Les réunions et les sociétés où ils se livrent à cet exercice sont des établissements dignes d’éloges, qui, bien dirigés, peuvent offrir de très grands avantages. […] Le nom d’Horace ne se peut prononcer sans éloges. […] Les Mémoires du duc de Sully, tels qu’ils sont actuellement présentés en public, sont très recommandables, et méritent que nous en fassions un éloge particulier. […] Mais on doit, je pense, autant d’éloges au jugement du poète qu’à son génie. […] Ce n’est plus la force et le sublime de l’Iliade ; cependant il y reste assez de beautés pour justifier les plus grands éloges.
Il a justifié l’éloge comme la censure ; mais tous, amis ou ennemis, s’accordent à reconnaître qu’il fut le plus universel de tous nos écrivains. […] Chaque éloge cache l’ironie.
Je me suis figuré qu’encore que le seul nom de Votre Majesté semble éloigner d’elle tout ce qui lui est disproportionné, elle ne rejette pas néanmoins tout ce qui lui est inférieur ; autrement sa grandeur seroit sans hommages et sa gloire sans éloges. […] Le trait distinctif de sa prose est un mélange exquis de naïveté et d’élévation. » La lettre à la reine Christine ne dément pas cet éloge ; si l’on y trouve des hyperboles que Balzac eût admises et qui nous font sourire, l’ampleur du ton, la hauteur des pensées et une secrète fierté y révèlent la marque du génie.
je lui dirais que les sottises imprimées n’ont d’importance qu’aux lieux où l’on en gêne le cours1 ; que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur, et qu’il n’y a que de petits hommes qui redoutent les petits écrits.
Voilà toute sa vie : c’est le plus bel éloge qu’on en puisse faire.
« Oui, mes frères, la grandeur et les victoires du roi que nous pleurons ont été autrefois assez publiées : la magnificence des éloges a égalé celle des événements ; les hommes ont tout dit, il y a longtemps, en parlant de sa gloire.
Il a justifié l’éloge comme la censure ; mais tous, amis ou ennemis, s’accordent à reconnaître qu’il fut le plus universel de tous nos écrivains. […] Des équations algébriques ne donnent de prise ni à l’épigramme, ni à la chanson, ni à l’envie ; mais on juge durement ces énormes recueils de vers médiocres, de compliments, de harangues, et ces éloges qui sont quelquefois aussi faux que l’éloquence avec laquelle on les débite. […] Chaque éloge cache l’ironie.
Ce qui fait à Hérodote, historien et observateur, autant d’honneur au moins que les éloges de ses propres concitoyens, c’est la vérification récemment faite sur les lieux, par des savants dignes de foi, de ce qu’il avait écrit sur l’Égypte, et que l’on était convenu de regarder comme fabuleux. […] Parmi les peuples, comme parmi les particuliers, c’est la constance dans les revers, et l’intrépidité dans les périls, qui méritent et obtiennent l’estime et les éloges ».
Quel homme mérita jamais mieux et justifia plus pleinement un pareil éloge, que l’illustre chancelier d’Aguesseau, qui serait encore un de nos plus célèbres écrivains, quand même il n’aurait pas été un de nos plus grands, de nos plus vertueux magistrats.
Chaque époque en renouvelle pour ainsi dire l’éloge.
Il fait l’éloge du citoyen, du savant et du philosophe, et rappelle les relations que Franklin a eues avec la France. […] – Faire, d’après Montaigne, l’éloge de la poésie et en montrer l’utilité et les agréments. […] Il fait l’éloge du poète. […] Vous avez égalé les anciens et je ne saurais rien dire qui fût plus à votre éloge. […] Cet éloge emporte sans doute, avec lui, plus d’une restriction, mais il suffit à la gloire de celui qui l’a mérité, et il lui assigne une belle place, parmi nos meilleurs écrivains.
