La lune, vers son plein, était déjà fort élevée sur l’horizon et brillait de l’éclat le plus pur dans un ciel sans nuages. […] Il me faut ordonner des matériaux fort intéressants, et ce n’est qu’à la vue du ciel que je peux recouvrer mes forces. […] Dans le même écrivain, je lis encore : « Mon Dieu, que le ciel est beau ce soir ! […] Point du ciel élevé perpendiculairement sur chaque point du globe terrestre. […] Je vis le guide regarder le ciel et pâtir ; je lui demandai la cause de son trouble : “Je crains, dit-il, le vent du midi ; sauvons-nous.”
Ces chantres sont de race divine ; ils possèdent le seul talent incontestable dont le ciel ait fait présent à la terre. […] L’astre solitaire monta peu à peu dans le ciel : tantôt il suivait paisiblement sa course azurée ; tantôt il reposait sur des groupes de nues qui ressemblaient à la cime des hautes montagnes couronnées de neige. […] Sur le bord occidental, des savanes se déroulent à perte de vue : leurs flots de verdure, en s’éloignant, semblent monter dans l’azur du ciel, où ils s’évanouissent. […] N’entends-tu pas la France qui s’écrie : Mon beau ciel pleure une étoile de moins ? […] Le ciel en eut pitié ; il lui rendit ses tièdes rosées. »
La seconde lui crie : fils de l’innocence ou du repentir, montez au ciel ! […] la seconde est respectueuse et emploie le pluriel : Montez au ciel ! […] Invoquons le secours du ciel, et unissons-nous à nos frères pour prier et travailler. […] Dans la première c’est le ciel avec la lune et les nuages qui se jouent dans l’azur. […] Mérovée entendant parler du ciel, réclame la terre.
apportes-tu avec toi les parfums du ciel ou les vapeurs de l’enfer ? […] O vous, puissances du ciel ! […] O terre malheureuse, le ciel te refuse sa rosée ! […] réfléchit dans le ciel, et lui donne l’apparence d’ éclair continuel ; ce ciel, à son tour, se reflète dans la mer, et la nature est embrasée par cette triple image de feu. […] Je vis le guide regarder le ciel et pâlir.
les beaux ciels ! […] On entend craquer les flancs d’un vaisseau qui s’entr’ouvre ; ses mâts sont inclinés, ses voiles déchirées : les uns, sur le pont, ont les bras levés vers le ciel ; d’autres se sont élancés dans les eaux. […] Les eaux tranquilles, aplanies et riantes, s’étendent en perdant insensiblement de leur transparence, et s’éclairent graduellement à la surface, depuis le rivage jusqu’où2 l’horizon confine avec le ciel. […] Allez à la campagne, tournez vos regards vers la voûte des cieux, observez alors sa physionomie, et vous jurerez qu’on a détaché une partie de la grande toile lumineuse que le soleil éclaire, pour la transporter sur le chevalet de l’artiste ; ou fermez votre main, et faites-en un tube qui ne vous laisse apercevoir qu’un espace limité de l’horizon, et vous jurerez que c’est un tableau de Vernet, qu’on a pris sur son chevalet et transporté dans le ciel. […] On dirait de celui-ci qu’il commence par créer le pays, et qu’il a des hommes, des femmes, des enfants en réserve, dont il peuple sa toile comme on peuple une colonie ; puis il leur fait le temps, le ciel, la saison, le bonheur, le malheur qu’il lui plaît.
Oui, souris à l’éclat dont le ciel se décore ! […] afin qu’un jour, à votre heure dernière, Contre tous vos péchés vous ayez la prière D’un mendiant puissant au ciel ! […] Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme, De patrie et de Dieu, des poëtes, de l’âme Qui s’élève en priant ; L’enfant paraît, adieu le ciel et la patrie Et les poëtes saints ! […] Tandis que nous courons à nos plaisirs étranges, Tous les petis enfants, les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pierre, Disant à la même heure une même prière, Demandent pour nous grâce au Père universel ! […] Toute aile vers son but incessamment retombe ; L’aigle vole au soleil, le vautour à la tombe, L’hirondelle au printemps, et la prière au ciel !
Ils ne se donnaient pas pour des étoiles dans le ciel ni leur maître pour un astre. […] Tu possédes le ciel, et les deux des haults cieux ! […] La clemence de Dieu fait au ciel son office, Il deploye aux enfers son ire et sa justice. […] Que le ciel faict d’horreur sur la France pleuvoir ! […] Mon esprit, nay du ciel, au ciel toujours aspire, Et ce que chacun craint, c’est ce que je désire.
J’osai, dans le ciel même, déclarer la guerre au Roi du ciel. […] « Ô ciel ! […] ô ciel ! […] Montrerons-nous le ciel à la mélancolie ? […] De grandes nuées violettes traversaient le ciel au-dessus de Venise.
