Cousin 1792-1867 [Notice] Prix d’honneur de rhétorique (1810), élève de l’École normale où l’enseignement de La Romiguière et de Maine de Biran décida de sa vocation ; appelé en 1815 à l’honneur de suppléer Royer-Collard dans sa chaire de la Sorbonne, M. […] Cousin regarde plus volontiers le firmament intérieur qui s’appelle la conscience et la raison humaine. […] « Dans de grandes huttes qu’on appelle maisons, on voit des animaux qu’on appelle hommes, qui vivent le plus cordialement du monde pêle-mêle avec d’autres animaux domestiques.
Pourquoi cette poésie a-t-elle été appelée lyrique ? […] Qu’appelle-t-on écarts dans l’ode ? […] Chez les Grecs, elle était ordinairement partagée en stances, qu’ils appelaient formes εἴδη. […] Ces hommes incomparables chantaient avec une verve qu’on appellerait génie, dit Marmontel, si ce n’était pas l’inspiration même de l’Esprit divin. […] Qu’appelait-on dithyrambe chez les Grecs ?
On appelle qualités générales celles qui sont invariables et essentielles, et qui conviennent par conséquent à toute espèce de composition. […] Ce défaut s’appelle galimatias. […] Il nous reste à examiner les qualités qui varient selon la nature du sujet, et qu’on appelle qualités particulières. […] On l’appelle encore style fleuri, parce qu’il emploie toutes les fleurs et tous les ornements de l’élocution. […] Qu’appelle-t-on expression riche ?
Ce fut vers l’an 153 avant notre ère, que les Romains, appelés au secours de Marseille contre les Ligures, occupèrent le bassin du Rhône. […] Dans la tourmente où s’engloutit la civilisation, il devait, par un travail latent, se transformer en une langue rustique justement appelée Romane, et qui prit conscience d’elle-même vers le viiie siècle. […] On y voit partout foisonner les sermons, les romans et ces fabliaux dérimés qui vont s’appeler Contes et nouvelles. […] Tandis que la guerre civile ou religieuse met la France en feu, nous sommes aussi tentés d’appeler sagesse la modération souriante que Montaigne (1533-1592) oppose au dogmatisme hautain d’où procèdent les excès et les violences. […] Le Provençal appelle encore Franciot un beau parleur. — Le François voit volontiers un Gascon dans l’homme du midi.
C’est ce qu’on appelle faire du galimatias ou du phébus. […] Addison appelle les plaisirs secondaires de l’imagination, qui forment une classe très étendue. […] Une espèce d’oiseau s’appelle coucou d’après le cri qu’il jette. […] C’est ainsi que s’est formé-ce que nous appelons la prosodie du langage. […] Et en effet, nous la retrouvons dans les langues que l’on appelle mères ou primitives, ainsi que dans le grec et le latin.
Qu’appelle-t-on épisodes ? […] Qu’appelez-vous caractère soutenu ou égal ? […] Qu’appelle-t-on mœurs variées ? […] C’est ce qu’on appelle exposition ou proposition. […] Qu’appelle-t-on nœud dans l’épopée ?
Nous appellerons à notre aide les comparaisons, les exemples, les citations, les témoignages ; un souvenir, une phrase, un mot bien appliqué peut faire un excellent effet. […] On appelle argument ou preuve les raisons dont on appuie les vérités qu’on veut démontrer. […] On appelle enthymème un syllogisme dont on omet une prémisse qu’il est facile de suppléer ; ainsi l’on dira : Le mensonge nous avilit, Donc il est odieux. […] Le dilemme est la réunion de deux arguments dont l’alternative est inévitable, et qui mènent à la même conclusion : on l’a appelé poignard à double lame, qui frappe en deux sens. […] On appelle ainsi des raisonnements spécieux, qui sont faux, mais qui ont une apparence de vérité.
Le signe éminent de cette vocation est ce que j’appellerai le don des métamorphoses. […] Colomba, sans répondre, serra le mezzaro autour de sa tête, appela le chien de garde, et sortit suivie de son frère. […] On appelle cela l’amas, le mucchio d’un tel. […] Oui ; tu n’as plus à m’appeler. […] L’idée d’en appeler à la violence est presque inconnue, et cette discipline des partis, ce respect pour la chose jugée que nous admirons aujourd’hui dans le parlement anglais, parait avoir été vertu familière à tout citoyen grec.
