Trop vaste, il fatigue l’esprit et lui échappe ; trop resserré, il le satisfait mal. […] Telles étaient les mœurs du moyen âge, soit ; tel fut même, si l’on veut, à une certaine époque, l’esprit du christianisme mal compris ; mais vouloir réinstaller de telles mœurs et un tel esprit dans l’art contemporain est un anachronisme aussi repoussant que si l’on demandait aux souverains de rétablir les Triboulet et les Langely à titre d’office ; aux évêques, de faire suivre les sermons de Lacordaire des trépignements de la fête des Fous ou du braiment de celle de l’âne ; aux architectes, de dérouler des processions de goules, de dogues, de gnomes, de démons de toute forme autour de nos frises et de nos corniches. […] Wey, sont des parties disproportionnées avec l’ensemble du plan d’un ouvrage, ou mal distribuées dans l’ordonnance du drame…. la cause des longueurs est un défaut de proportion on un vice de position : les choses n’ont pas les dimensions convenables, on elles sont hors de leur place » 38.
Non-seulement l’ironie parait louer ce qu’on blâme en effet, mais elle conseille le contraire de ce qu’on veut ; pour mieux faire sentir toute l’horreur du mal, elle demande qu’on l’exagère jusqu’au délire : … Poursuis, Néron : avec de tels ministres, Par des faits glorieux tu vas te signaler ; Poursuis ; tu n’as pas fait ce pas pour reculer ; et à la fin d’Andromaque : Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance108, Et je te loue, ô ciel ! […] Ici l’on affirme ou l’on rappelle certaines idées, certains faits, tout en disant qu’on les passera sous silence, prétérition ; là, on feint de s’être laissé emporter à la passion, ou d’avoir mal apprécié les choses, et l’on revient à dessein sur ce que l’on a dit pour le fortifier, l’adoucir, le rétracter même et produire ainsi plus d’effet, correction, rétroaction, épanorthose ; on a l’air tantôt d’admettre jusqu’à un certain point les objections de l’adversaire et de reculer devant lui, pour reprendre bientôt après ou s’assurer immédiatement un avantage décisif, concession, préoccupation, prolepse ; tantôt de le consulter, d’entrer dans son opinion, de partager ses erreurs, afin de l’amener moins péniblement à l’aveu ou au repentir, communication ; plus loin, on semble mettre en question ce que l’on a déjà irrévocablement décidé, délibération ; ou encore s’enquérir de ce que l’on sait fort bien, interrogation ; si bien même que souvent, après avoir fait la demande, on fait la réponse, au lieu de l’attendre, subjection. […] Ce n’est qu’en faisant des heureux. que les grands peuvent être heureux eux-mêmes, car toutes les autres jouissances qu’ils croiraient pouvoir retirer de leurs grandeurs sont toujours accompagnées de maux ou d’inconvénients qui changent en tourments les plaisirs qu’ils espéraient.
De même brûlant rime mal avec patent, action avec raison, etc. […] Le vers de sept syllabes à côté d’un vers de huit ou de douze fait un effet choquant : en général, un nombre impair de syllabes s’unit mal à un nombre pair. […] Une mauvaise prononciation vient surtout de ce qu’on place mal l’accent : chaque province en France a sa manière d’accentuer ; de là vient qu’il y a si peu de Français dont la prononciation soit parfaitement pure.
S’il fait une grande part au mal, il admet le bien. […] Celui qui met son éloquence au service du mensonge et du mal manque au premier devoir de l’orateur. […] Sans parler des Indous que nous connaissons mal, la Bible nous offre plus d’une parabole et la Sagesse divine n’a pas craint d’user de l’apologue. […] Ne point travailler assez, voilà le seul mal à son avis. […] Le tour de Klausias arrive enfin ; d’une voix mal assurée, il proteste de son innocente vie.
Nous n’en citerons que les lignes suivantes : « Il s’en faut bien que la tragédie nous renvoie chagrins et mal satisfaits, la comédie tout à fait contents et de belle humeur car si nous apportons à la tragédie quelque sujet de tristesse qui nous soit propre, la compassion en détourne l’effet ailleurs, et nous sommes heureux de répandre pour les maux d’autrui les larmes que nous gardions pour les nôtres.
Regardez si je ferai jamais de beaux discours qui me vaillent tant, et s’il n’eût pas été bien mal à propos qu’en cette occasion, sous ombre3 que je suis à l’Académie, je me fusse allé piquer de parler bon français. […] Vaugelas, qui parlait et surtout écrivait fort bien, prononçait mal.
