Ces hommes mouraient aussi avec courage ; mais il y eut dans leur mort autre chose encore que le stoïcisme n’eut jamais. Mourez, Thraséas, mourez sans aller au sénat défendre votre innocence, sans chicaner votre vie en face des délateurs ; dérobez vos yeux et vos oreilles au spectacle de la servitude de Rome, aux cris de la populace, cette vieille ennemie de tous les condamnés ; mourez, entouré de vos amis, et donnez-leur la dernière leçon de la sagesse sous les mauvais princes, la leçon de bien mourir. […] Il meurt, comme vous, sans regrets, sans remords ; mais, ce que vous ne faites pas, il meurt avec espoir et avec joie. — De l’espoir, lui ! […] Il a vécu et il meurt pour Jésus-Christ ; il meurt en priant pour ses frères chrétiens, afin qu’ils persévèrent ; pour tout ce peuple de bourreaux, afin qu’il se convertisse. […] Ce n’est rien. — Ce rien était tout, et il ne le fit pas ; car il mourut.
Elle mourut en 1690, âgée de 30 ans. […] Il naquit en 1686, et mourut en 1714. […] Il mourut à Paris en 1709. […] Il mourut l’an 8 avant Jésus-Christ. […] Elle mourut en 1712.
……………… Meurs donc ! […] Mourir. […] Célèbre cantatrice, née à Séville, 1807, morte en 1836. […] Il faut mourir aimable, si l’on peut. Naître obscur et mourir illustre, ce sont les Jeux termes de l’humanité.
Mon fils, veux-tu mourir ? […] — Ma mère, adieu, je meurs, et tu n’as plus de fils. […] Aide-moi, je me meurs. […] Est-ce à moi de mourir ? […] Comparez les plaintes d’Iphigénie qui va mourir.
il mourra. […] Je mourrai. […] Est-ce Pyrrhus qui meurt ? […] Et parce qu’elle meurt faut-il que vous mouriez ? […] Elle meurt !
Va, cruel, va mourir ; tu ne m’aimas jamais. […] Enfin ma bonté cède à ma juste fureur : Adore-les, ou meurs. […] Je te suivrai partout, et mourrai si tu meurs. […] Et si je mourais demain, quel souvenir pourrait vous calmer sur vos rapports avec moi depuis que vous êtes au monde ? […] Meurt pour son Dieu.
Tel s’est fait enterrer à cent ans, qui mourut dès sa naissance. Il eût gagné de mourir jeune : au moins il eût vécu jusqu’à ce temps-là. […] La nécessité de mourir n’est à l’homme sage qu’une raison pour supporter les peines de la vie. […] Vivre et jouir seront pour lui la même chose ; et, dût-il mourir jeune, il ne mourra que rassasié de jours1. […] Défenseur de Louis XVI, il mourut sur l’échafaud.
Le plus court, Irène, c’est de mourir, comme ont fait votre mère et votre aïeule. […] Si de tous les hommes les uns mouraient, les autres non, ce serait une désolante affliction que de mourir. Une longue maladie semble être placée entre la vie et la mort, afin que la mort même devienne un soulagement et à ceux qui meurent et à ceux qui restent. […] Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir : il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. […] Jeté en prison, Jacques Cœur réussit à s’échapper et mourut, après une carrière très-agitée, en 1461 : il a trouvé, de nos jours, plusieurs biographes.
Il mourut dans son évêché d’Auxerre, en 1593, sans avoir eu la joie d’entrevoir le retour de la concorde publique. […] Celuy donc qui sçait qu’il a son ennemy pour emulateur de sa vie, concurrent d’honneur et de gloire, prent de plus pres garde à soy, considere circonspectement toutes choses, et ordonne mieux ses meurs et sa vie. […] Accusé d’impiété, il s’établit à Chalcis, en Eubée, où il mourut. […] Il gouverna Rome deux ans en maître absolu, abdiqua et mourut en 78. […] Il mourut en 348 ou 347.
De tous nos serviteurs c’est le moins exigeant ; Il naît, vieillit et meurt sous le chaume indigent ! […] Mais du temple voisin, quand la cloche sacrée Annonça qu’un mortel avait quitté le jour, Chaque son retentit dans mon âme navrée, Et je crus mourir à mon tour. […] et, tout petit, faudra-t-il que je meure Sans avoir rien gagné pour toi ! Non, l’on ne meurt point à mon âge ; Quelque chose me dit de reprendre courage. […] J’avais une marmotte, elle est morte de faim.
J’aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un autre que la mienne. […] Ou bien : D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d’amour me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux, belle marquise, d’amour, mourir.