Telle est pourtant la gloire de la religion : la philosophie découvrait la honte des passions, mais elle n’apprenait pas à les vaincre ; et ses préceptes pompeux étaient plutôt l’éloge de la vertu que le remède du vice. […] Il faut soi-même mériter beaucoup d’éloges pour supporter patiemment l’éloge d’autrui. […] L’essayer, ce serait trahir le parti pris de l’éloge ou du blâme. […] Des équations algébriques ne donnent prise ni à l’épigramme, ni à la chanson, ni à l’envie ; mais on juge durement ces énormes recueils de vers médiocres, de compliments, de harangues, et ces éloges qui sont quelquefois aussi faux que l’éloquence avec laquelle on les débite. […] Son premier écrit fut sans doute l’éloge funèbre d’un de ses jeunes compagnons d’armes qu’il avait vu mourir à Prague.
Mêmes éloges dans la Politique, VIII, 7 cf.
Cet éloge, qui nous paraît aujourd’hui fort exagéré, était si bien dans l’opinion commune au xviie siècle, que Lancelot, à la fin de son Traité de versification française, n’hésite pas à dire : « Il n’y a guère d’ouvrages en vers qui soient plus beaux que le sonnet, ni aussi plus difficiles.
Voilà toute sa vie : c’est le meilleur éloge qu’on en puisse faire.
Ainsi Bossuet, commençant l’éloge du grand Condé 42, se reconnaît au-dessous de son sujet, en disant : « Au moment que j’ouvre la bouche, pour célébrer la gloire immortelle de Louis de Bourbon, Prince de Condé, je me sens également confondu, et par la grandeur du sujet, et, s’il m’est permis de l’avouer, par l’inutilité du travail. […] Quelque puissants qu’ils aient été, à quoi se réduisent ces magnifiques éloges qu’on leur donne, et que nous lisons sur ces superbes mausolées, que leur érige la vanité humaine ? […] On va voir qu’il prouve d’abord cette proposition par un magnifique éloge de César, et ensuite par trois raisons qu’il développe d’une manière non moins solide que brillante. […] Il y établit une école d’éloquence, et commença par lire à ses auditeurs sa harangue, qui lui mérita de leur part de très grands éloges.
C’est l’éloge surtout que lui donnait Quintilien : « Ses harangues, dit-il, sont d’une éloquence au-dessus de toute expression. […] Cet éloge est grand, sans doute ; mais il est justifié à chaque page.
À l’accent calme et bon, au regard réchauffant, Naïf comme un savant, malin comme un enfant, Qui m’embrassait, disant, car un éloge excite : Quoiqu’il n’ait que neuf ans, il explique Tacite.
Cf. l’Eloge de ce magistrat par Thomas. — Parmi les éditions qui ont été données des Œuvres de d’Aguesseau, on signalera particulièrement la savante édition publiée par M.
Pour lui on a épuisé les censures et les éloges ; on se bornera à dire qu’il a justifié pleinement les unes et les autres.
Jamais il n’eut souci de l’éloge. […] Péroraison de l’éloge funèbre de Condé 1 Jetez les yeux de toutes parts ; voilà tout ce qu’a pu la magnificence et la piété pour honorer un héros : des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures2 qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant ; et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. […] « Et qui vous en demandera compte. » Remarquez le tour religieux et élevé de l’éloge, qui n’est plus de la flatterie.
Cet éloge véritable, par où vous commencez vos censures, détruit tout ce que vous pouvez dire après.
. — Accusez-vous un juge prévaricateur, vous faites l’éloge du magistrat intègre.
Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition.
Le poète qui préconise la vertu, et qui attaqua en général les mœurs corrompues, mérite les plus grands éloges. […] Le poète débute par un éloge sublime de l’homme ferme et constant dans le bien. […] Ici le poète lie adroitement l’éloge de ce Ministre à celui du monarque. […] Nous ne connaissons Simonide, Stésichore, Alcée, et Tyrthée, que par les grands éloges qu’en fait Horace.
Au surplus, ce n’est pas sur ses éloges académiques que se fonde la gloire littéraire de M. de La Harpe ; son véritable titre à la célébrité est dans son Cours de Littérature, monument précieux dans tous les temps, et plus estimable encore par les circonstances où il a paru, mais qui cependant n’est pas totalement exempt de reproches. […] Mais au milieu des critiques et des éloges également exagérés de part et d’autre, l’observateur impartial put remarquer dans Atala tout ce qui caractérise la marche du génie.