Ce temps d’ivresse passé1, quand chacun a trouvé enfin la mesure de sa taille en s’approchant d’un plus grand ; de ses forces, en luttant avec un plus fort ; de son intelligence, en voyant le prix remporté par un plus habile ; quand la maladie et la fatigue lui ont appris qu’il n’y a qu’une mesure de vie ; quand il en est arrivé à se défier même de ses espérances, alors revient le fabuliste qui savait tout cela, qui le lui dit et qui le console, non par d’autres illusions, mais en lui montrant son mal au vrai, et tout ce qu’on en peut ôter de pointes par la comparaison avec le mal d’autrui.
— Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient honnêtes), Le mal est que dans l’an s’entremêlent des jours Qu’il faut chômer : on nous ruine en fêtes. […] puissent les vents frais du soir, puisse la rosée humide ne te faire aucun mal ! […] pauvres petits oiseaux, Des ruses du chasseur songez à vous défendre : Vivre dans la contrainte, est le plus grand des maux. […] L’hyperbole n’y est point déplacée, parce qu’il est assez naturel que la douleur nous fasse exagérer les maux que nous souffrons. […] Ainsi de cris et d’alarmes, Mon mal semblait se nourrir ; Et mes yeux noyés de larmes Étaient lassés de s’ouvrir.
Les pauvres augustins2 réformés et déchaussés, que l’on appelle capucins noirs, qui étaient nos diables d’imagination, voyant venir à eux deux hommes qui avaient l’épée à la main, eurent grand’peur, et l’un d’eux, se détachant de la troupe, nous cria : « Messieurs, nous sommes de pauvres religieux, qui ne faisons de mal à personne, et qui venons nous rafraîchir un peu dans la rivière pour notre santé. » Nous retournâmes en carrosse, M. de Turenne et moi, avec des éclats de rire, que vous pouvez vous imaginer3. […] « Ses Mémoires sont très-agréables à lire ; mais conçoit-on qu’un homme ait le courage, ou plutôt la folie de dire de lui-même plus de mal que n’en eût pu dire son plus grand ennemi ?
Oui, César doit veiller à sa propre conservation, parce qu’il est indispensable qu’il existe pour réparer les maux que la guerre civile a faits à la patrie. […] « Vous seul, César, pouvez réparer les maux inévitables que la guerre a causés à l’état, et qui en ont ruiné la sage constitution. […] Vous serez pour nos neveux, comme vous l’avez été pour nous, un sujet éternel de division : les uns vous éléveront jusqu’au ciel ; les autres diront qu’il vous a manqué ce qu’il y a de plus glorieux, de guérir les maux de la patrie ; ils diront que vos grands exploits peuvent appartenir à la fortune, et que vous n’avez pas fait ce qui n’aurait appartenu qu’à vous.
Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste, puisqu’il faut l’appeler par son nom, Capable d’enrichir en un jour l’Achéron, Faisait aux animaux la guerre. […] Gouniot (Nouvel exposé de la composition littéraire, narration et description), est insuffisant ; le portrait moral est trop abstrait ; il fatigue s’il est vulgaire ; s’il est original, il est mal compris ; s’il est chargé de trop de détails, il ressemble à un type, il est jugé impossible.
Nous avons dans l’esprit beaucoup plus de ressources que nous ne pensons : il faut avoir en soi-même quelque confiance, se mettre à l’œuvre sans trop craindre de mal faire, et se persuader que si l’on ne réussit pas tout d’abord, c’est faute d’exercice et de pratique : tout viendra avec le temps, le travail et la persévérance. D’abord il s’y prit mal ; puis un peu mieux, puis bien ; Puis enfin il n’y manqua rien. […] Étudions ces facultés intellectuelles qui nous font sentir, penser et raisonner ; donnons-leur une direction juste et élevée ; écoutons la voix infaillible de la conscience, qui nous fait toujours discerner le bien du mal : cette loi morale, en épurant nos cœurs, fortifiera aussi notre esprit.
Vous imitez si mal vos illustres aïeux, Que leurs noms sont pour vous des noms injurieux. […] Il me serait facile de citer une foule de rois et de peuples que le ressentiment ou une pitié mal entendue ont entraînés dans de fausses démarches ; mais je choisis de préférence les exemples où nos ancêtres ont su triompher de leurs propres penchants, pour n’écouter et ne suivre que la voix de la raison. […] Quant à la sévérité du châtiment, je puis le dire ici : la mort est pour le malheureux qui gémit le terme seulement de ses douleurs, et non pas un supplice ; elle met fin à tous les maux des humains, qui ne voient au-delà ni peines à craindre ni plaisirs à espérer. […] Tous les abusent en un principe respectable ; et lorsque l’autorité passe à des hommes inhabiles ou mal intentionnés, cette innovation, introduite par des hommes capables de l’appliquer à propos, devient bientôt une arme dangereuse entre des mains capables d’en abuser. […] Nos ancêtres, pères conscrits, ne manquaient ni de prudence, ni de courage, et une présomption mal entendue ne les empêchait pas d’adopter les institutions étrangères, pour peu qu’elles leur parussent avantageuses.