A ce point de vue on les appelle exemple, induction, argument personnel. […] C’est ce que Platon appelle agir sur l’âme et émouvoir les entrailles. […] On appelle étranger ou d’emprunt l’exorde qui ne vient point de la cause ou n’y convient pas parfaitement. […] Avocat pour et contre appelé, Jour pris, je dois parler ; je parle ; j’ai parlé ! […] Voilà ce qu’on appelle des synonymes.
La conformité entière est ce qu’on appelle la justesse de la pensée. […] Qu’appelle-t-on pensée fine ? […] Qu’appelle-t-on convenance dans les mots ? […] Qu’appelle-t-on phrase ? […] Cette réunion de mots s’appelle phrase.
Thiers mérite d’être appelé notre historien national ; car, dans ses œuvres monumentales, nous retrouvons toutes les joies ou toutes les douleurs du citoyen. […] Les qualités du général en chef L’homme appelé à commander aux autres sur les champs de bataille aura d’abord à acquérir l’instruction scientifique. […] Cette longue comparaison est, je le crois, la vraie préparation de l’esprit à cette épopée de l’histoire, qui n’est pas condamnée à être décolorée, parce qu’elle est exacte et positive ; car l’homme réel qui s’appelle tantôt Alexandre, tantôt Annibal, César, Charlemagne, Napoléon, a sa poésie, comme les personnages de la fable qui s’appellent Achille, Énée, Roland ou Renaud.
Ce sont celles que l’abbé de Radonvilliers105 appelle tropes d’usage ou de la langue, pour les distinguer des tropes d’invention ou de l’écrivain, dont le mouvement plus libre a besoin par là même d’être guidé dans sa route et modéré dans ses écarts. […] Métonymies du contenant pour le contenu : Le verre, la bouteille, pour la liqueur qui y est renfermée ; J’entends à haute voix tout mon camp qui m’appelle, pour les soldats qui s’y trouvaient ; un cachemire, du bourgogne, pour l’étoffe et le vin qui viennent de ces provinces ; le Portique, le Lycée, pour les philosophes réunis dans ces lieux ; Genève, Rome, pour les doctrines religieuses dont ces deux villes sont le centre, Je ne décide point entre Genève et Rome. […] Tout ce que j’ai dit de la synecdoque prouve qu’il y faut comprendre la figure qu’on a souvent appelée antonomase, qui substitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou encore un nom propre ou commun à un autre qui présenterait la même idée, mais d’une manière moins pittoresque, moins métaphorique. […] Appelons encore synecdoque, et non métonymie, l’emploi de l’abstrait pour le concret, si fréquent dans la poésie, et même dans la prose française. […] Vous savez ce qu’on appelle en logique extension d’une idée, par opposition à sa compréhension.
N’est-ce pas là, en effet, comme agissent Aristote, par exemple, quand il dit, à propos des contraires : « si l’on vous allègue les lois, appelez-en à la nature, et si l’on fait parler la nature, rangez-vous du côté des lois ; » et Quintilien, quand il développe la théorie et les règles du mensonge oratoire, qu’il appelle, par euphémisme, une couleur, colorent ? […] Sans doute, ils ne se disent pas, avant de composer : Je vais appeler en aide d’abord les similitudes, puis les contraires, ensuite la cause et l’effet, les antécédents, etc., mais ils le font d’habitude et à leur insu, comme ils obéissent aux règles de la logique, de la grammaire, de la poétique, sans se les remémorer toutes, avant de prendre la plume, et sans s’être formulé une résolution préalable de suivre chacune d’elles. […] Bourdaloue a raconté les hauts faits et les victoires du prince de Condé ; il en trouve la cause dans les éminentes qualités de son héros : « J’appelle le principe de ces grands exploits, cette ardeur martiale, qui, sans témérité ni emportement, lui faisait tout oser et tout entreprendre ; ce feu qui, dans l’exécution, lui rendait tout possible et tout facile ; cette fermeté d’âme que jamais nul obstacle n’arrêta, que jamais nul péril n’épouvanta, que jamais nulle résistance ne lassa ni ne rebuta ; cette vigilance que rien ne surprenait ; cette prévoyance à laquelle rien n’échappait ; cette étendue de pénétration avec laquelle… ; cette promptitude à prendre son parti que… ; cette science qu’il pratiquait si bien et qui le rendait si habile à… ; cette activité… ; ce sang-froid… ; cette tranquillité… ; cette modération et cette douceur pour les siens… ; cet inflexible oubli de sa personne qui… ; etc. […] Les contraires comprennent tout ce que les anciens appelaient repugnantia, contraria, opposita, dissimilia.