Mes ennemis, ont dit dans leur colère : Qu’il meure, et sa gloire avec lui ! […] Qu’ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu’un ami leur ferme les yeux3 ! […] Chacun la prône et l’aime ; C’est un cœur, mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi quelque jeune éventé Frappe, en courant, son chien qui jappe épouvanté, La voilà qui se meurt de tendresse et d’alarmes ; Un papillon souffrat lui fait verser des larmes. […] Ce fut à l’Hôtel-Dieu, et huit jours avant de mourir, que Gilbert, réalisant en quelque sorte la charmante fiction de l’antiquité sur la voix du cygne, composa ces strophes, son dernier et son plus bel ouvrage, où l’on aperçoit les traces de l’imitation de plusieurs psaumes. […] Le même mouvement se retrouve encore dans Voltaire, dernière scène d’Alzire : Je meurs : le voile tombe ; un nouveau jour m’éclaire.
Ainsi pourquoi dit-elle : Vos yeux me font mourir ? […] Jourdain font mourir ? […] Pourquoi ne dit-on pas en français : vos yeux font mourir me, comme on dit : vos yeux font mourir M. […] La construction naturelle est évidemment, vos yeux font mourir me ; si la construction usuelle, vos yeux me font mourir, s’en écarte, c’est que, grâce à la forme toute speciale de me, elle satisfait à l’harmonie, sans blesser la clarté. Vos yeux font mourir M.
Sophie meurt à 17 ans. […] et il mourut. […] Le médecin en chef de cet établissement venait de mourir. […] La pauvre fille près de mourir ne les épouvante plus sans doute ? […] Si le chef de La famille meurt, on se console assez vite ; mais si l’héritier vient à mourir, la désolation n’a plus de bornes.
Il faudra également dire d’une femme : on l’a laissée tomber, mourir, parce que le pronom la est le régime de laissée, ne pouvant être celui des infinitifs tomber, mourir, qui sont des verbes neutres : c’est-à-dire, on a laissé elle tomber, mourir. Mais on dira : on l’a fait tomber, mourir, et non pas faite, parce qu’on ne pourrait pas dire : on a fait elle tomber, mourir : il faudrait dire : on a fait tomber, mourir elle. […] Wailly pense, au contraire, qu’il faut dire au masculin, en parlant d’une dame : on l’a laissé tomber, mourir : elle s’est laissé aller, tomber, mourir. […] Parce que, suivant lui, on dit toujours : on a laissé tomber, mourir madame la présidente, et qu’on ne dirait pas bien : on a laissé madame la présidente tomber, mourir. […] Il vaut mieux expirer Et mourir avec toi, que se déshonorer.
Mais M. de Sacy, comment meurt-il ? […] Nous avons ouvert le cercueil avec Fontaine12 ; nous avons revu son visage non altéré ; une centaine de religieuses, plus brillantes de charité que les cierges qu’elles portaient dans leurs mains1, l’ont regardé, ce visage d’un père, à travers leurs pleurs ; les principales, en le descendant à la fosse, lui ont donné de saints baisers, et toutes ont chanté jusqu’à la fin la prière qui crie grâce pour les plus irrépréhensibles ; et puis, les jours suivants, dans le mois, dans l’année, les voilà qui se mettent à mourir, et les messieurs aussi2 ; ils meurent coup sur coup, frappés au cœur par cette mort de M. de Sacy, joyeux de le suivre, certains de le rejoindre, oui certains, grâce à l’humble et tremblant espoir du chrétien, et redisant volontiers, comme lui, d’une foi brûlante et soupirante : « O bienheureux purgatoire3 ! […] Femme célèbre, née en 1566, morte en 1645 ; Montaigne l’appelait sa fille d’alliance. […] Né en 1647, il mourut en 1706.
Il a parlé de vous jusqu’à sa dernière heure : « Marthe, me disait-il, si Dieu veut que je meure, « Dis-lui que son ami lui laisse tout son bien, « Pour avoir soin de toi, des oiseaux et du chien. » Son bien ! […] elle conçut l’envie De revoir pas à pas la scène de sa vie, La maison, le jardin, et de tout parcourir, D’y revivre un moment, fallût-il en mourir ! […] De ce qui s’aima tant la tendre sympathie, Homme ou plante, jamais ne meurt anéantie : Dieu la brise un instant, mais pour la réunir3 ; Son sein est assez grand pour nous tous contenir ! […] « Voilà sa vie et ses plaisirs ; ses cheveux blanchissent, ses mains tremblent en élevant le calice, sa voix cassée ne remplit plus le sanctuaire, mais retentit encore dans le cœur de son troupeau ; il meurt ; une pierre sans nom marque sa place au cimetière, près de la porte de son église. […] Mon cher petit chien, mon joli Bijou est malade, si malade que je crains qu’il n’en meure.
