Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’ardeur dont il était animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier le Français à demi vaincu, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. […] Les premières phrases commençaient par la forme adverbiale, l’apostrophe interrogative a succédé, puis le verbe, pour ainsi dire, en vedette ; maintenant vient la répétition du nom de nombre, jusqu’à ce qu’enfin ces tours vivantes, ébranlées par une irrésistible impétuosité, ne puissent plus réparer leurs brèches, et que tout semble s’écrouler sous ces mots secs et brefs, qui portent le coup décisif : mais enfin il faut céder. […] Et respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m’avez donné.
Mais quand Bossuet veut faire sentir aux grands du monde tout le néant des grandeurs humaines, les faire pâlir et frissonner à l’idée des formidables coups de surprise de la mort, ah ! […] Il cite comme exemple de paraphrase les vers d’Iphigénie : Ce destructeur fatal des tristes Lesbiens, Cet Achille, l’auteur de tes maux et des miens, Dont la sanglante main m’enleva prisonnière, Qui m’arracha d’un coup ma naissance et ton père, De qui jusques au nom tout doit m’être odieux, Est de tous les mortels le plus cher à mes yeux ; et comme exemple d’épiphrase les deux derniers vers de ce passage de Phèdre : Et puisse ton supplice à jamais effrayer Tous ceux qui, comme toi, par de lâches adresses, Des princes malheureux nourrissent les faiblesses, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin, Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère céleste ! […] Hippolyte, se justifiant auprès de Thésée, emploie huit vers à lui prouver que ce n’est pas tout à coup, mais insensiblement et par degrés, qu’une âme vertueuse devient capable d’un grand crime : Examinez ma vie, et voyez qui je suis.
Cet homme qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre, qui couvrait son camp d’un bouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des rois ligués contre lui des déplaisirs mortels, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle ; cet homme qui défendait les villes de Juda, qui domptait l’orgueil des enfants d’Ammon et d’Esaü, qui revenait chargé des dépouilles de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet bomme que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur d’airain où se brisèrent tant de fois toutes les forces de l’Asie ; et qui, après avoir défait de nombreuses armées, déconcerté les plus forts et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, réparer avec ses mains triomphantes les ruines du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant homme, poussant enfin avec un courage invincible les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut le coup mortel, et demeura comme enseveli dans son triomphe. […] Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’ardeur dont il était animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. […] Souvent on résume les principales preuves en les groupant avec de nouvelles couleurs et une nouvelle force, pour frapper vivement les esprits et achever de les convaincre-, ou bien, si le sujet prête à l’émotion, l’orateur met en œuvre toutes les ressources du pathétique pour frapper un grand coup ; il emploie les tours animés, les figures hardies, les expressions énergiques, pour toucher, ébranler, subjuguer les auditeurs.
Il n’est rien en ce temps à couvert de vos coups : Mais savez-vous aussi comme on parle de vous ? […] Les guerriers à ce coup demeurent confondus ; Ils regagnent la nef, de frayeur éperdus : Sous leurs corps tremblotants leurs genoux s’affaiblissent, D’une subite horreur leurs cheveux se hérissent ; Et bientôt, au travers des ombres de la nuit, Le timide escadron se dissipe et s’enfuit1. […] Là, Louis le Gros, le batailleur, celui qui par ses guerres fréquentes contre les seigneurs porta les premiers coups à la féodalité, résidait au commencement du douzième siècle.
L’âge viril, plus mûr, inspire un air plus sage, Se pousse auprès des grands, s’intrigue, se ménage2, Contre les coups du sort songe à se maintenir, Et loin dans le présent regarde l’avenir. […] Gallet, joueur célèbre qui perdit sa fortune sur un coup de dés, et mourut dans la misère. […] Balzac écrivait à Racan : « Au demeurant ne vous justifiez point de vostre longueur : je voy bien par l’excellence de vostre travail le temps que vous y avez employé, et scay que la perfection ne se trouve pas du premier coup.
Il n’y a qu’une révolution soudaine et violente qui puisse ramener dans son naturel une puissance débordée, et quelquefois le coup qui pourrait la modérer l’abat sans ressource. […] Aussi, Crésus, l’homme quelque grand qu’il soit, est-il exposé aux coups de la fortune. […] Oui, tu as résolu de m’assassiner : veux-tu que je t’indique le lieu, les complices, le jour, le plan du complot, le meurtrier qui doit porter le premier coup ? […] C’est pourquoi nous ne sommes pas insolents dans les succès, et moins que les autres nous cédons aux coups de l’adversité. […] J’en ai été instruit par ton ami Clitus, que tu as tué d’un coup de lance au milieu d’un festin, parce qu’il avait été assez téméraire pour élever mes talents militaires au-dessus des tiens.
