Né à Paris en 1790, il avait avant vingt-six ans obtenu trois fois le prix d’éloquence à l’Académie française. […] Paris, ni toute autre ville, ne pouvait convenir pour cette cérémonie, qui devait s’accomplir en plein air au milieu d’un camp. […] Venu à Paris en 1822, M. […] Charlotte Corday crut sauver la Gironde en allant frapper Marat à Paris. […] Tout en écrivant cela, elle s’acheminait vers Paris.
Sur la vie de Paris 2 À l’abbé Le Blanc Je suis charmé quand je pense que vous vous levez tous les jours avant l’aurore ; je voudrais bien vous imiter ; mais la malheureuse vie de Paris est bien contraire à ces plaisirs. […] Paris est un enfer, et je ne l’ai jamais vu si plein. […] Fallex, p. 165) Il dit : « Paris est un gouffre où se perdent le repos et le recueillement de l’âme ; la vie n’est plus qu’un tumulte importun.
Aussi est-ce le temps des Mémoires et des souvenirs de toute sorte ; et l’intérêt de ces bruits de salon a été tel, que des souverains étrangers ont entretenu à grands frais, à Paris, des correspondants pour être mis au courant de tout ce qui se passait dans les bonnes compagnies. […] Cette petite disgrâce a fait quelque tort au magnétisme, qui fait dans Paris et dans la France presque autant de bruit que Figaro ; mais cela n’empêche pas que Mesmer ne gagne un million avec sa médecine occulte.
Nous prîmes la voiture publique de Soissons, et nous la quittâmes à dix lieues et demie de Paris, au-dessus de Dammartin. […] Il était si pauvre alors qu’il lui fallait aller à pied de Paris à Versailles, et en revenir de même.
Jaloux de son indépendance, il quitta Paris en 1629 pour se retirer en Hollande, où il séjourna vingt ans. […] Ses restes, rapportés en France en 1667, reposent à Paris, dans l’église de Saint-Étienne-du-Mont. […] Ce soir, je m’en retourne à Paris pour faire mon paquet413, et vous l’envoyer. […] Vous n’avez jamais vu Paris comme il est ; tout le monde pleure, ou craint de pleurer ! […] Nous verrons cela plus à fond quand je serai de retour à Paris.
Il faut donc beaucoup d’art pour employer ces personnages, et on loue avec raison la manière dont Voltaire les a placés dans ces beaux vers de la Henriade : Cependant sur Paris s’élevait un nuage Qui semblait apporter le tonnerre et l’orage ; Ses flancs noirs et brûlants, tout à coup entrouverts, Vomissent dans ces lieux les monstres des enfers : Le Fanatisme affreux, la Discorde farouche, La sombre Politique, au cœur faux, à l’œil louche, Le Démon des combats respirant la fureur, Dieux enivrés de sang, dieux dignes des ligueurs. Aux remparts de Paris ils fondent, ils s’arrêtent ; En faveur de d’Aumale au combat ils s’apprêtent, etc. […] Arouet de Voltaire, né à Paris (ou à Châtenay) en 1694, jaloux de la gloire de sa nation, lui a donné ce poème épique que les autres peuples nous accusaient de ne pouvoir pas produire. La Henriade a pour sujet la prise de Paris par Henri IV.
Appelé à Paris par ce succès qui fixa l’attention des compagnies savantes, le jeune lauréat fit à l’Athénée un cours sur la réforme et la révolution d’Angleterre. […] Peu de carrières ont été aussi pleinement, aussi vertueusement, aussi glorieusement remplies que celle de ce fils d’un teinturier de Boston, qui commença par couler du suif dans des moules de chandelles, se fit ensuite imprimeur, rédigea les premiers journaux américains, fonda les premières manufactures de papier dans ces colonies, dont il accrut la civilisation matérielle et les lumières ; découvrit l’identité du fluide électrique et de la foudre ; devint membre de l’Académie des sciences de Paris et de presque tous les corps savants de l’Europe ; fut auprès de la métropole le courageux agent des colonies soumises ; auprès de la France et de l’Espagne le négociateur heureux des colonies insurgées, et se plaça à côté de Georges Washington comme fondateur de leur indépendance ; enfin, après avoir fait le bien pendant quatre-vingts ans, mourut environné des respects des deux mondes comme un sage qui avait étendu la connaissance des lois de l’univers, comme un grand homme qui avait contribué à l’affranchissement et à la prospérité de sa patrie, et mérita non-seulement que l’Amérique tout entière portât son deuil, mais que l’Assemblée constituante de France s’y associât par un décret public.
Bornons-nous à dire que, né à Paris en 1622, il termina sa carrière en 1673. […] Ce soir je m’en retourne à Paris, pour faire mon paquet et vous l’envoyer. […] Né à Paris le 30 janvier 1661, il avait eu le bonheur, malgré l’humble condition de ses parents, d’être nommé boursier dans un collège de Paris et d’y recevoir les leçons des maîtres les plus habiles. […] Il mourut à Paris en 1741. […] Né en effet le 20 février, 1694 à Châtenay près de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris.
Pendant la nuit de la Saint-Barthélemi, tous deux se trouvaient à Paris. […] Henri IV assiégeait Paris pour la seconde fois en 1590. Paris s’opiniâtrait à le repousser. […] Paris ouvrit ses portes à Henri IV le 22 mars 1594. […] Constance, mûre de la victime, courut à Paris demander vengeance au roi de France, Philippe-Auguste.