Je vois bien que je pourrais être morte deux ou trois ans sans vous en inquiéter, si mon ombre ne vous allait reprocher votre oubli. […] J’en meurs d’envie, vous pensez bien. […] On voit aisément qu’il craint moins de mourir que de mal faire, et qu’il redoute le crime et non le péril. […] Je meurs, et ne sais pas ce que c’est que de naître. […] C’est toujours la même pensée, car la captive n’en a qu’une seule : elle ne veut pas mourir ; elle a débuté par là dans la première strophe : Je ne veux pas mourir encore.
ah, ah, je meurs. Je meurs, mon filz. […] faut-il pas mourir ? […] soldats, mourons pour nostre maistre ! […] Celuy trop tost ne meurt qui meurt victorieux331.
je meurs pour toi, hélas ! […] Il mourut en 1377. […] -C., mourut l’an 78. […] Il mourut en 1641. […] Né en 1331, il mourut en 1391.
Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir en voyant ce portrait : c’étaient des cris qui faisaient fendre le cœur ; ils ne pouvaient prononcer une parole ; ses valets de chambre, ses laquais, ses pages, ses trompettes, tout était fondu en larmes et faisait fondre les autres. […] de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras. […] Oui, beaucoup : elles sont mêlées d’aurore et de feuille morte : cela fait une étoffe admirable. » Ailleurs, voulant peindre un de ces jours d’hiver où le soleil brille, elle représente les arbres « tout parés de perles et de cristaux ». […] Catherine-Françoise, qui mourut à Port-Royal en odeur de sainteté. […] Coulanges avait vu mourir Seignelay à Rome.
Pellisson mourut en 1693. […] Madame est morte ! […] Né dans la Provence en 1663, il mourut en 1742. […] Corneille mourut le 30 septembre 1684. […] Je te suivrai partout, et mourrai si tu meurs.
Je mourais, sans qu’Athènes se déshonorât. […] J’aime mieux mourir pour m’être mal défendu, que de devoir la vie à une défense indigne de moi. […] Mais il est temps de nous en aller, moi pour mourir, et vous pour vivre. […] Dans le second discours, Criton, l’ami de Socrate, vient le trouver dans sa prison, lui annonce que c’est le lendemain qu’il doit être condamné à mourir. […] C’est que la vraie philosophie n’est autre chose que l’étude de la mort : c’est que le sage apprend sans cesse dans cette vie, non seulement à mourir, mais à être déjà mort.
Je n’en puis plus, je me meurs, je suis mors, je suis enterré. […] moi, je n’en ai pas envie ; Mère, je ne veux pas mourir ! […] Qu’il mourût ! […] je meurs content, et mon sort est rempli ! […] Madame est morte !
Tout à coup se lèvent de différents côtés mille tant paysans que bandits, forçats déchaînés, déserteurs, commandés par un sous-diacre, bien armés, bons tireurs : ils font feu sur les nôtres avant d’être vus ; les officiers tombent les premiers ; les plus heureux meurent sur la place ; les autres, durant quelques jours, servent de jouet à leurs bourreaux. […] Il n’en reste que la base sur laquelle j’ai écrit avec un crayon : Lugete, Veneres Cupidinesque 4, et les morceaux dispersés qui feraient mourir de douleur Mengs et Winckelmann1, s’ils avaient eu le malheur de vivre assez longtemps pour voir ce spectacle. […] Ceux-là vraiment ne meurent point dont la pensée vit après eux. […] On peut dire même que ces hommes-là gagnent à mourir, et que leur âme, qu’ils ont mise tout entière dans leurs ouvrages, y paraît plus noble et plus pure, dégagée de ce qu’ils tenaient de l’humanité ; mais vos guerriers1, leurs équipages, leur suite, leurs tambours, leurs trompettes font tout leur être, et, perdant cela, qu’ils vivent ou meurent, les voilà néant2.
Né à Dijon en 1627, quelques années avant Louis XIV, il accompagna, comme pour les célébrer dignement, toutes les splendeurs de ce règne ; nommé évêque de Meaux, il mourut en 1704 au moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme. […] Henriette-Marie Stuart, qui mourut en 1660. […] Elle mourut à Saint-Cloud, le 30 juin 1670, empoisonnée, selon Saint-Simon, par le chevalier de Lorraine, officier de la maison du duc d’Orléans, qu’elle avait fait exiler. […] Anne d’Autriche, morte quatre ans auparavant, en 1666. […] Il mourut des suites de plusieurs blessures qu’il reçut à la bataille de Lens, en 1648.