Le jeune orgueilleux. […] Le jeune barde. […] Le songe du jeune élève. […] Le jeune berger. […] Le jeune sourd-muet.
Jeune brave, tu mérites d’emporter la marque du fer au palais de Teutatès. […] Le Gaulois fond, l’épée à la main, sur le jeune Franc, le presse, le frappe, le blesse à l’épaule, et le contraint de reculer jusque sous les cornes des taureaux. […] Que de sujets féconds et intéressants pour de jeunes esprits qui aiment naturellement ce qui est juste, beau et bon ! […] Parmi elles se distinguait une jeune personne dont la grâce et la beauté illuminaient cette sombre demeure d’un doux rayon :, c’était mademoiselle de Coigny. […] Jeune comme elle, et menacé du même destin, qui pouvait sentir et peindre mieux que lui ce débat intérieur de la vie contre la mort ?
Ce jeune prince, si fougueux, si hautain, si rebelle, devint entre ses mains pieux, humain, charitable, attentif à tous ses devoirs : ce fut le miracle d’une habileté qui alliait la tendresse à l’autorité, la complaisance à l’énergie, la patience à la souplesse. […] « Pardonnez-moi, jeunes élèves, d’avoir arrêté votre pensée sur des idées si austères. […] Cette fable fut composée un jour qu’au réveil, après une nuit d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune prince, les yeux encore tout endormis, était de mauvaise humeur, et avait ses nerfs. […] Fénelon s’était un jour vu forcé de parler à son élève avec une autorité et même une sévérité, qu’exigeait la nature de la faute dont il s’était rendu coupable ; le jeune prince se permit de lui répondre : Non, non, Monsieur, je sais qui je suis et qui vous êtes. […] Lorsque Fénelon reçut le duc de Bourgogne entre ses mains, il fut effrayé de son naturel bouillant et rebelle : toute cette page est un portrait du jeune prince, dont il devait dompter l’humeur sauvage.
Le jeune Drouot s’était senti poussé vers l’étude des lettres par un très-précoce instinct. Agé de trois ans, il allait frapper à la porte des frères de la doctrine chrétienne, et comme on lui en refusait l’entrée, parce qu’il était encore trop jeune, il pleurait beaucoup. […] Vingt ans après, La Place disait à l’empereur : un des plus beaux examens que j’aie vu passer dans ma vie est celui de votre aide de camp, le jeune Drouot. […] Dès ses jeunes années, le fils du patricien, c’est-à-dire de l’homme public, envisage avec passion l’avenir qui l’attend en face de ses concitoyens. […] Le jeune patricien s’y plaît et s’y donne ; il s’y plaît comme Démosthène, il s’y donne comme Cicéron ; et toutes ces images du beau, en le préparant aux devoirs de la cité, lui font déjà une arme présente contre les erreurs trop précoces de ses sens.
Nous engageons donc les jeunes élèves à les méditer, à les comprendre et à les appliquer eux-mêmes dans de fréquentes compositions. […] Cette hésitation dépend le plus souvent du peu de bons modèles que l’on offre aux jeunes élèves ; il nous a semblé qu’il n’était pas inutile de leur présenter, dans un deuxième volume, des lectures complémentaires qui ont l’avantage de leur faire voir comment les Fénelon, les Bossuet, les Sévigné, les Chateaubriand, etc., se sont exprimés dans certaines circonstances. Nous ne conseillons pas, certes, de copier ou d’imiter servilement ces auteurs; mais, de même que les jeunes artistes prennent pour modèles les meilleures œuvres des grands peintres ou des grands musiciens, afin de se fortifier dans leur art, et de produire ensuite quelque composition de leur goût ou de leur fantaisie, de même les jeunes gens, après avoir analysé, admiré les modèles que nous leur offrons, se ressentiront d’une certaine influence favorable, sous l’inspiration de laquelle ils pourront à leur tour émettre leurs pensées avec le même succès, nous l’espérons, que leurs maîtres. […] L’orthographe doit être complètement possédée et le style doit être absolument clair, agréable, et être marqué du cachet de la bonne compagnie : le monde distingué n’en accepte point d’autre, et nous désirons que nos jeunes élèves se pénètrent profondément de cette vérité. […] Il se termine par des Éléments de Rhétorique convenant à tout le monde, mais spécialement destinés aux jeunes personnes qui ne voudraient point rester étrangères à cette science.