Comme elle était fort élevée, les poètes anciens la prenaient pour le ciel. Aujourd’hui le mot Olympe signifie également en poésie le ciel. […] Jupiter, pour les en punir, fit tomber du ciel une pluie de feu, qui détruisit en un moment le bourg et tous ses environs. […] Après avoir formé de terre et d’eau les premiers hommes, il alla, avec le secours de Pallas, dérober le feu du ciel pour les animer. […] Jupiter le trouva si laid et si difforme aussitôt après sa naissance, que d’un coup de pied il le précipita du haut du ciel sur la terre.
Aussi notre reconnaissance n’égalera-t-elle jamais la pureté des émotions nouvelles que nous devons à ces beaux vers, où l’azur du ciel et les hautes cimes se réfléchissent comme dans les eaux d’un lac paisible et transparent. […] Tout le temps qu’a duré la grande maladie, Il leur a tout donné, monsieur, jusqu’à sa vie ; Car c’est en confessant, jour et nuit, tel et tel, Qu’il a gagné la mort. — Oui, lui dis-je, et le ciel ! […] Ma mère, dont la joue avait repris couleur, Ma mère, dont la force, un moment ranimée, Empruntait de la vie à cette terre aimée, Parcourant du regard et le ciel et les lieux, Voyait tout son passé remonter sous ses yeux ; Le nuage des pleurs qui flottaient sur sa vue Laissait à chaque aspect percer son âme émue. […] Partout où le ciel mit deux cœurs, s’aimer est doux1 ! […] Jamais aucune main sur la corde sonore Ne guida dans ses jeux ma main novice encore ; L’homme n’enseigne pas ce qu’inspire le ciel ; Le ruisseau n’apprend pas à couler dans sa pente, L’aigle à fendre les airs d’une aile indépendante, L’abeille à composer son miel.
À mes regards le ciel te montre. […] « Voyez aussi, dit Longin, voyez, mon cher Terentianus, la terre ouverte jusqu’à son centre, l’enfer prêt à paraître, et toute la machine du monde sur le point d’être détruite et renversée, pour montrer que dans ce combat le ciel, les enfers, les choses mortelles et immortelles, tout enfin combattait avec les dieux, et qu’il n’y avait rien dans la nature qui ne fût en danger ». […] De là ces allusions si fréquentes, dans les livres saints, à une terre aride et brûlante, où il n’y a point d’eau, pour peindre l’excès du malheur : de là ces métaphores empruntées d’une rosée qui tombe du ciel, d’une source imprévue qui s’échappe du sein d’un rocher, pour décrire le passage du malheur à la prospérité, etc. […] Quelle sera donc la supériorité de son mérite, si le climat heureux de la Grèce, si le beau ciel de l’Italie n’ont rien inspiré qui surpasse, rien qui égale les accords des chantres de Sion, soit qu’ils soupirent ses revers, soit qu’ils célèbrent ses triomphes !
Nous disons que l’âme de l’homme est un feu inextinguible et perpétuel ; qu’elle est originaire du ciel ; que c’est une partie de Dieu même1 : et par conséquent qu’il y a bien plus d’apparence qu’elle se ressente de la noblesse de sa race que de la contagion de sa demeure ; qu’il est bien plus à croire qu’elle dure, pour se réunir à son principe, pour acquérir la perfection de son être, pour devenir raison toute pure, qu’il n’est à croire qu’elle finisse, pour tenir compagnie à la matière, pour s’éloigner de sa véritable fin, pour courir la fortune de ce qui est son contraire plutôt que son associé. La même doctrine nous découvre les autres secrets du ciel avec la même certitude ; mais ce sont là les secrets importants, et qui contribuent à notre salut, et non pas les secrets inutiles qui ne font que donner de l’exercice à notre curiosité. […] Il pensait exercer ses passions : il exécutait les arrêtés du ciel. […] Ces grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel, et c’est souvent un faquin qui en doit être l’Atrée ou l’Agamemnon.
Il chante sa peine sur tous les tons, la peint sous toutes les couleurs ; il cherche à y intéresser tout ce qui l’entoure, le ciel, la terre, les êtres animés et inanimés ; mais tout sert à la nourrir, à l’envenimer. […] Pour être morale et consolatrice, l’élégie ne doit pas s’enfoncer dans le désespoir, mais elle doit élever son regard vers le ciel et aspirer à Dieu. […] Mais c’est du ciel que descend toute consolation ; c’est dans les Livres saints qu’il faut aller chercher la plus haute inspiration élégiaque.
