχήματɩ ϰαì γραφῆ; Rhétorique, II, 8 : σχήμασɩ ϰαì φωναῖς ϰαì ὲσθῆτɩ. — En lisant δɩ’ ὰμφοῖν au lieu de δɩα τῆς φωνῆς,, comme ont fait la plupart des éditeurs, et en traduisant σχήματα par le trait, on obtient une symétrie plus satisfaisante entre les deux termes de la comparaison marquée par les mots ᾥσπβρ — οὒτω.
. — figures par développement et par abréviation Le rapprochement des idées semblables ou opposées est assurément la source la plus féconde des figures du style, mais nous avons dit qu’elle n’était pas la seule ; l’écrivain peut encore donner au discours l’énergie ou l’élégance, soit en développant, soit en abrégeant l’expression de la pensée ; et pour l’amplifier comme pour la condenser, la rhétorique emploie des formes spéciales dont il est utile de connaître le nom et l’usage. […] Quant à la paraphrase proprement dite, paraphrase des psaumes, paraphrase d’un article de loi, etc., ce n’est plus là une figure de rhétorique, c’est un commentaire plus ou moins éloquent ou logique d’un texte ; nous n’avons point à en parler. […] C’est en ce sens que Napoléon disait à Sainte-Hélène : « La figure de rhétorique la plus éloquente est la répétition. » Répétition. — Le mot définit la chose : Eurydice, c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. […] Mais dès que l’on distingue ces deux espèces, la rhétorique doit employer, pour les exprimer, deux termes différents, selon que les mots superflus le sont réellement ou seulement en apparence.
La disposition est cette partie de la rhétorique qui apprend à mettre dans un ordre convenable les éléments d’une composition quelconque fournis par l’invention. […] La rhétorique explique ordinairement fort au long le plan que doit suivre un orateur dans la composition d’un discours. Comme notre but est d’appliquer la rhétorique à tous les genres d’écrire, nous ne ferons qu’indiquer sommairement la disposition oratoire : il est rare, du reste, qu’on ait à l’employer dans toute son étendue. […] Pour mieux comprendre la disposition oratoire et suppléer aux citations que nous n’avons pu faire ici, il faut choisir quelque discours éloquent dans Démosthène, Cicéron, Bossuet, Bourdaloue ou Massillon, en faire l’analyse, examiner le plan, la marche, la distribution des parties : ce travail sera d’une grande utilité pour l’intelligence des principes de rhétorique énoncés ci-dessus.
Nous avons d’Aristote une rhétorique, où sont développés tous les principes de l’art oratoire, et une poétique qui contient les règles les plus exactes et les plus propres à nous faire bien juger du poème épique et des pièces de théâtre. Cassandre a traduit la rhétorique, et Dacier la poétique. […] Après avoir enseigné la rhétorique durant vingt ans, il publia ses Institutions oratoires qui ont été traduites avec autant de fidélité que d’élégance par l’abbé Gédoin.
Ce sont : Platon, dans les dialogues intitulés Phèdre et le Grand Hippias ; Aristote, dans sa Rhétorique et dans sa Lettre à Alexandre ; saint Augustin, Lettre XVIII et de Verâ religione ; saint Thomas, 1, 2,—2, 2 ; Wolf, Psychologie ; Crouzas ; Hutcheson ; le P. […] Enfin, on s’occupera des principes de la rhétorique ou de l’art de bien dire. De là, la division du Cours en trois grandes parties qui feront autant de volumes, et que nous désignerons par les trois mots suivants : Style, Poétique, Rhétorique.
L’art poétique est la théorie de la poésie, comme la rhétorique est la théorie de l’éloquence : il sert à diriger le poète dans ses ouvrages, et fournit aux critiques les moyens d’apprécier les diverses compositions poétiques. […] Ainsi, de même que l’éloquence a précédé la rhétorique qui en fait connaître les règles, de même la poésie a précédé la poétique, qui n’est autre chose qu’un recueil d’observations basées sur les compositions poétiques les plus célèbres.
Il fut pour la langue française un excellent professeur de rhétorique. […] À la vérité, si c’était là l’éloquence, l’opinion de ce philosophe, qui mettait la rhétorique au nombre des connaissances voluptueuses1, aurait quelque fondement. […] Il reconnaissait que Démosthène pouvait plus que lui, et avait coutume de dire que les harangues de cet orateur renversaient les entreprises des rois, et que sa rhétorique était l’arsenal et le magasin d’Athènes.
Admis dans la congrégation de la Doctrine chrétienne, puis professeur de rhétorique à Narbonne, où il brilla par d’ingénieuses bagatelles que couronnaient des académies de province, il attira l’attention de Conrart, qui se plaisait à produire les talents, et devint par son patronage précepteur chez M. de Caumartin, qui lui fit connaître la société la plus choisie. […] Mais son talent coquet et compassé vise trop aux applaudissements : il fait montre de son art, et l’on retrouve dans tous ses discours l’abbé disert qui avait enseigné la rhétorique. […] Que de rhétorique !
Chacun d’eux, en effet, chacune même de leurs subdivisions a en quelque sorte sa rhétorique ou sa poétique particulière. […] La rhétorique renfermerait donc toute l’histoire littéraire. […] La plupart des rhétoriques n’insistent pas assez sur la description ; c’est un tort.
Rhétorique ; ses parties. — Invention. […] Considérée seulement quant à la composition des discours, la rhétorique contient trois parties : l’invention, la disposition et l’élocution. […] Nous pouvons donc regarder cette partie comme déjà vue, avec plus de détails même qu’on n’en peut donner dans les cours de rhétorique ordinaires, et nous passons à l’invention. […] Chez les Grecs, Périclès fut comme le fondateur de cette éloquence ; Isocrate, un peu plus tard, tint une école de rhétorique qui fut très suivie, et compta parmi ses élèves Eschine et Démosthène ; ce dernier est sans contredit le plus grand orateur qu’aient eu les Grecs. […] Aristote les a réduits, dans sa Rhétorique, à cinq chefs généraux : les finances, la paix et la guerre, la sûreté des frontières, le commerce et l’établissement des lois.
Ne demandez pas à la rhétorique une théorie, une méthode de finesse et de délicatesse. […] La rhétorique apprend surtout à distinguer l’esprit vrai du faux, à conserver dans la finesse le naturel et la sobriété, à ne pas être ingénieux hors de propos, à ne point tomber dans le prétentieux, à ne jamais perdre de vue le vers de Gresset : L’esprit qu’on veut avoir gâte celui qu’on a. […] Par son caractère essentiellement instinctif, la naïveté dépend tout entière du génie de l’écrivain ; la rhétorique y est aussi impuissante qu’à l’égard du sublime.