Faites-moi tout ce qu’il vous plaira ; battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si vous le voulez ; il faut que je décharge mon cœur, et qu’en valet fidèle je vous dise ce que je dois. […] Dans l’épisode de Delille, intitulé les Catacombes de Rome, le jeune artiste qui s’est engagé dans la profondeur des souterrains, est sur le point de périr, lorsque tout à coup il retrouve le fil qui doit le rendre au jour. Voici comment il exprime sa joie : Il se lève, il retombe, et soudain se relève ; Se traîne quelquefois sur de vieux ossements, De la mort qu’il veut fuir horribles monuments, Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle, Il y porte la main. […] N’as-tu pas dû cent fois te le faire redire, Toi-même avant le coup me venir consulter ? […] Nos superbes vainqueurs insultent à nos larmes, Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Abolisse ton nom, ton temple et ton autel.
Leur hôte eut le premier l’idée de cette satire qui valut un coup d’État, et fraya les voies à Henri IV. […] Si elle eut pour auxiliaires les victoires d’Arques et d’Ivry, l’acte d’abjuration et une misère affreuse, elle acheva du moins la ruine de la Ligue, et lui donna le coup de grâce, en délivrant les esprits de ce que Molière eût appelé leurs humeurs peccantes.
Un coup prévu, dit Crévier, ne fait plus la même impression. […] ô nuit effroyable où retentit tout à coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! […] Glaive du Seigneur, quel coup vous venez de frapper ! […] où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, madame est morte ! […] Ils figureront plus avantageusement, ils frapperont des coups plus forts, ou cette atteinte, au besoin, sera plus douce, si un art industrieux les a placés dans le véritable poste qui leur convient.
Plus on est élevé, plus on court de dangers : Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête, Et la rage des vents brise plus tôt le faîte Des maisons de nos rois que des toits des bergers. […] Celui qu’on devait un jour appeler le peintre de l’amour entreprit, pour son coup d’essai, de faire, d’après les Phéniciennes d’Euripide, le tableau de la plus affreuse haine qu’on ait jamais vue. […] Cette nouvelle tragédie, coup d’essai et coup de maître dans le genre historique, força ennemis comme amis de reconnaître que l’auteur de Britannicus avait d’autres couleurs sur sa palette que celles de l’île du Tendre. […] Il ne faut plus qu’un coup. […] Aussitôt je triomphe, et ma Muse en secret S’estime et s’applaudit du beau coup qu’elle a fait.
Vous chérirait encore en mourant par vos coups. […] Dans sa course rapide, il l’a atteint et lui a porté le coup mortel. […] Par cette figure, l’orateur ressemble à l’athlète qui lève le fer le plus haut qu’il peut, afin de porter un coup plus terrible. […] où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, Madame est morte. […] , p. 283), se borne fréquemment à apostropher des choses insensibles : « Glaive du Seigneur, quel coup vous venez de frapper !
Je vois fuir aussitôt toute la nation Des lapins, qui, sur la bruyère, L’œil éveillé, l’oreille au guet, S’égayaient, et de thym parfumaient leur banquet Le bruit du coup fait que la bande S’en va chercher sa sûreté ! […] S’il marche dans les places, il se sent tout un coup rudement frappé à l’estomac un au visage, il ne soupçonne point ce que ce peut être, jusqu’à ce qu’ouvrant les yeux et se réveillant, il se trouve devant un limon de charrette, ou derrière un long ais de menuiserie, que porte un ouvrier sur ses épaules. […] Vous avez jusqu’ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Talma, suivant avec intérêt les débuts d’un jeune tragédien, l’interrompit tout à coup par cette observation pleine de finesse : « Ah ! […] trop longtemps c’est suspendre nos coups : « Au sceptre qui l’opprime arrachons la patrie. […] Le cadavre est à nous ; payons-nous notre peine, Nos coups de dents et nos abois. […] Je viens de tendre l’arc, sans m’efforcer beaucoup, Et ma flèche a touché le but du premier coup. […] Narcisse, encore un coup, je ne puis l’entreprendre, J’ai promis à Burrhus, il a fallu me rendre.