Les nouvellistes Il y a une certaine nation qu’on appelle les nouvellistes. […] Il a beau me crier aux oreilles, pour me ranimer, qu’ils sont dorés sur tranche, ornés de filets d’or, et de la bonne édition ; me nommer les meilleurs l’un après l’autre, dire que sa galerie est remplie, à quelques endroits près qui sont peints de manière qu’on les prend pour de vrais livres arrangés sur des tablettes, et que l’œil s’y trompe ; ajouter qu’il ne lit jamais, qu’il ne met pas le pied dans cette galerie, qu’il y viendra pour me faire plaisir : je le remercie de sa complaisance, et ne veux, non plus que lui, voir sa tannerie, qu’il appelle sa bibliothèque. » 2. Voltaire appelle les lettres persanes un ouvrage de plaisanterie, plein de traits qui annoncent un esprit plus solide que son livre. […] C’est ce que Sénèque appelait iners negotium. […] Aujourd’hui les nouvellistes s’appellent les chroniqueurs..
Thiers mérite d’être appelé notre historien national ; car dans les œuvres monumentales que nous devons à sa plume infatigable circule l’éloquence d’une âme française qui, vivement émue par toutes les joies ou toutes les douleurs du citoyen, fait tressaillir les fibres les plus vives du patriotisme populaire. […] On remarque souvent chez un enfant, un ouvrier, un homme d’État, quelque chose qu’on ne qualifie pas d’abord du nom d’esprit, parce que le brillant y manque, mais qu’on appelle l’intelligence, parce que celui qui en paraît doué saisit sur-le-champ ce qu’on lui dit, voit, entend à demi-mot, comprend, s’il est enfant ce qu’on lui enseigne, s’il est ouvrier l’œuvre qu’on lui donne à exécuter, s’il est homme d’État les événements, leurs causes, leurs conséquences, devine les caractères, leurs penchants, la conduite qu’il faut en attendre, et n’est surpris, embarrassé de rien, quoique souvent affligé de tout. C’est là ce qui s’appelle l’intelligence, et bientôt, à la pratique, cette simple qualité, qui ne vise pas à l’effet, est de plus grande utilité dans la vie que tous les dons de l’esprit, le génie excepté, parce qu’il n’est, après tout, que l’intelligence elle-même, avec l’éclat, la force, l’étendue, la promptitude. […] Un gouvernement composé de bourgeois, nos égaux, régissait la république avec modération ; les meilleurs étaient appelés à leur succéder. […] J’ai vécu dans les assemblées, et j’ai été frappé d’une chose : c’est que, dès qu’un orateur faisait ce qu’on appelle une phrase, l’auditoire souriait avec un indéfinissable dédain, et cessait d’écouter.
Quoique tous les ouvrages en vers soient des poèmes dans la rigueur du terme, on donne cependant ce nom par excellence au poème didactique et au poème épique qui sont assez longs pour se diviser en plusieurs parties qu’on appelle chants ou livres, et qu’à cause de cela nous avons appelés grands poèmes. […] L’action héroïque est ce qui la distingue des petits poèmes et du roman ; l’action merveilleuse est ce qui la caractérise essentiellement123, et s’appelle la matière de l’épopée. […] Ces obstacles s’appellent nœuds, et la manière dont on les force se nomme dénouement. […] Quelquefois, cependant, la description d’un caractère par le poète lui-même fait un très bel effet : c’est ce qu’on appelle un portrait. […] Avant que le récit de l’épopée commence, il y a ce qu’on appelle la proposition du sujet, et ensuite l’invocation.