Si ce n’est plus Paris qu’ils veulent brûler et renverser jusque dans ses fondements, c’est aujourd’hui leurs drapeaux qu’ils se vantent de planter dans les capitales de nos alliés ; c’est la Saxe qu’ils veulent obliger à renoncer, par une transaction honteuse, à son indépendance, en la rangeant au nombre de leurs provinces ; c’est enfin vos lauriers qu’ils veulent arracher de votre front. […] Si elle écoute les furibonds qui, il y a quatorze ans, voulaient prendre Paris, et qui aujourd’hui l’ont embarquée dans une guerre, et immédiatement après dans des plans offensifs également inconcevables, elle fera à son peuple un mal que le reste de sa vie ne pourra guérir. […] Son élection à l’Institut Au président de l’Institut national Paris, 6 nivose an VI (26 décembre 1797).
À mes anciens élèves de l’école militaire de Paris.
Il étoit toujours à la tête des sorties, pendant le siége de Paris.
Autrefois à Paris les rues se fermaient avec des chaînes de fer, dont les séditieux, en cas de troubles, faisaient usage pour se barricader. Voy dans ce volume le morceau de Retz, intitulé : Une sédition à Paris, page 25.
Jaloux de son indépendance, il quitta Paris en 1629 pour se retirer en Hollande, où il séjourna vingt ans. […] Ses restes, rapportés en France en 1667, reposent à Paris, dans l’église de Saint-Étienne-du-Mont.
Nous prîmes la voiture publique de Soissons, et nous la quittâmes à dix lieues et demi de Paris, au-dessus de Dammartin. […] Il était si pauvre alors qu’il lui fallait aller à pied de Paris à Versailles et en revenir de même.
Colbert (Jean-Baptiste), marquis de Seignelai, né à Paris en 1619, le plus grand ministre des finances qu’ait eu la France.
En l’an xi (1802), Sa Majesté Impériale et Royale, visitant le Prytanée de Paris, ordonna l’usage de ces Principes Généraux des Belles-Lettres, pour les Écoliers de Rhétorique.
Point de Paris ; capitale du royaume. Il y a des lieux où il faut appeler Paris, Paris ; et d’autres où il le faut appeler capitale du royaume. […] Qu’on représente un chef-d’œuvre dramatique, ce qui est si rare, et qui doit l’être ; on dit : Tout Paris est enchanté ; mais on en imprime trois mille exemplaires tout au plus. […] Les connaisseurs seuls ramènent à la longue le public, et c’est la seule différence qui existe entre les nations les plus éclairées et les plus grossières ; car le vulgaire de Paris n’a rien au-dessus d’un autre vulgaire ; mais il y a dans Paris un nombre assez considérable d’esprits cultivés pour mener la foule. […] Il m’est tombé entre les mains l’annonce imprimée d’un marchand de ce qu’on peut envoyer de Paris en province pour servir sur table.
Nous avons vu des gens distingués, mêlés au meilleur monde de Paris, séjourner trente ou quarante ans dans cette ville, comme Théophraste à Athènes, et conserver leur accent provincial. […] Aujourd’hui les chemins de fer versent continuellement la province dans Paris, et Paris dans la province ; en sorte qu’on peut prévoir le temps où il n’y aura plus ni province ni Paris. […] Je suppose qu’on trouverait encore à Paris quelque Lélia parmi les femmes du peuple, les bourgeoises du Marais ou les douairières du faubourg Saint-Germain : mais ces perles sont devenues bien rares depuis l’invasion des Béotiens.
Mazarin mourut en 1661, après avoir fondé à Paris un collège qui porte son nom, et qui est appelé aussi le collège ds.
Enfin, en 1712, lorsque les alliés commandés par le prince Eugène, menacèrent de venir à Paris, il sauva la France, en forçant leurs retranchemens à Denain ; et par les succès qui furent la suite de cette victoire, il termina cette fameuse et sanglante guerre de la Succession.
Il mourut à Paris en 1709. […] Eugène ( François de Savoie, plus connu sous le nom de prince), né à Paris en 1663, d’Eugène Maurice de Savoie et d’Olympe Mancini, nièce du cardinal Mazarin. […] Après avoir été reçu maitre des requêtes à 20 ans, et procureur-général du Parlement de Paris à 55, il fut nommé surintendant des finances, en 1653, dans un temps où elles étaient épuisées. […] Cependant il mourut assassiné, en 1610 dans la rue de la Ferronnerie à Paris.
Brunet de Presle, Recherches sur les établissements des Grecs en Sicile (Paris, 1845), p. 79, 80.
Prétérition : Pendant la nuit de la Saint-Barthélemy on n’entendit que le tumulte et les cris, le sang ruisselait de tous côtés dans Paris ; on trouvait le fils assassiné sur le corps de son père, le frère mort avec la sœur et la fille avec mère Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le fils assassiné sur le corps de son père Le frère avec la sœur, la fille avec sa mère… Voltaire, Henriade.
Le nom propre est celui qui ne convient qu’à une seule personne ou à une seule chose, comme Adam, Ève, Paris, la Seine, etc.
Le texte peut être complété de deux façons : 1° nous avons traduit d’après la leçon de Hermann et de Græfenhan : ὁμαλὁν Batteux avait lu ce mot dans un manuscrit de Paris — 2° Vahlen (1874) lit τερατῶδες au lieu de τέταρτον.