Vatel monte à sa chambre, met son épée contre la porte, et se la passe au travers du cœur ; mais ce ne fut qu’au troisième coup, car il s’en donna deux qui n’étaient point mortels ; il tombe mort. […] Voici un bel incident : M. l’abbé1 avait mandé que nous arriverions le mardi, et puis tout d’un coup il l’oublie : ces pauvres gens attendent le mardi jusqu’à dix heures du soir ; et quand ils sont tous retournés chacun chez eux, bien tristes et bien confus, nous arrivons paisiblement le mercredi, sans songer qu’on eût mis une armée en campagne pour nous recevoir : ce contre-temps nous a fâchés ; mais quel remède ?
Ils le relancent : mais ce coup est-il prévu ? A te dire le vrai, cher marquis, il m’assomme : Notre cerf relancé va passer à notre homme, Qui, croyant faire un coup de chasseur fort vanté, D’un pistolet d’arçon qu’il avait apporté Lui donne justement au milieu de la tête, Et de fort loin me crie : « Ah !
Ôde à Louis XIII sur la révolte de la Rochelle Donc un nouveau labeur à tes armes s’apprête : Prends ta foudre2, Louis, et va, comme un lion, Donner le dernier coup à la dernière tête De la rébellion. […] Voiture parlait ainsi de Richelieu : « Oui, lorsque dans deux cents ans, ceux qui viendront après nous liront en notre histoire que le cardinal de Richelieu a démoli la Rochelle et abattu l’hérésie, et que par un seul traité, comme par un coup de rets, il a pris trente ou quarante de ses villes pour une fois ; lorsqu’ils apprendront que, du temps de son ministère, les Anglais ont été battus et chassés, Pignerol conquis, Cazal secouru, toute la Lorraine jointe à cette couronne, la plus grande partie de l’Alsace mise sous notre pouvoir, les Espagnols défaits à Veillane et à Avein ; et qu’ils verront que, tant qu’il a présidé à nos affaires, la France n’a pas un voisin sur lequel elle n’ait gagné des places ou des batailles : s’ils ont quelque goutte de sang français dans les veines et quelque amour pour la gloire de leur pays, pourront-ils lire ces choses sans s’affectionner à lui, et, à votre avis, l’aimeront-ils ou l’estimeront-ils moins, à cause que, de son temps, les rentes sur l’Hôtel de Ville se seront payées un peu plus tard, ou que l’on aura mis quelques nouveaux officiers à la chambre des comptes ?
Voici un passage de Châteaubriand dont la riche harmonie est sensible : « Si tout est silence et repos dans les savanes de l’autre côté du fleuve, tout ici, au contraire, est mouvement et murmure : des coups de bec contre le tronc des chênes ; des froissements d’animaux qui marchent, broutent ou broient les noyaux des fruits ; des bruissements d’ondes, de faibles gémissements, de sourds meuglements, de doux roucoulements, remplissent ces déserts d’une tendre et sauvage harmonie. […] Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure, et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. […] La métaphore est défectueuse quand elle est forcée, fausse dans son point de comparaison, ou tirée d’objets qui répugnent ; telles sont les métaphores suivantes : Prends la foudre, Louis, et va comme un lion, Porter le dernier coup à la dernière tête De la rébellion. […] Dans la Mort de Pompée, Cornélie, parlant à César, fait cette belle progression ascendante : De quelque rude coup qu’il (le destin) m’ose avoir frappée, Souviens-toi que je suis veuve du grand Pompée, Fille de Scipion, et, pour dire encor plus. […] Par l’apostrophe, l’écrivain rompt tout à coup le fil de de son discours, pour interpeller une autre personne que celle à qui il parlait ; il peut également interpeller les objets inanimés.
II croyait, en rappelant ce litre, qu’il allait détourner tous les coups, écarter tous les supplices. […] Et quels coups, ô mon Dieu, ne prépariez-vous pas à sa constance ! […] Elle a pour objet de frapper un dernier coup, d’agir une dernière fois sur l’esprit et l’imagination du lecteur ou des auditeurs. […] Dites, par exemple : « Si le législateur paraissait tout à coup, et s’écriait : Pourquoi hésitez-vous encore ? […] où retentit tout à coup comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle, Madame se meurt !