Pour elle le seul but de l’exorde, qu’elle appelle exposition, est de faire comprendre le sujet ou de s’emparer vivement de l’imagination. […] Quand Massillon est appelé à faire l’éloge de Louis XIV, son esprit frappé de la misère de toutes les grandeurs humaines, comparées à la grandeur de Dieu, trouve ce début réellement sublime en face du cercueil de Louis le Grand :« Dieu seul est grand, mes frères ! […] J’en appelle encore d’eux à eux-mêmes. […] Mais en général, et surtout dans les affaires civiles, je proscrirai cette éloquence canine, comme l’appelait Appius, qui aboie et qui mord, je recommanderai la modération dans l’exorde tiré de la personne de l’adversaire, et ce système, en dépit de quelques exemples modernes que l’on pourrait citer, est beaucoup plus dans notre civilisation et dans nos mœurs que les emportements des avocats de l’antiquité. […] Les anciens appellent vulgaire l’exorde qui peut appartenir à plusieurs sujets ; commun ou commuable, celui dont l’adversaire peut faire usage ou qu’il peut même, à l’aide de légers changements, retourner contre nous ; étranger ou emprunté, non-seulement celui qui ne convient pas au sujet, mais surtout celui qui semble amener une conséquence tout opposée à celle qu’on a en vue : tel cet exorde d’Isocrate dont Longin fait si justement la critique dans son Traité du sublime.
Le rhéteur vous répond pour lui : Un mauvais son est celui qui blesse l’oreille, et tout son blesse l’oreille, dès qu’il fatigue en quoi que ce soit l’organe appelé à l’émettre. […] Car puisque l’écriture peut et doit toujours en dernier résultat se ramener à la parole, dont elle n’est que l’image visible, le monument, comme l’appelle Quintilien, il est évident que les règles d’harmonie du discours écrit ne seront autres que celles du discours parlé. […] L’idiome contracte des habitudes, résultat de ces circonstances et de la nature, et l’ensemble de ces habitudes forme ce qu’on appelle le génie de la langue. […] Ils appellent période une suite de phrases qui peuvent se détacher, tout en marchant dans un même sens et vers un même but. […] Le vice de langage, qu’on appelle vulgairement un cuir (ne vous récries pas trop, l’Académie s’est avisée de donner à ce mot le droit de bourgeoisie), le cuir donc prouve en faveur de la délicatesse de l’oreille française.
Le tocsin avait partout appelé le peuple aux armes. […] Le premier, (M. de Plaisance), célèbre les vertus de son nouveau « catholicon élaboré, calciné, sublimé au collège de Tolède, électuaire souverain qui surpasse toute pierre philosophale. » Le second, (M. de Pellevé), étale ses ingrédients éventés, « fin galimatias composé tout exprès pour guérir les écrouelles. » A cette scène de tréteaux succède la promenade solennelle qui doit appeler sur l’assemblée les bénédictions d’en haut. […] Si elle eut pour auxiliaires les victoires d’Arques et d’Ivry, l’acte d’abjuration et une misère affreuse, elle acheva du moins la ruine de la Ligue, et lui donna le coup de grâce, en délivrant les esprits de ce que Molière eût appelé leurs humeurs peccantes. […] Pour comprendre le trait, rappelons-nous le proverbe qui appelait un pendu un évêque donnant la bénédiction avec les pieds.
Tous les jours je t’attends, tu reviens tous les jours : Est-ce moi qui t’appelle et qui règle ton cours ? […] A nos yeux attentifs que le spectacle change : Retournons sur la terre, où jusque dans la fange L’insecte nous appelle, et, certain de son prix, Ose nous demander raison de nos mépris2… De l’empire de l’air cet habitant volage, Qui porte à tant de fleurs son inconstant hommage Et leur ravit un suc qui n’était pas pour lui, Chez ses frères rampants qu’il méprise aujourd’hui, Sur la terre autrefois traînant sa vie obscure, Semblait vouloir cacher sa honteuse figure. […] Le mépris y réside, ainsi que la candeur, Le modeste respect, l’imprudente colère, La crainte et la pâleur, sa compagne ordinaire, Qui dans tous les périls funestes à mes jours, Plus prompte que ma voix, appelle du secours. […] Il y a là plus que le mérite d’un bon versificateur, comme Voltaire appelait le fils du grand poëte Racine : il y a de l’émotion, cette âme de la véritable poésie. […] On peut voir ces mêmes points discutés dans l’Essai sur l’homme de Pope, cet Essai que Voltaire, dans une lettre à Mme du Deffand, appelle avec une admiration un peu exagérée « le premier des poëmes didactiques et philosophiques modernes ».