Conseils à la jeunesse 1 Jeunes élèves, Au milieu des agitations publiques, vous avez vécu tranquilles et studieux, renfermant dans l’enceinte de nos écoles vos pensées comme vos travaux, uniquement occupés de vous former à l’intelligence et au goût du beau et du vrai. […] Joubert a dit : « Les plus jeunes ne sont pas dans le devoir quand ils n’ont pas de déférence pour les plus âgés, ni les plus âgés quand ils n’exigent rien des plus jeunes. […] « Il n’y a de bon dans l’homme que ses jeunes sentiments, et ses vieilles pensées.
Le devoir fait, légers comme de jeunes daims, Nous fuyions à travers les immenses jardins, Éclatant à la fois en cent propos contraires. […] Ainsi que l’oiseau met sa tête sous son aile, L’enfant dans la prière endort son jeune esprit ! […] — D’abord, surtout pour celle Qui berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depuis tendre mère, Faisant pour toi deux parts dans cette vie amère, Toujours a bu l’absinthe et t’a laissé le miel ! […] Comparez les Tombeaux aériens de Châteaubriand. « La jeune mère choisit un érable à fleurs rouges, tout festonné de guirlandes d’apios, et qui exhalait les parfums les plus suaves. […] Je me suis laissé raconter une anecdote, dont je ne garantis pas l’authenticité, mais que l’on peut citer ici : Un illustre maréchal, qui avait l’humeur très-vive, donne un ordre qu’un jeune officier exécute mal, et, dans un mouvement d’impatience, il lève sa cravache comme s’il allait frapper.
Aujourd’hui la poésie et les grandes légendes de l’histoire exaltent vos jeunes cœurs et vous élèvent à des hauteurs d’où vous regardez avec mépris les distractions de votre âge tendre. […] Le génie, à cet âge, est une plante jeune et vigoureuse ; ses racines plongent dans un sol vierge ; la séve gonfle ses veines et éclate partout en bourgeons : toutes les fleurs de l’art et de la poésie éclosent à la fois sur ses branches. […] Ce tiers est un vieux juge de ma connaissance, fort aimable malgré ses rhumatismes, et fort jeune encore d’esprit malgré ses soixante et douze ans, — lequel eut avec un jeune avocat de ses amis une conversation que je vous demande la permission de relater tout au long. Le Juge. — Eh bien, mon jeune ami, vous venez de plaider votre première cause ? […] En donnant ces conseils à son jeune ami, le bon vieillard nous montre toute tracée la route que nous devons suivre.
Sophie, si jeune, est digne d’être pleurée — ….. […] On les a vus charger de jeunes enfants sur leur dos et les transporter seuls jusqu’à l’hospice. […] Ménécée, le plus jeune et le dernier des princes se dévoue. […] C’est celui des tortures qu’éprouve le jeune artiste quand il perd son fil, et que son flambeau s’éteint. […] Il s’applaudit d’avoir, lui jeune, à défendre un autre jeune homme.
Ver-Vert (c’était le nom du personnage), Transplanté là de l’indien rivage, Fut, jeune encor, ne sachant rien de rien, Au susdit cloître enfermé pour son bien. […] Orné, rempli de saintes gentillesses Que lui dictaient les plus jeunes professes, L’illustre oiseau commençait son récit : A chaque instant de nouvelles finesses, Des charmes neufs variaient son débit. […] Ce fut Gresset qui dans cette circonstance, en qualité de directeur de l’Académie française, harangua le jeune roi à la tête de ce corps, dont il était membre depuis 1748. […] « Endoctriné en route par un vieux matelot, dit l’illustre naturaliste, il avait pris sa voix rauque, mais si parfaitement qu’on pouvait s’y méprendre : quoiqu’il eût été donné ensuite à une jeune personne et qu’il n’eût plus entendu que sa voix, il n’oublia pas les leçons de son premier maître, et rien n’était si plaisant que de l’entendre passer d’une voix douce et gracieuse à son vieux enrouement et à son ton de marin. » 3.
