Le genre épistolaire est très borné ; il ne contient réellement que les lettres simples et familières, écrites avec un talent remarquable, et que l’on a jugées dignes d’intéresser le public ou d’être proposées comme modèles.
Voltaire se jugeait peut-être lui-même en disant : « Je suis comme les petits ruisseaux : ils sont transparents, parce qu’ils sont peu profonds2. » Saint Louis Roi, il est le modèle des rois ; chrétien, il est le modèle de tous les hommes. […] Je lui conseillerais, s’il veut mettre fin à cette étrange aventure, de prendre à peu près son modèle sur la petite figure en porcelaine de Sèvres. […] « Il ne se réglait point sur la disposition actuelle des choses, mais sur un certain modèle qu’il avait pris ; encore le suivait-il très-mal.
L’auteur a négligé ces considérations, comme vous le verrez par le modèle, et c’est bien dommage. […] → Le modèle, tome ler, page 222. […] Tous les jours vous avez votre modèle sous les yeux ; peignez-le. […] → Le modèle, tome 1er, page 226. […] Les numéros renvoient aux modèles du tome troisième.
Quant au genre de commentaires qu’elles comportent, on en trouvera d’excellents modèles dans le Traité des Etudes de Rollin, et dans la Chrestomathie française de M. […] Il a soin, au commencement surtout, de se renfermer strictement dans les limites du modèle.
Avec ce rôle d’Hermione, un des modèles de l’ironie sarcastique sérieuse, car j’aurais trop à citer dans le plaisant, est une pièce de Corneille, que je regarde comme une des plus étonnantes productions de son génie, Nicomède. […] Nicomède est encore un modèle sous ce rapport.
On peut citer comme modèles de genre l’exorde du plaidoyer de M. […] On peut admirer un modèle accompli du genre dans l’oraison funèbre de la Reine d’Angleterre, par Bossuet9.
Virgile est en cela le modèle le plus parfait. […] Virgile en fournit de nombreux exemples ; on peut citer en particulier les dix premiers vers de la première églogue : Tytire… Segrais donne aussi un beau modèle de douceur dans les vers suivants : Oh !
La Rhétorique est un art, fruit de l’observation, qui comprend l’ensemble des règles puisées dans l’étude des modèles et dictées par le bon sens. […] Nous la donnons plutôt comme un moyen mnémonique que comme un modèle d’exactitude scientifique. […] Que m’importe, après tout, que Néron plus fidèle D’une longue vertu laisse un jour le modèle ? […] Paulin, 1845), et tous les modèles de narration historique dus à la plume d’Augustin Thierry, de Guizot, etc. […] Marot et bien d’autres nous offrent des modèles de madrigaux qui ont une certaine étendue.
Il était également essentiel de faire connaître les meilleurs modèles en tous les genres ; et, dans cette vue, j’ai terminé chaque article par une notice plus ou moins longue des plus célèbres Écrivains, soit anciens, soit modernes.
Sous ce rapport, Boileau, dans ses satires, est un modèle de bon ton et d’esprit.
Cette manière de transporter le lecteur sur le lieu même de la scène, de le placer au milieu des personnages intéressés à l’action, est un des secrets du style antique, et je n’en connais guère de plus beau modèle, que le début sublime des complaintes de Jérémie : « Postquam in captivitatem redactus est Israel, et Jerusalem deserta est, sedit Jeremias Propheta flens, et planxit lamentatione hâc in Jérusalem, et amaro animo suspirans et ejulans, dixit. […] Les préjugés et les passions qui dominent tant d’hommes et de princes s’anéantiront pour toi : tu ne verras plus que tes devoirs et Dieu, et cette raison suprême qui doit être ton modèle et ta loi ; mais la volonté de la suivre en tout ne te subit pas, il faut que l’erreur ne puisse t’égarer. » Viennent ensuite les députés de toutes les nations de l’empire, qui apportent successivement à la cendre de Marc-Aurèle les hommages des trois parties du monde.
Une vie formée sur ce modèle ne finirait-elle pas cependant par fatiguer ? […] Enfin un ouvrage unique dans son genre, et dont l’antiquité ne nous offre pas un autre modèle, ce sont ces lettres si précieuses pour l’histoire, plus précieuses encore, selon moi, par les rapports qu’elles établissent entre l’âme de celui qui les lit et la belle et excellente âme de Cicéron.
La Laitière et le Pot au lait, de La Fontaine, nous offre un autre charmant modèle d’association d’idées.
C’est à eux que l’éloquence sacrée doit son origine et ses modèles en même temps : ce nouveau genre d’éloquence était absolument inconnu aux anciens ; et saint Augustin les défie de montrer aucun temple, aucune assemblée, où, par l’ordre et au nom de leurs Dieux, on fît un devoir aux hommes du mépris des richesses, de la fuite des honneurs et de l’horreur du luxe.