On appelle moyen terme une idée intermédiaire à laquelle on compare successivement le grand et le petit terme. […] On appelle majeure la proposition qui contient le grand terme et qui est ordinairement la première ; la mineure est celle qui contient le petit terme ; et la dernière s’appelle conclusion. […] Toutefois, l’enthymème est plus commun dans le discours, et Aristote l’appelle le syllogisme des orateurs. […] Ce sont les trois facultés que les rhéteurs appellent sensibilité, imagination et discernement. […] Cette dernière opération se rapporte à ce qu’on appelle plan du discours.
« On appelle cors les cornes qui sortent des perches du cerf, dit le dictionnaire de l’Académie ; et un cerf de dix cors, ou, plus ordinairement, cerf dix cors, est un cerf de moyen âge. » — Néanmoins La Fontaine, dans ses Fables, X, 1, entend par cerf dix cors un vieux cerf : L’animal chargé d’ans, vieux cerf et de dix cors… 2. […] Petit cor de chasse qui sert à hucher (vieux mot pour appeler) les chiens. […] C’est le nom de chevaux de cette partie de la côte d’Afrique qu’on appelle la Barbarie. […] On appelle ainsi le cheval dont les articulations inférieures sont courtes : ce qui est fort prisé.
Cela ne s’appelle pas naître dans la pourpre, et il n’y a rien ici qui sente la grandeur d’un Empire. […] Parmi les lamentations de nos Jérémies (j’appelle ainsi mes amis plaintifs), je mêle toujours de bons augures et de bonnes espérances. […] Le lieu où les feux étaient allumés et les bêtes déchaînées s’appelait, en la langue de la primitive Église, la place où l’on donne des couronnes. […] Ce passage est tiré d’une lettre au cardinal de la Valette, si dévoué à Richelieu, que son père, le duc d’Épernon, l’appela le cardinal Valeto (Valet).
., que le célèbre maréchal de Saxe se déterminait à chercher, autant qu’il pouvait, ce qu’il appelait des affaires de poste. […] Elle comprend tous les siècles qui se sont écoulés depuis la création du monde, jusqu’à la publication de l’Évangile, Les livres saints où sont consignés les événements antérieurs à la naissance de Jésus-Christ, sont appelés l’ancien testament. La narration des quatre évangélistes et les actes des apôtres qui contiennent l’histoire de la vie de Jésus-Christ et les faits immédiatement postérieurs à sa mort, sont appelés le nouveau testament. […] Tacite, né à Rome, environ l’an 53 de l’ère chrétienne, appelé avec saison le Bréviaire des politiques, a écrit des Annales, qui contenaient l’histoire des empereurs Tibère, Caligula, Claude et Néron. […] -C., fut suffoqué par les malignes vapeurs à l’âge de 56 ans : ce qui l’a fait appeler le martyr de la nature.
. — de l’invention L’homme mental est doué de trois grandes puissances, le sentiment, la volonté, l’intelligence, dont la réunion forme l’identité mystérieuse qu’on appelle l’âme. […] L’étude de la langue nationale commence au berceau ; aussi l’appelle-t-on également langue maternelle. […] Quand l’esprit se l’est ainsi assimilé, pour ainsi dire, qu’il en a fait comme une partie de sa substance, alors il s’éprend pour lui d’un amour presque fanatique ; et ce qu’on appelle vaguement l’inspiration, n’est rien que cet amour, et cet amour, secondé par les circonstances, crée des prodiges. […] Quand vient alors ce qu’on appelle l’inspiration, elle n’est que le coup de hache sur le front de Jupiter. […] Il commencera par ce que j’appellerai exercices d’imitation.