Il met en jeu les passions humaines ; il représente le vice aux prises avec la vertu ; celle-ci sort triomphante de la lutte ; mais au fond de notre cœur, l’impression du mal reste plus vive que celle du bien, et c’est une semence qui porte de tristes fruits. […] Cette école de l’adversité nous fortifie par une épreuve anticipée du malheur, en même temps qu’elle nous rend moins confiants dans la prospérité, et qu’elle nous apprend à compatir aux maux d’autrui : le malheur est comme ces pluies d’orage qui purifient l’air et hâtent la maturité des fruits. […] Dans le théâtre moderne, l’homme a recouvré son libre arbitre et sa dignité : il peut choisir entre le bien et le mal ; son bonheur et son malheur dépendent de lui, de sa volonté ; par conséquent, il doit répondre de ses actes et s’attendre à une < récompense ou à un châtiment, selon le parti qu’il embrassera. […] La comédie en se servant du ridicule, doit se garder de jamais abuser de cette arme terrible pour attaquer les personnes ou les choses dignes de respect, et encore moins pour les représenter sous une couleur fausse ; la malignité publique aime à se repaître-du mal et à tout critiquer, même le bien ; l’auteur qui flatte ce penchant est coupable.
Dans son obscurité, il leur envie le privilège qu’ils ont de pouvoir diminuer les maux de la terre. […] Il attaque les erreurs, source de tous les maux.
Non, certes ; l’historien est homme, et il parle à des hommes ; rien de ce qui est humain ne lui est étranger : son âme doit palpiter d’admiration devant le bien, s’indigner et frémir à la vue du mal. […] Loin de nous ce système fataliste, préconisé de nos jours, qui veut faire de l’historien un automate sans entrailles, narrant avec la même indifférence le bien et le mal, sans haine comme sans sympathie.
Si c’est pour votre propre intérêt, il est certain que vous la pouvez mieux réparer que l’autre, en ce que l’acquisition d’un fidèle ami peut autant valoir que l’amitié d’un bon frère1 ; et si c’est pour l’intérêt de celui que vous regrettez, comme sans doute votre générosité ne vous permet pas d’être touché d’autre chose, vous savez qu’il n’y a aucune raison ni religion qui fasse craindre du mal après cette vie à ceux qui ont vécu en gens d’honneur, mais qu’au contraire l’une et l’autre leur promettent des joies et des récompenses. Ce n’est pas que je veuille vous conseiller d’employer toutes les forces de votre résolution et constance pour arrêter tout d’un coup l’agitation intérieure que vous sentez ; ce serait peut-être un remède plus fâcheux que la maladie : mais je vous conseille aussi d’attendre que le temps seul vous guérisse, et beaucoup moins d’entretenir ou prolonger votre mal par vos pensées ; je vous prie seulement de tâcher peu à peu de l’adoucir, en ne regardant ce qui vous est arrivé que du biais qui vous le peut faire paraître le plus supportable, et en vous divertissant le plus que vous pourrez par d’autres occupations2.
Il fut précipité par les Delphiens ; il avait fait contre eux la fable des Bâtons flottants ; qui, de loin, paraissent quelque chose, et, de près, ne sont rien, parce qu’ils l’avaient mal reçu. […] Voilà toutes les destinées ; Pèse et choisis ; mais, pour régler ton choix, Sache que les plus fortunées Pèsent le moins ; les maux seuls font le poids. […] Je n’espérai jamais qu’un jour elle eût envie De finir de mes maux le pitoyable cours ; Mais je l’aimais plus que ma vie, Et je la voyais tous les jours. […] Lamotte-Houdard, né en 1672, élève et ami de Fontenelle, a fait aussi des églogues aussi peu naturelles, aussi mal versifiées que celles de son maître, et qui n’ont pas eu plus de succès. […] Car, quand il ne s’agit que de ces ridicules qui ne portent aucune atteinte à la considération morale d’un homme, comme de faire de mauvais vers, ou de donner un repas mal ordonné, il n’y a pas plus de malice à le dire en vers qu’à le raconter comme on le fait tous les jours dans la conversation.
Il serait difficile de représenter plus au vif ces caractères flottants si communs dans le monde, qui n’aiment ou ne haïssent le bien ou le mal qu’en vue de l’opinion publique. […] Ménas, tu me connais mal. […] Vous m’entendez encore plus mal.