Monsieur le Professeur, En composant votre Poétique, vous avez voulu offrir aux jeunes étudiants un traité clair, méthodique, complet en même qu’élémentaire, et obvier aux inconvénients que présentent sous quelques rapports les ouvrages du même genre. […] En initiant de jeunes intelligences au vol sublime de la plus haute inspiration, celle de Dieu, vous leur apprenez à planer dans les régions élevées de la révélation, et à dominer par ces allures d’aigles les mesquines ou sensuelles productions de la poésie contemporaine. […] Cette nouvelle Poétique peut donc être mise très avantageusement entre les mains des jeunes humanistes, car non seulement elle ne leur offre aucun danger au double point de vue des croyances et des mœurs, mais elle est très propre à éclairer leur esprit, à épurer leur goût et à orner leur cœur. […] La grande lucidité avec laquelle vous les énoncez, les met à la portée des jeunes intelligences.
Il y a aujourd’hui un grand nombre d’ouvrages estimables faits pour ce but, et qui sont mis avec fruit entre les mains des jeunes gens ou des jeunes personnes. […] Un jeune étudiant délivre le diable Asmodée, qui avait été emprisonné dans un bocal par un magicien son ennemi ; et ce démon, par reconnaissance, lui apprend l’histoire et lui découvre le fond des cœurs de toutes les personnes qu’il lui fait voir dans les différentes maisons de Madrid. […] — Voici ce que c’est, dit l’esprit : deux jeunes cavaliers jouaient ensemble aux cartes dans un tripot où vous voyez tant de lampes et de chandelles allumées. […] Le plus âgé est marié et le plus jeune est fils unique.
Jeunes Amis, C’est à vous que je veux dédier cet opuscule, parce que c’est vous, vous seuls, qui me l’avez inspiré. […] Et bondissant après comme un jeune chamoi, Me ramène à la grotte en courant devant moi. […] Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tels qu’on voit des Hébreux les prêtres revêtus. […] Ainsi, les passages défectueux de ce maître en versification tourneront encore à l’avantage des élèves, et serviront à rendre prudents nos jeunes versificateurs, Conduire le carrosse où l’ont le voit traîné. […] En effet, prenons maintenant dans Racine des vers uniquement composés de monosyllabes : nos jeunes lecteurs pourront eux-mêmes comparer et juger14.
Mais la pièce qui révéla décidément Malherbe comme un poète hors ligne, ce fut l’ode qu’il présenta à Aix, en 1600, à la jeune reine Marie de Médicis sur sa bienvenue en France. […] Dans la Thébaïde et dans Alexandre, Racine n’avait été qu’un imitateur de Corneille, qui, après avoir lu Alexandre, avait conseillé au jeune poète de ne plus faire de tragédies. […] Malc est un jeune moine de Syrie, habitant d’une solitude placée entre Imma et Béroé, et devenue plus tard la ville d’Alep. […] La cohorte du saint est d’abord dispersée : Équipages, trésors, jeune épouse est laissée. […] Déçu de cette ambition, il se retourna du côté de la poésie religieuse, sans doute pour plaire à Louis XIV, devenu dévot en vieillissant, et au pieux jeune duc de Bourgogne.
Dès que le jeune voyageur a percé les ténèbres, a débrouillé le chaos qui lui cachait ce monde nouveau qu’il vient habiter, tout le charme, tout l’étonne, tout le ravit ; une foule innombrable de vives sensations, de doux plaisirs, pénètrent dans son âme par les cinq parties que le ciel a placées artistement autour d’elle pour les y conduire. […] L’air, embaumé par les fleurs, porte à son jeune cerveau L’encens de leurs parfums. […] Fontenelle se l’est permise avec bonheur dans un discours adressé au premier Ministre du jeune Louis XV (card. […] Voici comment il s’exprime en écrivant au père Dalmé, professeur de rhétorique : « Opposez-vous fortement la vicieuse imitation de quelques jeunes docteurs, qui travaillent tant qu’ils peuvent au rétablissement de la barbarie. […] Les Épîtres de Boileau sont datées des conquêtes de Louis XIV ; Racine porte sur la scène les faiblesses et l’élégance de la cour ; Molière doit à la puissance du trône la liberté de son génie ; La Fontaine lui-même s’aperçoit des grandes actions du jeune roi et devient flatteur.