Au milieu des horreurs des discordes civiles, Les bergers de ces lieux coulaient des jours tranquilles : Protégés par le ciel et par leur pauvreté, Ils semblaient des soldats braver l’avidité, Et sous leurs toits de chaume, à l’abri des alarmes, N’entendaient point le bruit des tambours et des armes2. […] Mayenne en ce moment, inquiet, abattu, Dans son cœur étonné cherche en vain sa vertu3 : Soit que, de son parti connaissant l’injustice, Il ne crùt point le ciel à ses armes propice ; Soit que l’âme, en effet, ait des pressentiments, Avant-coureurs certains des grands événements. […] Ainsi, lorsque des monts séparés par Alcide Les aquilons fougueux fondent d’un vol rapide, Soudain les flots émus de deux profondes mers D’un choc impétueux s’élancent dans les airs : La terre au loin gémit, le jour fuit, le ciel gronde, Et l’Africain tremblant craint la chute du monde2. […] Veillez du haut des cieux, chers enfants que j’implore, Sur mes autres enfants, s’ils sont vivants encore : Mon dernier fils, ma fille, aux chaînes réservés, Par de barbares mains pour servir conservés, Loin d’un père accablé, furent portés ensemble Dans ce même sérail où le ciel nous rassemble. […] O ciel !
Vous avez eu un cœur de fer, et le ciel sera de fer sur votre tête. […] Ne vous persuadez pas qu’on attire du ciel quand on veut cette divine parole. […] Que le champ soit bien préparé : ni le bon grain, ni le laboureur, ni la rosée du ciel ne manqueront pas. […] Si je monte au ciel, vous y êtes ; si je me jette au fond des enfers, je vous y trouve ; si je me lève le matin, et que j’aille me retirer sur les mers les plus éloignées, c’est votre main qui me mène là ; et votre main droite me tient. […] Faites que tout le ciel branle à votre cadence.
Que le ciel est injuste ! […] Non, je ne croirai point, ô ciel ! […] J’ai cru n’avoir au ciel que des grâces à rendre. […] De son côté, la pieuse bergère ne s’occupe que de ses brebis et du ciel, qui bénit ses soins et qui console ses ennuis. […] Ô ciel !
Les nuages Lorsque j’étais en pleine mer, et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel et l’eau, je m’amusais quelquefois à dessiner les beaux nuages blancs et gris, semblables à des groupes de montagnes, qui voguaient à la suite les uns des autres, sur l’azur des cieux. […] La lune, vers son plein, était déjà fort élevée sur l’horizon, et brillait de l’éclat le plus pur dans un ciel sans nuages. […] Les nuages laissent parfois de grandes clairières dans le ciel par où le soleil précipite des torrents de lumière. […] Un air transparent, un lever du jour radieusement calme, des nuages en monceaux, du nord au midi, des nuages d’un éclat, d’une couleur molle et vive, du coton d’or sur un ciel bleu. » 1.
Elle était Phœbé, ou la lune dans le ciel ; Diane sur la terre, et Hécate dans les enfers. […] Les poètes ont feint que les géants qui voulaient escalader le ciel pour détrôner Jupiter, furent ensevelis sous ces montagnes, d’où ils ne cessent de vomir des flammes. […] Aussitôt qu’il fut parvenu à l’âge de régner, il détrôna son père, et partagea avec ses frères, Neptune et Pluton, l’empire du monde, se réservant pour lui le ciel et la terre. C’est alors que les Titans, géants terribles, lui déclarèrent la guerre, et entassèrent plusieurs montagnes ; pour escalader le ciel. […] Après que Saturne eut été chassé du ciel, ses trois fils se partagèrent l’Empire du monde ; et Neptune eut celui de toutes les mers.
Accueillez mon Maillet, le plus sage des fous et le plus fou des sages, mais un des meilleurs esprits du monde, si cet esprit était plus froid, et une des meilleures âmes que le ciel ait jamais créées, quoiqu’il ne soit occupé que de son esprit ; espèce d’aigle sans bec, sans serres, sans fiel, mais non pas sans élévation assurément ; un jeune homme de l’autre monde, que les connaisseurs généreux, comme vous l’êtes, doivent apprécier dans celui-ci, afin que justice soit faite, car il n’y fera pas fortune. […] Que notre ami nous raccoutume à regarder avec quelque faveur le christianisme ; à respirer, avec quelque plaisir, l’encens qu’il offre au ciel ; à entendre ses cantiques avec quelque approbation : il aura fait ce qu’on peut faire de meilleur, et sa tâche sera remplie. […] « Le ciel n’a mis dans mon intelligence que des rayons, et ne m’a donné pour éloquence que de beaux mots. […] monsieur le grand maître, au nom du ciel et de vous même, gouvernez fraternellement, noblement, loyalement, justement et royalement, et pour tout dire en un mot qui ne peut être dit qu’à vous : gouvernez poétiquement. […] Joubert disait ailleurs à une personne qu’il voyait fléchir sous le poids de ses tristesses : « La vie est un devoir si le soin de l’entretenir est le seul dont il plaise au ciel de nous charger, il faut attiser ce feu sacré, en s’y chauffant de son mieux jusqu’à ce qu’on vienne nous dire : c’est assez. » 1.
