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60. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Né à Paris en 1790, il avait avant vingt-six ans obtenu trois fois le prix d’éloquence à l’Académie française. […] Paris, ni toute autre ville, ne pouvait convenir pour cette cérémonie, qui devait s’accomplir en plein air au milieu d’un camp. […] Venu à Paris en 1822, M.  […] Charlotte Corday crut sauver la Gironde en allant frapper Marat à Paris. […] Tout en écrivant cela, elle s’acheminait vers Paris.

61. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

Sur la vie de Paris 2 À l’abbé Le Blanc Je suis charmé quand je pense que vous vous levez tous les jours avant l’aurore ; je voudrais bien vous imiter ; mais la malheureuse vie de Paris est bien contraire à ces plaisirs. […] Paris est un enfer, et je ne l’ai jamais vu si plein. […] Fallex, p. 165) Il dit : « Paris est un gouffre où se perdent le repos et le recueillement de l’âme ; la vie n’est plus qu’un tumulte importun.

62. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »

Aussi est-ce le temps des Mémoires et des souvenirs de toute sorte ; et l’intérêt de ces bruits de salon a été tel, que des souverains étrangers ont entretenu à grands frais, à Paris, des correspondants pour être mis au courant de tout ce qui se passait dans les bonnes compagnies. […] Cette petite disgrâce a fait quelque tort au magnétisme, qui fait dans Paris et dans la France presque autant de bruit que Figaro ; mais cela n’empêche pas que Mesmer ne gagne un million avec sa médecine occulte.

63. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209

Nous prîmes la voiture publique de Soissons, et nous la quittâmes à dix lieues et demie de Paris, au-dessus de Dammartin. […] Il était si pauvre alors qu’il lui fallait aller à pied de Paris à Versailles, et en revenir de même.

64. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

Jaloux de son indépendance, il quitta Paris en 1629 pour se retirer en Hollande, où il séjourna vingt ans. […] Ses restes, rapportés en France en 1667, reposent à Paris, dans l’église de Saint-Étienne-du-Mont. […] Ce soir, je m’en retourne à Paris pour faire mon paquet413, et vous l’envoyer. […] Vous n’avez jamais vu Paris comme il est ; tout le monde pleure, ou craint de pleurer ! […] Nous verrons cela plus à fond quand je serai de retour à Paris.

65. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Il faut donc beaucoup d’art pour employer ces personnages, et on loue avec raison la manière dont Voltaire les a placés dans ces beaux vers de la Henriade : Cependant sur Paris s’élevait un nuage Qui semblait apporter le tonnerre et l’orage ; Ses flancs noirs et brûlants, tout à coup entrouverts, Vomissent dans ces lieux les monstres des enfers : Le Fanatisme affreux, la Discorde farouche, La sombre Politique, au cœur faux, à l’œil louche, Le Démon des combats respirant la fureur, Dieux enivrés de sang, dieux dignes des ligueurs. Aux remparts de Paris ils fondent, ils s’arrêtent ; En faveur de d’Aumale au combat ils s’apprêtent, etc. […] Arouet de Voltaire, né à Paris (ou à Châtenay) en 1694, jaloux de la gloire de sa nation, lui a donné ce poème épique que les autres peuples nous accusaient de ne pouvoir pas produire. La Henriade a pour sujet la prise de Paris par Henri IV.

66. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512

Appelé à Paris par ce succès qui fixa l’attention des compagnies savantes, le jeune lauréat fit à l’Athénée un cours sur la réforme et la révolution d’Angleterre. […] Peu de carrières ont été aussi pleinement, aussi vertueusement, aussi glorieusement remplies que celle de ce fils d’un teinturier de Boston, qui commença par couler du suif dans des moules de chandelles, se fit ensuite imprimeur, rédigea les premiers journaux américains, fonda les premières manufactures de papier dans ces colonies, dont il accrut la civilisation matérielle et les lumières ; découvrit l’identité du fluide électrique et de la foudre ; devint membre de l’Académie des sciences de Paris et de presque tous les corps savants de l’Europe ; fut auprès de la métropole le courageux agent des colonies soumises ; auprès de la France et de l’Espagne le négociateur heureux des colonies insurgées, et se plaça à côté de Georges Washington comme fondateur de leur indépendance ; enfin, après avoir fait le bien pendant quatre-vingts ans, mourut environné des respects des deux mondes comme un sage qui avait étendu la connaissance des lois de l’univers, comme un grand homme qui avait contribué à l’affranchissement et à la prospérité de sa patrie, et mérita non-seulement que l’Amérique tout entière portât son deuil, mais que l’Assemblée constituante de France s’y associât par un décret public.

67. (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde

Bornons-nous à dire que, né à Paris en 1622, il termina sa carrière en 1673. […] Ce soir je m’en retourne à Paris, pour faire mon paquet et vous l’envoyer. […] Né à Paris le 30 janvier 1661, il avait eu le bonheur, malgré l’humble condition de ses parents, d’être nommé boursier dans un collège de Paris et d’y recevoir les leçons des maîtres les plus habiles. […] Il mourut à Paris en 1741. […] Né en effet le 20 février, 1694 à Châtenay près de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris.

68. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Pendant la nuit de la Saint-Barthélemi, tous deux se trouvaient à Paris. […] Henri IV assiégeait Paris pour la seconde fois en 1590. Paris s’opiniâtrait à le repousser. […] Paris ouvrit ses portes à Henri IV le 22 mars 1594. […] Constance, mûre de la victime, courut à Paris demander vengeance au roi de France, Philippe-Auguste.

69. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446

Si ce n’est plus Paris qu’ils veulent brûler et renverser jusque dans ses fondements, c’est aujourd’hui leurs drapeaux qu’ils se vantent de planter dans les capitales de nos alliés ; c’est la Saxe qu’ils veulent obliger à renoncer, par une transaction honteuse, à son indépendance, en la rangeant au nombre de leurs provinces ; c’est enfin vos lauriers qu’ils veulent arracher de votre front. […] Si elle écoute les furibonds qui, il y a quatorze ans, voulaient prendre Paris, et qui aujourd’hui l’ont embarquée dans une guerre, et immédiatement après dans des plans offensifs également inconcevables, elle fera à son peuple un mal que le reste de sa vie ne pourra guérir. […] Son élection à l’Institut Au président de l’Institut national Paris, 6 nivose an VI (26 décembre 1797).

70. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « À mes anciens élèves de l’école militaire de Paris. » pp. -

À mes anciens élèves de l’école militaire de Paris.

71. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »

Il étoit toujours à la tête des sorties, pendant le siége de Paris.

72. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100

Autrefois à Paris les rues se fermaient avec des chaînes de fer, dont les séditieux, en cas de troubles, faisaient usage pour se barricader. Voy dans ce volume le morceau de Retz, intitulé : Une sédition à Paris, page 25.

73. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20

Jaloux de son indépendance, il quitta Paris en 1629 pour se retirer en Hollande, où il séjourna vingt ans. […] Ses restes, rapportés en France en 1667, reposent à Paris, dans l’église de Saint-Étienne-du-Mont.

74. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367

Nous prîmes la voiture publique de Soissons, et nous la quittâmes à dix lieues et demi de Paris, au-dessus de Dammartin. […] Il était si pauvre alors qu’il lui fallait aller à pied de Paris à Versailles et en revenir de même.

75. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article » p. 409

Colbert (Jean-Baptiste), marquis de Seignelai, né à Paris en 1619, le plus grand ministre des finances qu’ait eu la France.

76. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avis du libraire sur cette nouvelle édition » pp. -

En l’an xi (1802), Sa Majesté Impériale et Royale, visitant le Prytanée de Paris, ordonna l’usage de ces Principes Généraux des Belles-Lettres, pour les Écoliers de Rhétorique.

77. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Point de Paris ; capitale du royaume. Il y a des lieux où il faut appeler Paris, Paris ; et d’autres où il le faut appeler capitale du royaume. […] Qu’on représente un chef-d’œuvre dramatique, ce qui est si rare, et qui doit l’être ; on dit : Tout Paris est enchanté ; mais on en imprime trois mille exemplaires tout au plus. […] Les connaisseurs seuls ramènent à la longue le public, et c’est la seule différence qui existe entre les nations les plus éclairées et les plus grossières ; car le vulgaire de Paris n’a rien au-dessus d’un autre vulgaire ; mais il y a dans Paris un nombre assez considérable d’esprits cultivés pour mener la foule. […] Il m’est tombé entre les mains l’annonce imprimée d’un marchand de ce qu’on peut envoyer de Paris en province pour servir sur table.

78. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

Nous avons vu des gens distingués, mêlés au meilleur monde de Paris, séjourner trente ou quarante ans dans cette ville, comme Théophraste à Athènes, et conserver leur accent provincial. […] Aujourd’hui les chemins de fer versent continuellement la province dans Paris, et Paris dans la province ; en sorte qu’on peut prévoir le temps où il n’y aura plus ni province ni Paris. […] Je suppose qu’on trouverait encore à Paris quelque Lélia parmi les femmes du peuple, les bourgeoises du Marais ou les douairières du faubourg Saint-Germain : mais ces perles sont devenues bien rares depuis l’invasion des Béotiens.

79. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article » p. 417

Mazarin mourut en 1661, après avoir fondé à Paris un collège qui porte son nom, et qui est appelé aussi le collège ds.

80. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — V — article » p. 425

Enfin, en 1712, lorsque les alliés commandés par le prince Eugène, menacèrent de venir à Paris, il sauva la France, en forçant leurs retranchemens à Denain ; et par les succès qui furent la suite de cette victoire, il termina cette fameuse et sanglante guerre de la Succession.

81. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »

Il mourut à Paris en 1709. […] Eugène ( François de Savoie, plus connu sous le nom de prince), né à Paris en 1663, d’Eugène Maurice de Savoie et d’Olympe Mancini, nièce du cardinal Mazarin. […] Après avoir été reçu maitre des requêtes à 20 ans, et procureur-général du Parlement de Paris à 55, il fut nommé surintendant des finances, en 1653, dans un temps où elles étaient épuisées. […] Cependant il mourut assassiné, en 1610 dans la rue de la Ferronnerie à Paris.

82. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre III. » p. 77

Brunet de Presle, Recherches sur les établissements des Grecs en Sicile (Paris, 1845), p. 79, 80.

83. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

Prétérition : Pendant la nuit de la Saint-Barthélemy on n’entendit que le tumulte et les cris, le sang ruisselait de tous côtés dans Paris ; on trouvait le fils assassiné sur le corps de son père, le frère mort avec la sœur et la fille avec mère Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le fils assassiné sur le corps de son père Le frère avec la sœur, la fille avec sa mère… Voltaire, Henriade.

84. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6

Le nom propre est celui qui ne convient qu’à une seule personne ou à une seule chose, comme Adam, Ève, Paris, la Seine, etc.

85. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVIII. » pp. 115-116

Le texte peut être complété de deux façons : 1° nous avons traduit d’après la leçon de Hermann et de Græfenhan : ὁμαλὁν  Batteux avait lu ce mot dans un manuscrit de Paris  — 2° Vahlen (1874) lit τερατῶδες au lieu de τέταρτον.

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