Ces sortes d’épithètes, n’énonçant que des généralités, ne sont le plus souvent, sous la plume de jeunes élèves, qu’un remplissage inutile, une sorte de pléonasme vicieux que l’on doit éviter. […] Un jeune élève, dont les idées sont si restreintes et le sentiment si peu développé, se trouvera bien embarrassé ; et si, après de vains efforts, on lui met sous les yeux ces beaux vers de Virgile, quel ne sera pas son étonnement ? […] Le poëte, par cette réflexion toute naturelle, intéresse en faveur de ce jeune captif. […] Virgile ne pouvait mieux faire que de comparer le jeune guerrier soit à une fleur brillante dont la racine a été tranchée par le soc de la charrue, soit à un pavot qui laisse pencher vers la terre sa tête chargée de pluie. […] Les jeunes élèves négligent trop souvent le sens des mots et la liaison des idées, pour s’attacher uniquement au mécanisme du vers.
Bientôt de Noémi les fils n’ont plus de père : Chacun d’eux prit pour femme une jeune étrangère, Et la mort les frappa. […] Et quel bonheur plus doux, pour une mère représentée aussi sensible, que celui de se voir renaître dans la jeune postérité de ses enfants ? […] Les jeunes métayers à ses conseils utiles Recouraient chaque jour ; et, disciples dociles, À son gré déposaient ou ceignaient le semoir. […] ……………………………………………… Mais lorsque s’emparant de la voûte azurée, Le nébuleux décembre allongeait la soirée, Un jeune enfant, docile aux soins de son aïeul, De nos fastes sacrés prenait le saint recueil, Mais non sans le baiser ; sa main respectueuse L’approchant des lueurs d’une mèche onctueuse, Il lit, d’abord timide, et bientôt enhardi. […] Appliquant un cristal sur ses yeux obscurcis, Et du jeune lecteur dirigeant les récits, Le vieillard lui disait : Lisez ces pages saintes ; Abel, le juste Abel, de son sang les a teintes.
Entré jeune au service, il brisa son épée pour se venger d’un passe-droit. […] La duchesse de Bourgogne 1 Jamais princesse arrivée si jeune ne vint si bien instruite, et ne sut mieux profiter des instructions qu’elle avait reçues. […] Sa gaieté jeune, vive, active, animait tout, et sa légèreté de nymphe2 la portait partout comme un tourbillon qui remplit plusieurs lieux à la fois, et qui y donne le mouvement et la vie.
La mort de ce jeunes cygne, étouffé, comme l’a dit Châteaubriand, par les révolutions, demeurera l’un des plus douloureux épisodes de nos discordes civiles1. […] Vos pères m’ont connu : Ils croissaient comme vous ; mes yeux s’ouvraient encore Au soleil, au printemps, aux roses de l’aurore ; J’étais jeune et vaillant. […] Il les entend, près de son jeune guide, L’un sur l’autre pressés, tendre une oreille avide ; Et Nymphes et Sylvains sortaient pour l’admirer, Et l’écoutaient en foule, et n’osaient respirer ; Car, en de longs détours de chansons vagabondes, Il enchaînait de tout les semences fécondes, Les principes du feu, les eaux, la terre et l’air, Les fleuves descendus du sein de Jupiter, Les oracles, les arts, les cités fraternelles, Et depuis le chaos les amours immortelles5. […] Sur tes rochers touffus la chèvre se hérisse1, Tes prés enflent de lait la féconde génisse, Et tu vois les brebis, sur le jeune gazon, Epaissir le tissu de leur blanche toison.