Des millions d’étoiles, rayonnant dans le Sombre azur du dôme céleste, la lune au milieu du firmament, une mer sans rivage, l’infini dans le ciel et sur les flots ! […] Quelques nuages étaient jetés sans ordre dans l’orient, où la lune montait avec lenteur ; le reste du ciel était pur ; vers le nord, formant un glorieux triangle avec l’astre du jour et celui de la nuit, une trombe, brillante des couleurs du prisme, s’élevait de la mer comme un pilier de cristal supportant la voûte du ciel. […] « — Je ne crains qu’une chose, répartit le Gaulois frémissant de courroux, c’est que le ciel tombe sur ma tête. […] Toi, qu’en vain j’interroge, esprit, hôte inconnu, Avant de m’animer, quel ciel habitais-tu ? […] Toutes les expressions sont bien choisies : réseaux pour filets ; les campagnes du ciel, périphrase poétique pour les airs.
Exclamations à la vue du spectre, vient-il du ciel ou de l’enfer ? […] Hamlet, resté seul, prend à témoin le ciel et la terre. […] L’ange reprend sa beauté, il se sent attiré vers le ciel — … Mais en partant il dit à la jeune fille : — Espère. […] Prie pour moi le ciel, prie le grand Jupiter, prie les Muses, consolatrices des hommes ! […] Cantiques du ciel.
Par le merveilleux, le poète nous transporte de la terre au ciel, du ciel aux enfers ; il remue tous les ressorts connus ; il s’empare de tout ce qui est excellent, et le fait entrer ou comme partie, ou comme embellissement dans l’édifice qu’il construit ; il nous donne partout des idées neuves, sublimes, qui agrandissent l’âme et la font jouir avec joie de ses acquisitions. […] Jéhovah est celui qui est ; le ciel est sa demeure ; la terre est l’appui de ses pieds. […] Les hommes occupent le milieu, touchant au ciel par leurs vertus, à l’enfer par leurs vices ; aimés des anges et des saints, haïs des démons. […] Les oiseaux du ciel les nourrissent, les lions portent leurs messages ou creusent leurs tombeaux ; en commerce familier avec les anges, ils remplissent de miracles les déserts où fut Memphis. […] Redites-nous cette histoire, chère au ciel, l’histoire de Joseph et de ses frères.
L’air du ciel ! […] Ô ciel ! […] Rassurez-vous : le ciel a voulu vous la rendre. […] Ô ciel ! […] Que le ciel l’extermine !
Mais combien le ciel même était-il pauvre, avant que vous l’eussiez semé d’étoiles, et que vous y eussiez allumé le soleil pour présider au jour, et la lune pour présider à la nuit ! […] Mais vous, Seigneur, qui étiez et qui portiez tout en votre puissance, « vous n’avez fait qu’ouvrir votre main, et vous avez rempli de bénédictions3 » le ciel et la terre. […] On voyait bien qu’elle ne pouvait avoir perdu sa lumière par l’approche du soleil qui l’éclairait ; mais un petit astre cédait au grand, une petite lumière se confondait avec la grande ; et la place du croissant ne parut plus dans le ciel, où il tenait auparavant un si beau rang parmi les étoiles. […] Comparer l’Oraison funèbre du prince de Condé : C’est lui qui envoie du ciel, etc… Quel autre a fait un Cyrus ? […] La souveraine puissance ne leur a été accordée d’en haut que pour faire que la vertu soit aidée, que les voies du ciel soient élargies, et que l’empire de la terre serve l’empire du ciel. » (Oraison funèbre d’Henriette de France, exorde.)
Athalie, O ciel ! […] Ces trésors dont le ciel voulut vous embellir, Les avez-vous reçus pour les ensevelir1 ? […] Qu’Octavie à vos yeux ne fasse point d’ombrage : Rome3, aussi bien que moi, vous donne son suffrage, Répudie Octavie, et me fait dénouer Un hymen que le ciel ne veut point avouer. […] Le ciel connaît, seigneur, le fond de ma pensée. […] Homme, ou qui que tu sois, Diable, conclus ; ou bien que le ciel te confonde !
C’est ton cœur, et ton cœur ne te répondra pas1 ……………… O ciel ! […] Le ciel de ses élus devient-il envieux ? […] Si le ciel est désert, nous n’offensons personne ; Si quelqu’un nous entend, qu’il nous prenne en pitié2 ! […] Je voudrais vivre, aimer, m’accoutumer aux hommes, Chercher un peu de joie, et n’y pas trop compter, Faire ce qu’on a fait, être ce que nous sommes, Et regarder le ciel sans m’en inquiéter.