Avouons que ce tour avait de la grâce, et donnait au style une allure dégagée ; il convenait singulièrement à la prestesse de la poésie légère, et nous avons été mal avisés de nous en défaire. — On aimait tant ce procédé rapide qu’il était de mise pour les sujets, je, tu, il, elle, nous, vous ; on les écartait souvent comme superflus ou importuns. […] On dit diffamé, dérivé de fame, qui ne s’entend plus… Il y avait à gagner de dire si que pour de sorte que, ou de manière que ; de moi,au lieu de pour moi, ou quant à moi ; de dire je sais que c’est qu’un mal, plutôt que je sais ce que c’est qu’un mal, soit par l’analogie latine, soit par l’avantage qu’il y a souvent à avoir un mot de moins dans l’oraison. […] C’était capituler ; mais elle s’en consola tant bien que mal, en maintenant la diphtongue oi pour ai, malgré des protestations qui dataient déjà de bien loin ; car, en 1675, un certain Bérain avait proposé d’abolir cette forme désagréable : mais on s’était moqué de sa requête. […] De là une indigence qui, du fonds, allait à la forme, et que déguisèrent mal des ambitions aussi bruyantes qu’impuissantes.
Si l’on veut prouver que ce soit un mal pour Athènes de faire la guerre aux Thébains, on pose en principe que c’est un mal pour un peuple de faire la guerre à ses voisins ; et c’est ainsi, ajoute-t-on, que les Thébains se sont mal trouvés d’avoir fait la guerre aux peuples de Phocide. […] D’autres preuves sont mêlées de bien et de mal, de façon que le mal qui en résulterait surpasserait le bien qu’on en pourrait espérer. […] L’ignorance, jointe à la vanité, rend cette façon de mal raisonner très commune. […] De cette source découlent sur moi et sur les miens tous les maux qui nous environnent. […] Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde ?
Orpheline dès son enfance, elle fut mariée jeune au poëte Scarron, très-célèbre dans le genre burlesque et doué d’une humeur joviale qui résista jusqu’au bout aux maux physiques dont il était assiégé. […] Vous ne penserez pas bien tant que vous vous porterez mal ; dès que le corps est dans l’abattement, l’âme est sans vigueur1.
Vous me mandez impérieusement que, malgré nos gaillardises passées, je sois encore votre ami, afin que vous soyez encore le mien ; comme si votre amitié me devoit être fort précieuse après cette incartade, et que je dusse prendre garde seulement au peu de mal que vous m’avez fait, et non pas à celui que vous m’avez voulu faire. […] Oui certes, on me blâmeroit avec justice si je vous voulois mal pour une chose qui a été l’accomplissement de ma gloire, et dont le Cid a reçu cet avantage, que, de tant de poëmes qui ont paru jusqu’à présent, il a été le seul dont l’éclat ait obligé l’envie à prendre la plume.
Nous indiquerons, comme exemples, les deux passages suivants de la fable Les animaux malades de la peste : Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi, etc., et : J’ai souvenance qu’en un pré de moines passant… L’exagération, au contraire, augmente, amplifie les choses en bien ou en mal. […] Ce pelé, ce galeux d’où venait tout le mal. […] je t’en conjure par les mânes de ton père, par ta mère, par tout ce que tu as de plus cher au monde, de ne pas me laisser seul dans ces maux que tu vois ! […] La commination est une figure de passion qui a pour but d’effrayer ceux à qui l’on parle, par la peinture des maux dont ils seraient infailliblement menacés. […] Exemples : O tyran, Titus Tatius, toi-même tu t’es attiré tant de maux !
Occupés à ronger leur frein, Ils se font de leurs maux une triste habitude ; Et malgré la rigueur d’un sort trop inhumain, Victimes de leur servitude, Ils recommenceront encor le lendemain. […] Mais puisque sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat, qui sait mal farder la vérité. […] Malgré les mauvais succès de ses armes infortunées, si on a pu le vaincre, on n’a pas pu le forcer ; et comme il n’a jamais refusé ce qui était raisonnable, étant vainqueur, il a toujours rejeté ce qui était faible et injuste, étant captif. » On peut rapporter à la concession la Permission, figure qu’on emploie, tantôt pour abandonner à eux-mêmes ceux qu’on ne peut détourner de leur dessein, tantôt pour inviter son ennemi à faire tout le mal qui lui est possible, et cela, afin de le toucher, ou de lui inspirer de l’horreur de ce qu’il a déjà fait. […] Une lucarne mal vitrée, Près d’une gouttière livrée À d’interminables sabats, Où l’université des chats, À minuit, en robe fourrée, Vient tenir ses bruyants états ; Une table mi-démembrée, Près du plus humble des grabats, Six brins de paille délabrée Tressés sur de vieux échalas ; Voilà les meubles délicats, Dont ma Chartreuse est décorée.