Madame de Maintenon a répondant à la lettre d’un jeune Ecclésiastique, pour qui elle s’intéressait, lui disait : « Je crois votre lettre très exacte, et dans toutes les règles de l’art de bien dire. […] Pline le jeune n’est ni moins zélé, ni moins pressant, ni moins pathétique dans ses lettres de recommandation. Nous n’en connaissons qu’une tout entière d’Horace, celle qu’il écrivit à Tibère, pour le prier de placer auprès de-lui Septimius, dans un voyage que ce jeune Prince allait faire en Orient, à la tête d’une armée. […] Il mande la mort du jeune d’Hocquincourt, et qu’il enverra un courrier pour apprendre au Roi la suite de cette entreprise : il cachette sa lettre et l’envoie à deux heures. […] Barry avait une jeune épouse qui s’était renfermée dans Leucate.
Comme ce livre est destiné aux jeunes élèves, il est à propos de tenir compte de leurs objections. […] Tel qu’un beau lis au milieu des champs, coupé dans sa racine par le tranchant de la charrue, il languit et ne se soutient plus ; il n’a point encore perdu cette vive blancheur et cet éclat qui charme les yeux, mais la terre ne le nourrit plus, et sa vie est éteinte : ainsi le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre fleur, est cruellement moissonné dès son premier âge. […] On peut appliquer le même raisonnement aux quatre vers suivants de Racine ; Mathan parle du jeune Éliacin : À d’illustres parents s’il doit son origine. […] Dans l’épisode de Delille, intitulé les Catacombes de Rome, le jeune artiste qui s’est engagé dans la profondeur des souterrains, est sur le point de périr, lorsque tout à coup il retrouve le fil qui doit le rendre au jour. […] Théramène, gouverneur du jeune Hippolyte, exprime ainsi sa douleur de la mort du jeune prince : Excusez ma douleur.
Jeune brave, tu mérites d’emporter la marque du fer dans le palais de Teutatès. […] Son frère, plus jeune que lui, se précipita plus vite vers la renommée littéraire. […] La mortalité, qui était effrayante, frappait surtout les enfants et les personnes jeunes. […] À peine il entrait en convalescence que le plus jeune de ses fils, Dagobert, qui n’était pas encore baptisé, tomba malade. […] La jeune Corday se relève, et brave avec dignité les outrages et les fureurs de ceux qui l’entourent.
Un jeune avocat, John Jay, rédigea l’adresse au peuple de la Grande-Bretagne. […] Jeune et sans expérience, il attaque un guerrier renommé dont il aime la fille. […] Jeune, il se fût conduit comme Rodrigue ; tous deux mettent le devoir avant tout. […] Le mauvais goût est vaincu, et de jeunes esprits enthousiastes, formés aux leçons de M. […] Rollin me le disait quand j’étais jeune, mais vous le savez, l’expérience d’autrui ne sert à personne.
Une jeune Guenon cueillit Une Noix dans sa coque verte. […] Instruit par un lourdaud, conduit par le bâton, Sa parure est un bât, son régal un chardon ; Pour lui Mars n’ouvre pas sa glorieuse école : Il n’est point conquérant, mais il est agricole ; Enfant, il a sa grâce et ses folâtres jeux ; Jeune, il est patient, robuste et courageux, Et paie, en les servant avec persévérance, Chez ses patrons ingrats sa triste vétérance. […] Le devoir fait, légers comme de jeunes daims, Nous fuyions à travers les immenses jardins, Éclatant à la fois en cent propos contraires, Moi, d’un pas inégal je suivais mes grands frères ; Et les astres sereins s’allumaient dans les cieux ; Et les mouches volaient dans l’air silencieux ; Et le doux rossignol, chantant dans l’ombre obscure, Enseignait la musique à toute la nature ; Tandis qu’enfant jaseur, aux gestes étourdis, Jetant partout mes yeux ingénus et hardis, D’où jaillissait la joie en vives étincelles, Je portais sous mon bras, noués par trois ficelles, Horace et les festins, Virgile et les forêts, Tout l’Olympe, Thésée, Hercule, et toi, Cérès, La cruelle Junon, Lerne, et l’hydre enflammée, Et le vaste lion de la roche Némée.
On appelle Cochet, un jeune coq qui commence à chanter. […] Comme un jeune rat. […] Un jeune rat est un personnage pour une souris. […] Étant jeune, il sera dupe plus facilement. […] Ces jeunes.