Modèle d’analyse grammaticale Phrase à analyser.
Ils écouteront avec bien plus de confiance comme précepteurs et comme maîtres ceux qu’ils sont accoutumés à admirer comme modèles. […] Mais les modèles les plus frappants ne jettent leur lumière que sur un point ; celle des règles est plus étendue, elle éclaire toute la route. […] Cicéron en présente d’excellents modèles dans les nombreuses narrations des Verrines et dans le plaidoyer pour Cluentius. […] Un beau modèle de narration oratoire est le morceau suivant de l’oraison funèbre de Louis XIV par Massillon. […] Les Grecs en ont eu plusieurs modèles ; mais, selon moi, Démétrius de Phalère les a tous effacés.
On choisit D’autres préteurs ; et par écrit Le sénat demanda ce qu’avait dit cet homme, Pour servir de modèle aux parleurs à venir. […] La Bruyère a jugé ainsi La Fontaine : « Un autre, plus égal que Marot et plus poëte que Voiture, a le jeu, le tour et la naïveté de tous les deux ; il instruit en badinant, persuade aux hommes la vertu par l’organe des bêtes, élève les petits sujets jusqu’au sublime : homme unique dans son genre d’écrire ; toujours original, soit qu’il invente, soit qu’il traduise ; qui a été au delà de ses modèles ; modèle lui-même, difficile à imiter. » 3. […] Là coupe que voici est un modèle de cette harmonie imitative que les grands poëtes rencontrent d’instinct.
Un des meilleurs modèles que puissent se proposer ceux qui veulent s’adonner à ce genre d’histoire est l’abbé Fleury, auteur de l’Histoire ecclésiastique, écrivain aussi sage et circonspect que savant et judicieux, qui rend avec candeur ce qu’il a vu sans prévention, et qui le rend, par conséquent, comme il est. […] Mais si l’on ne veut compter que ceux qui y ont porté un génie vraiment original, ou dont le style peut être donné comme un modèle, le nombre en est beaucoup plus restreint ; et presque toujours le sujet se réduit à quelques points particuliers sur lesquels l’auteur a concentré toutes ses forces. […] Pour ne parler ici que des biographies très développées et qui forment des ouvrages considérables, nous ne pouvons du moins passer sous silence l’Histoire de l’empereur Théodose, composée par Fléchier pour l’instruction du grand Dauphin ; l’Histoire de Henri IV, par Péréfixe ; l’Histoire de Charles XII de Voltaire, chef-d’œuvre à la fois d’exactitude dans les détails et modèle de style historique.
Les modèles sous ce rapport se trouvent dans les ouvrages scientifiques. […] Ce morceau est un modèle d’énumération.
Les modèles sont Fléchier, Bossuet, Massillon, Buffon, Rousseau, et de notre temps MM. […] Etudiez ces modèles, cherchez à substituer aux termes employés par l’orateur des synonymes qui n’aient pas la même cadence, à déranger l’ordre des mots, à multiplier, à retrancher ou à déplacer les repos, et ce travail pour ainsi dire anatomique vous fera pénétrer le secret, et vous donnera le moyen de produire à votre tour des effets semblables.
Homme de bien, dont la vie est un exemple comme ses œuvres sont des modèles, aussi cordial dans l’éloge que sincère et vif dans le blâme, il a l’autorité d’un censeur et d’un juge. […] Tout reconnut ses lois, et ce guide fidèle Aux auteurs de ce temps sert encor de modèle.
Un écrivain que la tournure habituelle de son esprit portait plus volontiers à la satire et même au sarcasme, qu’à l’éloge ; qui a semé partout le sel de cet enjouement et de cette gaîté, dont Swift a donné depuis l’idée et le modèle à la littérature anglaise, Lucien va figurer ici comme panégyriste de Démosthène.
La rhétorique suppose donc : La nature ou les facultés innées, La méthode ou l’exposition raisonnée des règles et des préceptes, La pratique ou l’exercice de la composition à laquelle se rattache l’étude et l’imitation des modèles. […] Pour réussir dans l’élocution, il faut : 1° Se former un style, en ne perdant jamais de vue la relation intime entre l’expression et la pensée, et en imitant, sans servilité, les meilleurs modèles.
Achille déplairait moins bouillant et moins prompt, J’aime à lui voir verser des pleurs pour un affront : A ces petits défauts marqués dans sa peinture, L’esprit avec plaisir reconnaît la nature ; Qu’il soit sur ce modèle en vos écrits tracé. […] Nos grands orateurs sacrés avaient peut-être cette conviction : car il n’est pas rare de les voir recourir aux plus grands efforts du pathétique ; leurs ouvrages en offrent de fort beaux modèles.
Les poëtes dramatiques apparemment, puisque Aristote ne connaît pas d’épopée antérieure à l’Iliade et à l’Odyssée, et que celles-ci lui paraissent des modèles du genre.