Un chevalier de Nantouillet était tombé de cheval : il va au fond de l’eau, il revient, il y rentre, revient encore ; enfin, il trouve la queue d’un cheval ; il s’y attache : ce cheval le mène à bord ; il monte sur le cheval, se trouve à la mêlée, reçoit deux coups dans son chapeau, et revient gaillard. » Veut-on maintenant juger du cœur de cet écrivain dans un récit touchant, où elle avait à peindre la plus grande douleur qu’une âme humaine puisse ressentir, celle d’une mère à la nouvelle de la mort de son fils ? […] Dans la plaine soudain les escadrons épars, Plus prompts que l’aquilon, fondent de toutes parts, Et sur les flancs épais des légions mortelles S’étendent tout à coup comme de sombres ailes. […] Le blessé, que la mort n’a frappé qu’à demi, Fuit en vain, emporté dans les bras d’un ami : Sur le sein l’un de l’autre ils sont frappés ensemble, Et bénissent du moins le coup qui les rassemble. […] Tout à coup le soleil dissipant le nuage, Éclaire avec horreur la scène du carnage ; Et son pâle rayon, sur la terre glissant, Découvre à nos regards de longs ruisseaux de sang, Des coursiers et des chars brisés dans la carrière, Des membres mutilés épars sur la poussière, Les débris confondus des armes et des corps, Et les drapeaux jetés sur des monceaux de morts. […] « Un jour, Bernardin assistait à la toilette de sa mère, en se réjouissant de l’accompagner à la promenade ; tout à coup il fut accusé d’une faute assez grave par une bonne fille nommée Marie Talbot, dont, malgré cette aventure, il conserva toujours le plus touchant souvenir.
Il se fit aussitôt un profond silence parmi ses officiers, qui quittèrent tout à coup leur maintien insolent, pour en prendre un respectueux devant leur maître. […] Je sais que je puis tomber tout d’un coup.
De là vient que nous admirons dans ses admirables Epîtres une certaine vertu3 plus qu’humaine, qui persuade contre les règles, ou plutôt qui ne persuade pas tant qu’elle captive les entendements ; qui ne flatte pas les oreilles, mais qui porte ses coups droit au cœur. […] Mais quoique, sans menacer et sans avertir, elle se fasse sentir tout entière dès le premier coup, elle trouve la princesse prête. […] Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’ardeur dont il était animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner1 de ses regards étincelants2 ceux qui échappaient à ses coups.
L’autre reste atterré dans sa douleur muette, Et du terrible mat à regret convaincu, Regarde encor longtemps le coup qui l’a vaincu. […] Il faut donc beaucoup d’art pour employer ces personnages, et on loue avec raison la manière dont Voltaire les a placés dans ces beaux vers de la Henriade : Cependant sur Paris s’élevait un nuage Qui semblait apporter le tonnerre et l’orage ; Ses flancs noirs et brûlants, tout à coup entrouverts, Vomissent dans ces lieux les monstres des enfers : Le Fanatisme affreux, la Discorde farouche, La sombre Politique, au cœur faux, à l’œil louche, Le Démon des combats respirant la fureur, Dieux enivrés de sang, dieux dignes des ligueurs. […] Il nous a du moins montré là ce que peut être ce style, quelle vivacité, quel mouvement le distinguent, quelle propriété d’expression, quelle harmonie continue en relèvent la majesté : Au pied du mont Adule, entre mille roseaux, Le Rhin, tranquille et fier du progrès de ses eaux, Appuyé d’une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante, Lorsqu’un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. […] ou, par d’illustres coups, Montrons qui doit céder des mortels ou de nous. » À ces mots, essuyant sa barbe limoneuse, Il prend d’un vieux guerrier la figure poudreuse.
D’un affront si cruel, Qu’à l’honneur de tous deux il porte un coup mortel ; D’un soufflet. […] Il étale1 à son tour des revers équitables Par qui les grands sont confondus ; Et les glaives qu’il tient pendus2 Sur les plus fortunés coupables Sont d’autant plus inévitables Que leurs coups sont moins attendus. […] Il l’interrompt au moment où, sous le coup de l’affront, son fils allait oublier qu’il parle à un père. […] Tu veux Ici, elle devient injuste, extrême, comme l’est toute passion ; chaque mot blesse et porte coup sur le vif, dans ces plaintes de la tendresse méconnue.
Si3 gaigna le devant4 et se jetta en franchise dedans une eglise5, avant que les autres le peussent atteindre, excepté un jeune homme nommé Alcander, lequel n’estoit point au demourant6 de mauvaise nature, sinon qu’il estoit un peu prompt à la main7, et cholere ; et poursuivant Lycurgus de plus près que les autres, ainsi comme8 il se cuida9 retourner devers luy, il luy donna un coup de baston sur le visage, dont10 il lui creva un œil. […] Coup dont il lui creva… 11.
Ce coup ne laissa debout que sa foi. […] Comme j’ouvrais l’œil, une lune charmante passait sur ma fenêtre et rayonnait dans mon lit, et rayonnait si bien que tout à coup j’ai cru que c’était une lampe suspendue à mon contrevent.